Daniel André et l’aragonite bleue de Malaval

Je partage aujourd’hui avec vous une performance créative autour de la découverte d’une merveille de la nature (l’aragonite bleue), guidé par l’un de ses inventeurs, une personne hors du commun, spécialiste des milieux karstiques souterrains, historien de la spéléologie et des Grands Causses : Daniel ANDRÉ. 

Cette expérience de « l’aragonite bleue de Malaval » se termine (après différentes aquarelles réalisées sous terre) par la création d’une peinture acrylique sur toile de 1 x 1 m enrichie numériquement en Réalité Augmentée et objet de variations chromatiques (la couronne extérieure aux rayures verticales devient bleue ou blanche selon l’angle d’observation) : 

L’aragonite bleue de Malaval, peinture sur toile 100 x 100 cm enrichie numériquement par Réalité Augmentée, musique auto-générée algorithmiquement par la peinture.

 

La transcription sonore de cette toile est auto-générée (musique générative) par la peinture elle-même, grâce à un algorithme qui analyse les formes et les couleurs de la toile pour les traduire en phrases sonores, celles-ci étant mixées à un enregistrement de la rivière souterraine de Malaval.

Quant à l’animation numérique de sa Réalité Augmentée, elle résume en un raccourci de trente secondes comme dans une extraordinaire compression du temps, la formation des cristaux et molécules d’aragonite bleue qui s’est déroulée pendant des siècles.

Cette peinture a été présentée pour la première fois à La Galerie à Bozouls en juillet 2021 dans le cadre de l’exposition « Empreintes intemporelles ».

Vous pouvez la regarder avec votre smartphone ou tablette en utilisant l’applications AR « ARTivive ».

Mon guide :

Spéléologue lui-même, Daniel ANDRÉ1 vous entraîne pour votre plus grand bonheur, dans un univers féerique, presque irréel, fruit du temps et de la transformation des profondeurs de la terre, dans le mariage secret des eaux et de la roche au cœur d’un monde sans lumière, mais qui fait jaillir d’inimaginables couleurs sous l’éclairage de vos frontales.

(* les références des éléments notés en bleu sont regroupées par liens à la fin de ce billet et certaines images peuvent être vues plein écran en cliquant dessus)

 Daniel André dans la « Salle du Lustre » à Malaval.

Bien sûr, rares sont les personnes pouvant l’accompagner, car, outre le fait que le réseau souterrain où se déroule cette aventure est fermé au public, il faut être un (e) spéléologue suffisamment expérimenté (e) pour accéder aux trésors de la rivière endokarstique nommée « Malaval ».

Mais la protection des beautés et richesses qu’elle recèle vaut bien cette contrainte, car nulle autre grotte ne peut être comparée à celle-ci pour son contexte hydrogéologique qui en fait un joyau autant fragile que mystérieux.

Une aventure, donc, à la fois expérimentale, humaine, sportive, technique, créative, mais aussi poétique, parce que touchant au cosmique dans son caractère infini, fantastique.

 Cosmiques plus que tout, ces incroyables excentriques bleus d’aragonite si difficile à traduire par la seule expression de l’aquarelle !

Maintenant, suivez-nous dans la grotte de Malaval, et laissez-vous étourdir par l’inextricable foisonnement des excentriques d’aragonite blanche, bleue, et envoûter par le grondement de la rivière souterraine dont l’écho monte jusqu’à vous quand Daniel vous explique la différence entre calcite et aragonite, sur une passerelle de fortune au ras du plafond :

C’est volontairement que j’ai voulu conserver le caractère spontané de ce petit reportage caméra au poing, ou sur le casque, dans une lumière approximative, mais qui rend si bien l’ambiance des lieux, aussi, pardonnez-en les mille petits défauts du montage, et n’oubliez pas si vous voulez voir cette vidéo en plus grand de vous mettre dans sa meilleure qualité de diffusion (petit bouton cranté en bas de son écran).

Mieux, découvrez ci-dessous une immersion à 360° avec nous pendant que je réalise les premières aquarelles des concrétions d’aragonite bleue de la grande stalagmite et des coralloïdes du plafond dans la rivière souterraine de Malaval :

Même s’il faut un casque de Réalité Virtuelle pour apprécier leur dimension spatiale, vous pouvez déjà avoir une petite idée de ces instants rares en faisant tourner l’image avec la souris (clic gauche tenu enfoncé pour déplacer l’image sur l’écran, le mieux étant de se mettre plein écran en augmentant sa qualité si votre débit Internet le permet). Et si vous avez un smartphone ou une tablette de génération récente, vous pourrez même vous en servir comme un « hublot » que vous dirigerez dans la direction ou vous voudrez regarder, vous retournant pour voir ce qu’il y a sur les côtés ou derrière vous par exemple : une expérience immersive que vous retrouverez dans nombre de futurs billets, comme si vous étiez vraiment avec moi !

Si je développe à présent les différents éléments nécessaires à la compréhension du partage que j’en fais avec vous, c’est pour mieux vous permettre d’en ressentir cette étrange notion de liberté et de merveilleux qui rend la vie plus belle, plus forte, plus intense (mon Dieu, si nous en avons besoin en ce moment) !

L’expérience, d’abord, au niveau global : elle s’inscrit dans cette série d’acquisitions du savoir par travail de terrain en engagement mental et physique dans une démarche créative « différente », initiée depuis longtemps déjà à travers des réalisations comme « Écholocation karstique2 »,  « Mésozoîque Sinémurien3 », « Les chevaux bleus de Gavarnie4 »  ou « La parabole de Liaucous5 ». Je vous invite à aller voir la finalité de ces différentes expériences et leur produit pictural en suivant les liens de chacune d’entre-elles (en fin d’article), car le but ici en est le même : transcender l’instant à travers un exercice physique nous rapprochant d’un possible « état de flow9 » apte à nous déconnecter dans l’action des paramètres habituels d’espace et de temps, en même temps que sont notées par les moyens de l’aquarelle et du croquis aquarellé les sensations mémorisées à ce moment-là en s’appuyant sur une traduction visuelle de la réalité environnante (ou au plus près de ces instants, si possible en connivence avec les milieux naturels comme dans « L’aventure du Grand Barrenc6 »).

Nous sommes ici loin de la pratique habituelle de l’aquarelle, celle-ci n’étant pour moi qu’un « outil » et pas un but, un point de départ, un premier « catalyseur » pour « quelque chose » de bien plus intéressant, excitant, enchanteur : la concrétisation sur toile de cette aventure, sa transcription sonore, et son « augmentation » numérique en AR.

C’est dans ce « quelque chose », que je « vois » (ou ressens) des perceptions venues du fond des âges autant que du futur, la notion de temps s’étant inversée : mon intention créative n’étant plus dirigée vers le produit créatif final, mais celui-ci venant à la rencontre de cette intention.

Résultat d’une expérience en « créativité augmentée », « Les chevaux bleus de Gavarnie » constituent la dernières étape de cette aventure consacrées à la spiritualité de la matière et à la « conscience essentielle »

Dans « Les chevaux bleus de Gavarnie4 », mon immersion aérienne dans l’ombre bleue projetée par la haute montagne pyrénéenne sur le gigantesque cirque, m’avait permis de « visualiser » à travers les aquarelles des chevaux venus à ma rencontre à l’atterrissage, la peinture finale ci-dessus, qu’il m’a ensuite été facile de réaliser à l’atelier. Il en sera de même pour le bleu de l’aragonite de Malaval, dont je publierai ultérieurement le produit pictural (certainement enrichi d’une dimension virtualisée)…

Une aventure humaine : basée sur l’amitié et l’estime, elle n’est ici que la suite d’une autre commencée il y a 14 ans quand j’ai connu Daniel ANDRÉ, dont j’ai réalisé le portrait en compagnie de Roland PÉLISSIER7 et de quelques autres éminents spéléologues. C’était lors de l’exploration de l’Aven Noir8 (narration relatée dans « L’Aven aux Merveilles9»), où les conditions d’exploration, la durée de nos séjours sous terre, et l’engagement que cela représentait, contribuent à une sorte d’épopée difficile à traduire en quelques mots, mais que comprendront nombre d’aventuriers, navigateurs, aviateurs, spéléologues ou alpinistes, parce qu’elle nous resitue à notre juste place : celle d’êtres insignifiants et fragiles par rapport aux puissances de la nature qui ne doivent leur grandeur qu’à leur humilité, leur fraternité, et leur courage d’être et d’agir en toute conscience du respect d’autrui, du monde qui les entoure, et de la vie.

C’est au fond du gouffre de l’Aven Noir que j’ai réalisé ce portrait de Daniel André, en pleine exploration, lors de la découverte du complexe « Jean-Sébastien MARC – CARRIÈRE », complexe karstique dédié à la mémoire de mon fils disparu. Il a été publié dans « L’Aven aux Merveilles », mon carnet d’exploration relatant cette aventure.

Je ne dirai pas grand-chose de l’aspect technique et sportif lié à notre approche des concrétions d’aragonite bleue de la rivière de Malaval car il est plus que modeste par rapport aux prouesses réalisées tous les jours par nombre de spéléologues, sinon, que le niveau nécessaire pour accéder à la grande stalagmite bleue perchée sur un plancher stalagmitique au plafond de la cavité demande tout de même un minimum de pratique et d’endurance (on n’y accède pas en 5 min), et qu’un bain bien involontaire dans un gour profond de la rivière souterraine me laisse le souvenir d’une eau à 9° pour le moins rafraîchissant, et particulièrement destructeur d’aquarelles si on ne les a pas sécurisées comme j’avais eu la bonne idée de le faire dans un caisson étanche .

En tout cas, sur le plan technique, c’est certainement à la qualité de ma sous-combinaison thermofuge et à mon éclairage parfaitement étanche lui aussi, que je dois ma réactivité pour sortir de l’eau, en ayant immédiatement visualisé sa surface au-dessus de moi !

Ah, si partout on pouvait cheminer aussi facilement que lors de ce passage dans ce réseau !

Quant à l’aventure créative liée à cette expérience, je redis et précise en complément des explications de ma démarche globale évoquée plus haut, qu’il ne s’agit personnellement pas de réaliser croquis ou aquarelles en tant que but unique ou témoignage d’un instant, ni de traduire la réalité telle que nous la percevons (même stylisée, synthétisée ou pas), mais de me servir de cette réalité comme premier outil pour en révéler une autre, bien plus passionnante à mes yeux (et qui est au final traduite par la réalité Augmentée).

D’ailleurs, quel intérêt de s’arrêter aux frontières du visible, de faire ce qui a déjà été fait des millions de fois dans l’histoire de l’art (et que tout le monde ou presque peut faire, souvent en bien mieux), alors que la réalité n’est qu’apparences, illusion de façade d’un invisible bien plus merveilleux, seul objectif à révéler, donnant son véritable sens à la vie d’un artiste ?

Bien sûr, cette démarche commence pour moi par un rapport au réel où je vais (comme tout le monde) réaliser études de couleurs, croquis et aquarelles se servant de ce réel pour essayer d’en pénétrer « l’essence intime », cependant, c’est surtout pour provoquer une « vision » de la phénoménalité se cachant « derrière », en profitant du « filtre » de l’expérience physique et mentale (par exemple en « conscience optimale » dans de possibles « états de flow9 ») m’y ayant amené.

Mais ce n’est là que la première étape d’un processus qui se développera ultérieurement en atelier (avec virtualisation numérique, si cette nouvelle dimension ne peut être traduite autrement), je consacrerai plus tard au résultat de ce travail un article spécial…


C’est un premier test, essentiellement spontané, qui va me permettre de saisir pas taches successives les principales couleurs de l’aragonite bleue selon l’incidence de l’éclairage auquel elle est soumise, élément extrêmement complexe à réaliser compte tenu de l’aspect très volatile non seulement de l’incidence de cette lumière, mais aussi de sa nature (température d’éclairage), de sa puissance, et de ses différentes sources (la lumière de la frontale de Daniel s’ajoutant à la mienne sous un angle différent modifiant encore la perception que nous en avions).

Ce n’est qu’après cette première recherche que je ferai une sélection des différentes couleurs (dont les bleus auxquels je me limiterai, voir le lien des couleurs en fin d’article), sachant (comme dans ma recherche des différentes nuances de « La source bleu10 »), que le résultat des mélanges devra se rapprocher au plus près non seulement des couleurs vues, mais surtout des perceptions vibratoires avec lesquelles je suis le plus en résonance.

Je n’utiliserai d’ailleurs que quelques-unes de ces couleurs dans le premier jet de l’aquarelle de la stalagmite d’aragonite bleue en restant au plus près de sa perception visuelle première, réservant aux études suivantes des mélanges plus subtils, aptes à mieux traduire l’émotion et l’énergie vibratoire ressentie à son contact. Aquarelle 14,5 x 21 cm

Ce qui donnera quelques aquarelles plus tard ce type d’interprétation, tel un vitrail, qui, pour cette même stalagmite, exprimera bien mieux ma « vision » induite par l’apparence du réel et par les émotions vécues lors de cette expérience, où la transformation chimique de la roche sous le ruissellement de l’eau n’est que le ressenti de l’écoulement des millénaires dans un processus gigantesque et mystérieux. C’est là que s’ouvre la première porte sur cet « ailleurs » où les notions d’espace et de temps sont bouleversées, projetant en moi une vision de cette « autre réalité » où la dimension cosmique des êtres et des choses devient un horizon perceptible, traduisible de bien plus concrète façon. Aquarelle 18 x 32 cm

C’est aussi par la dimension poétique de cette rencontre avec la rivière souterraine de Malaval et quelques-unes de ses merveilles (aussi innombrables qu’inaccessibles), que je pourrai accéder à cet horizon en exprimant les principales composantes qui étayeront plus tard l’architecture interne d’une peinture (ou une autre création), comme aboutissement devenu enfin perceptible de cet étrange cheminement.

Cette peinture existera alors comme un mécanisme vivant révélé par ce catalyseur des différentes phases de l’expérience partagée avec vous, la concrétisation des perceptions ou visions induites passant par le filtre des aquarelles et autres études préliminaires qui ne resteront que de simples témoignages de ses différentes mutations .

Même si tout jusque là est déjà assez enchanteur, la magie véritable de la peinture ne commencera pour moi qu’à ce moment-là…

– Comment ne pas se sentir emporté dans d’autres dimensions de la vie par une telle merveille, lorsque, loin du monde des hommes et du quotidien, la musique du chant des millénaires se mêle à celle de la rivière souterraine dont l’écho monte jusqu’au plus profond des interstices de la roche, de notre ouïe, et de notre peau ?

– Se laisser étourdir par la multitude de foisonnantes féeries avec ces excentriques et coralloïdes d’aragonite blanche, témoins d’une bien plus grande beauté : celle de la puissance cachée des forces qui la sous-tendent dans un mariage de la nature avec le mystère insondable du temps !

 

Il ne restera du premier jet de l’esquisse des coralloïdes d’aragonite bleue du plafond de la salle de la grande stalagmite que cette petite aquarelle, mais elle préfigure déjà autre chose que sa simple apparence… Aquarelle 14,5 x 21 cm

Cette deuxième étude est maintenant plus proche de la vision induite par la première perception des excentriques bleus du plafond, l’expansion d’un univers en constante transformation s’affirmant davantage dans son foisonnement quand on la regarde en plissant les yeux. Aquarelle 12 x 18 cm

Voici maintenant ci-dessous le résultat de la dernière étape de ce cheminement : la sculpture virtuelle « Bleu aragonite 1 », version dématérialisée (visible en Réalité Augmentée) de la synthèse des aquarelles précédentes : elle révèle la beauté de cette merveille souterraine inaccessible à la plupart d’entre-nous. Elle joue aussi le rôle « d’activeur interactif  » de réflexion sur le visible et l’invisible, sur la corrélation entre ces deux concepts.

« Bleu aragonite 1 » en lévitation devant son image déclencheur (synthèse des aquarelles réalisées sur le motif) au Salon d’Art Contemporain Art Fair / ART3F  2022 de Mulhouse

Pour terminer ce billet, je tiens à remercier Daniel André et l’Association Malaval qui a la charge de la protection, la gestion, l’exploration et l’étude scientifique du système hydrogéologique de la rivière souterraine de Malaval : merci à eux pour m’avoir permis de réaliser ce petit reportage aquarellé.

Mais avant de nous quitter, si vous voulez avoir un dernier regard sur cette magnifique cavité, je vous laisse avec cet extrait, que l’émission de télévision «Des Racines et des Ailes » lui a consacré :

Les liens en rapport avec :

1) Daniel ANDRÉ (fiche BNF) : https://data.bnf.fr/fr/12409066/daniel_andre/

2) Écholocation karstique :

https://alain-marc.fr/echolocation-karstique/

3) Mésozoîque Sinémurien :

https://alain-marc.fr/mesozoique-sinemurien/

4) Les chevaux bleus de Gavarnie : https://alain-marc.fr/les-chevaux-bleus-de-gavarnie/

5) La parabole de Liaucous : https://alain-marc.fr/2019/01/06/la-parabole-de-liaucous-premier-episode/

6) L’aventure du Grand Barrenc : https://alain-marc.fr/2017/06/15/laventure-du-grand-barrenc-1er-episode-le-projet/

7) Roland Pélissier : http://www.aquarelle-en-voyage.com/page-112162.html

http://www.aquarelle-en-voyage.com/page-112327.html

https://www.ladepeche.fr/article/2012/04/15/1331380-roland-pelissier-ou-la-speleo-chevillee-au-c-ur.html

8) Aven Noir : http://www.speleomag.com/2010/08/speleo-magazine-n%c2%b058/

9) L’aven aux Merveilles : https://alain-marc.fr/laven-aux-merveilles-alain-marc-carnet-dexploration-de-laven-noir-et-decouverte-des-communes-environnantes/

 

10) État de flow : https://se-realiser.com/le-flow/

11) La source bleue : http://www.aquarelle-en-voyage.com/2014/10/le-voyage-du-bleu-la-source-bleue.html

Lien des couleurs utilisées sur le motif pour traduire l’aragonite bleue de Malaval, ce sont les plus belles couleurs de chaque marque adaptées à ce travail (en cliquant sur leur nom vous arriverez directement sur leur référence catalogue où vous pourrez les commander) :

Bleu Winsor WN 

Bleu de Cobalt Rembrandt

Cendre bleue Sennelier 

Bleu outremer Blockx

Turquoise de cobalt clair Winsor et Newton

Vert Winsor (nuance bleue) Winsor et Newton 

Vert doré Winsor et Newton 

Ocre jaune Sennelier F

30 Responses

  1. gaullier jacqueline
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    Quel régal de te suivre dans la grotte de Malaval, tu nous fais découvrir un lieu et les trésors qu’il renferme. Tu nous prend la main, nous amène à l’aquarelle, à ce que l’on peut voir, mais aussi ce que l’on peut imaginer ou ressentir, à aller plus loin dans l’imaginaire, tout en étant rigoureux dans l’emploi des couleurs. Merci à toi. Cela me donne à réfléchir, c’est le but non ? et me pencher sur mon travail…je me sens bien modeste auprès de ta persévérance, tes connaissances et ta gentillesse. Mais quel bonheur de te suivre…
    A bientôt

    • Alain-MARC
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      Trop sympa Jacqueline, je te remercie de m’avoir suivi dans l’approche incertaine de l’aragonite bleue de Malaval ! Toi qui t’investis tellement dans ta peinture, qui es entrée dans ce « palais » menant à un véritable accomplissement créatif, tu ne sais pas combien je m’en veux de tant procrastiner, de perdre du temps en calculs et apprentissages si complexes que j’ai l’impression de piétiner alors que les peintures, sculptures et autres « perceptions » déjà « visualisées » dans mon esprit sont comme l’image à l’envers d’un monde de lumière qui se projetterait dans la chambre noire de mon être, tandis que lui cherche à s’échapper de sa propre obscurité pour mieux les saisir !

  2. Nicolas globe croqueur
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    Je partage entièrement le sentiment de Jacqueline vis à vis de son travail. Moi aussi, je me sens très très modeste dans mon travail, par rapport à tes cinq passions dans lesquelles tu t’investis tout autant et que tu sais relier : l’aquarelle / peinture / spéléologie, l’aquarelle / randonnées que je qualifierais presque « de l’extrême » , la varappe et le parapente. Merci de nous faire partager ces expériences.

    Nicolas.

    • Alain-MARC
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      Mais tu sais, ce ne sont pour moi que des « outils » ou des « moyens » pour accéder à autre chose de bien plus passionnant et intéressant ! Quant à l’aquarelle telle qu’elle est généralement pratiquée et enseignée (y compris pour les carnets de voyage, même si elle reste la plus facile et pratique solution pour aborder le visible), ce n’est qu’un « ticket » pour aller plus loin. Si je continue de l’enseigner moi-même c’est qu’il faut bien une « porte d’entrée » facile et accessible à tout le monde pour commencer de gravir un escalier dont elle n’est que la première marche. Elle ne m’intéresse plus en tant que telle (pas plus qu’en tant que moyen carnettiste, au sens où on l’entend généralement)… Il m’a fallu toute une vie pour m’apercevoir qu’aujourd’hui cela est dépassé, que l’acte créateur véritable est ailleurs, même si pour la plupart des gens c’est une sorte de Graal quand on réussit à en tirer quelque chose d’un tant soit peu « honorable ». Mais si je continue de m’en servir comme premier activateur d’un processus plus complexe (mon expérience de terrain en valant bien d’autres), c’est parce qu’elle reste la technique la plus simple, rapide et efficace pour entrer en connivence avec l’invisible qui se cache derrière les apparences du visible. En cela, la qualité de ce que je réalise m’importe peu, du moment que c’est autre chose que je vise. J’en reparlerai plus tard, je sais que cela t’intéressera, car tu fais partie comme Jacqueline des gens « qui voient plus loin que leur bout de papier » ! Aussi, l’aquarelle reste à mes yeux comme ce coinceur que je glisse dans une fissure pour y accrocher sangle et mousquetons : un moyen comme un autre de sécuriser mon ascension vers des horizons qu’elle ne peut révéler parce qu’elle restera toujours coincée dans sa fissure, mais auquel elle permet cependant d’accéder !

  3. gaullier jacqueline
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    oui je comprend bien tout cela…quelle chance nous avons de pouvoir partir, nous évader, avec notre peinture, avec plus ou moins de réussite, avec plus ou moins de maitrise, du moins en ce qui me concerne, mais avec beaucoup de bonheur. Le travail en extérieur avec toi m’a beaucoup aidé Alain. A bientôt, la suite….

  4. MICHELINE VAUDENAY
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    quel voyage !! merci Alain. Comme d’habitude tu nous fais découvrir des champs nouveaux. Puis-je faire une remarque sur ta vidéo ? Pourquoi rajouter de la musique quand on regarde les concrétions (les excentriques ? je crois), j’ai l’impression que cela m’enferme dans une vision qu’on m’impose alors que, simplement avec le bruit de l’eau et vos voix, je suis dans un univers dans lequel je peux éprouver des sensations. Mais cela n’est qu’un détail. . Pardon Alain de cette remarque.
    Continues à nous emmener loin du covid…. Nous en avons tant besoin. Que j’aime ce bleu !!

    • Alain-MARC
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      Oui, tu as raison Micheline, concernant la musique plusieurs fois dans la vidéo ! Mais je t’explique : c’est parce que j’ai utilisé pour ces séquences un premier montage réalisé pour mes amis spéléos où il y avait cette musique, car j’ai égaré les rushs originaux que je voulais monter pour vous sans la moindre musique sur ces séquences-là justement ! Quand je les retrouverai je referai ce montage, mais ce n’est peut-être pas demain la veille car il me faut fouiller parmi des milliers d’enregistrements dans plus de 500 dossiers répartis sur des dizaines de disques durs (voilà ce que c’est de ne pas classer en renommant les dossiers à la copie des cartes mémoires qui ne s’affichent que sous forme de numéros lorsqu’on finit de remplir plusieurs disques durs au lieu de regrouper un même thème sur un seul où il reste assez de place) !

  5. Daniel
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    Merci Alain, comme d’habitude tu nous fais cheminer dans ta démarche, j’ai lu et relu ton billet qui résonne en moi; je vais prendre un peu de temps pour réagir.

    Il existe des logiciels de catalogage pour photos et videos comme https://www.xnview.com/fr/xnviewmp/, as-tu essayé?. Ils permettent d’exploiter les métadonnées pour réorganiser les fichiers en les classant, j’ai fait ça pour 20 ans (50 000 photos) maintenant elles sont classées sans doublons dans des dossiers année/mois/an/jour, ça aide vraiment à les retrouver (j’ai utilisé rapidphotodownloader qui n’existe pas sur windows mais j’aurais pu le faire avec xnviewer (https://labo.pascot.ca/rpd:rpd)

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci beaucoup, Daniel ! Tu as raison, je vais me plonger dans l’utilisation de ces logiciels car c’est la pagaille dans mes disques dur, d’avoir presque toujours tout fait trop vite ne m’a pas réussi ! J’ai tout de même pu récupérer une partie de mes fichiers (j’ai noté sur un cahier où ils sont), et suis en train de refaire le montage audio un peu « plus propre » (bien que les conditions d’enregistrement étaient complètement aléatoires), j’en profite pour arranger 2 ou 3 choses qui buguaient un peu aussi, et espère remplacer demain ma vidéo par celle-là avec l’espoir que mes changements, même parcellaires, se verront un peu…
      Pour le reste (concernant ma démarche créative), je pense qu’en un premier temps elle n’intéressera que très peu de monde tellement elle est inclassable, ma quête « d’états de flow » (ce qui est différent des états de méditation ou autres moyens d’entrer en état de conscience optimale), ma recherche « d’inversion des processus temporels » pour « visualiser » mes peintures « finies » (et l’univers auquel elles appartiennent) à travers des exercices picturaux simples (au départ) associés (par exemple aquarelles de synthèse sur le motif en tant que « catalyseurs »), l’usage des techniques mixtes (et synthétiques) sur toile ou autre support à l’atelier pour créer un « support pictural » destiné à déclencher un processus cognitif numérique impliquant les réalités augmentées, virtuelles et mixtes, etc., restant parfaitement incompréhensible (et peut-être même imbécile) pour pas mal de monde ! Heureusement, je m’en fiche et fais mon chemin, on en reparlera…

    • CLAVE
      | Répondre

      Bonjour Daniel ,
      je vais regarder ta piste … Avec toutes les photos de voyage je ne sais plus comment les classer .
      A bientot peut etre
      martine

  6. Claudie
    | Répondre

    C’est magique! Merci Alain..
    Je vois que tu es toujours aussi passionné et aussi généreux. Je n’irai jamais sous terre contempler ce magnifique bleu mais c’est un bonheur de le découvrir avec toi…

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci à toi Claudie, tu verras à quoi me sera utile ce bleu, ce n’est que le début de l’aventure (la suite d’ici la fin de l’année).

  7. annie
    | Répondre

    Merci de nous transporter dans cet étrange et fantastique monde souterrain , voyage magnifié par votre perception d’ artiste, qui nous fait entrevoir dans l aquarelle plus qu un simple medium

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci à vous d’avoir compris que ce n’est (au moins pour quelques-uns – unes – et moi) qu’un simple moyen pour accéder à autre chose…

  8. Catherine RAISSOUNI
    | Répondre

    C’est magnifique, Alain et merci de ton partage généreux… en attendant cette « autre chose » dont tu parles avec envie 🙂

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Elle arrivera, Catherine, sois-en certaine, mais avant, il est très important que j’explique le caractère particulier de ma démarche créative, ce qui m’y amène et ce par quoi je peux y accéder. Ce n’est qu’en comprenant cela qu’on peut en retirer un bénéfice et comprendre une quête pouvant donner un sens à la vie,

  9. CLENE
    | Répondre

    Passionnant ce monde souterrain , tellement magique ces concrétions bleues’ blanches .merci de nous faire participer dans cette merveille.

  10. Althéia
    | Répondre

    Passionnant et féérique !!! Un grand merci à toi de nous faire partager ton travail, ta passion et ces merveilles de la nature.
    Amicalement

  11. Alain-MARC
    | Répondre

    Si je m’autorise le résumé ci-dessous en rapport avec ce billet, c’est qu’il contient ma réponse au commentaire (copié également ci-dessous avec son autorisation) que Marie-Agnès m’envoie directement par e-mail, car, comme beaucoup d’entre-vous, elle n’a pas osé le publier publiquement, et que ce qu’elle me dit rejoint presque point par point nombre d’autres e-mails semblables que vous m’avez envoyé à ce sujet, la réponse que je lui fais pouvant intéresser plusieurs d’entre-vous.
    Message de Marie-Agnès :
    « > Je viens de m’octroyer un moment « hors du temps » en visionnant le « cadeau » que tu nous fais.
    > Merci de nous avoir emmené avec toi dans ce magnifique voyage au centre de la Terre (on pourrait presque dire, au milieu de l’Univers, tellement c’est fabuleux cette création), hors du temps, de ce temps actuel, si moche.
    > Pour avoir fait un tout petit peu de spéléo et visité quelques grottes, oui, je sais que l’on est transporté dans un autre monde, on reste sans voix devant ces merveilles de la nature, on se demande comment cela peut être possible.
    > Bien entendu, je suis loin de comprendre tout ce que tu peux vivre intérieurement, ta quête est si profonde, mais je peux imaginer quand même.
    > Pouvoir se servir de l’aquarelle comme « véhicule » pour essayer de transmettre ce que tu ressens, que de chemin à parcourir !…. Malheureusement, je pense que cela me sera inaccessible car cela nécessite un travail sur soi-même, une volonté d’accéder à quelque chose qui n’est pas à la portée de chacun et actuellement, je ne suis pas disponible pour une telle « exploration ».
    > Toutefois, je vis avec émotion les messages que tu as la gentillesse de nous réaliser »
    Ma réponse, qui peut vous être également utile si vous lisez ces lignes (la réflexion et l’échange faisant la raison d’être de ce blog) :
    « Merci à toi, Marie-Agnès,
    Déjà, parce que tu fais partie des rares personnes qui m’ont manifesté leur intérêt pour cette publication (compte tenu du grand nombre de newsletters envoyées, j’en profite pour remercier mentalement toutes celles qui l’ont regardé, visionné les vidéos, et mieux, m’ont laissé leur commentaire en bas de la liste des retours, remarques, avis et points de vues en dessous de l’article), publication pourtant faite pour apporter un moment (sans aucune arrière-pensée de quelque profit que ce soit) qui puisse être non seulement agréable et divertissant pour les autres, mais surtout d’utile pour aborder une réflexion globale et essentielle qui est celle du sens qu’on peut donner à sa vie. Ceci sans vouloir me poser en « donner de leçons » ou moraliste, mais simplement pour partager ce qui me réussit et fait du bien, et qui peut également profiter à autrui même d’indirecte façon.
    Ensuite, parce que tu as compris que cette chose « unique » ou très rare vers laquelle j’ai été grâce à mon ami Daniel André (et que j’aurais pu parfaitement garder pour moi seul) est non seulement infiniment précieuse, mais se mérite au bout d’efforts et de prises de risques qui sont bien réels, d’autorisations difficiles à obtenir, et de contraintes multiples (à commencer par une organisation sans failles, ne serait-ce que dans la gestion et le transport de tout mon matériel d’enregistrement, de peinture, etc.).
    Enfin, parce que le plus précieux dans cette expérience est bien le partage de mon processus d’inspiration permettant de comprendre les origines du développement créatif qui suivra, et que d’autres peuvent appliquer également en l’adaptant à leur propre personnalité.
    Ces bases qui peuvent être utiles à tout le monde (quand on en a bien compris le fonctionnement) à partir même du fond de son appartement ou de son jardin, pourvu qu’on ait assez d’implication, d’imagination et de volonté, ont à mes yeux infiniment plus de valeur que l’aventure en elle-même, et cela je te remercie aussi de t’en être aperçue !
    Alors, ne t’inquiètes pas si tu penses ne pas y parvenir toi-même un jour : je te redis l’adage bien connu « tout vient à point à qui sait attendre », et la preuve que tu es en route dans la bonne direction est que tu as conscience des nécessités premières liées à cette transformation, parce que cette prise de conscience projette dans l’avenir les ondes nécessaires qui te reviendront un jour, quand, davantage disponible pour t’y consacrer, tu pourras y travailler plus librement et en récolter les fruits. »

  12. Jean
    | Répondre

    Merci Alain , cadeau !!! Noêl avant l’heure …A bientôt Jean

  13. Nicole Guenin
    | Répondre

    Je ne sais par quel miracle j’avais quitté Fontenay sans bouger et comment je me suis retrouvée assise sur ma chaise sans m’en rendre compte! atterrissage un peu brusque d’ailleurs car j’étais dans un autre monde , à la fin de ton montage que tu estimes moyen, mais que j’ai trouvé tellement spontané que je pense qu’il avait d’autant plus de force.
    A l’instar d’Agnès,je vais t’adresser un mail personnel où je te dirai tout ce que j’ai ressenti profondément et ce que cela a déclenché comme réflexion chez moi et ce serait difficile pour moi de faire un commentaire public et qui serait probablement lassant pour beaucoup. En tout cas, je réfléchis à l’achat d’un casque de réalité virtuelle (c’est bientôt Noël) puisque ce genre d’expédition ne m’est pas possible. A tout à l’heure. Bises

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Nicole ! Si tu t’es promenée dans la 2ème vidéo en la manipulant avec la souris tu as déjà une idée de l’univers « 360° » . Pour le casque, attends un peu, car je vais tester un système simple de casque bon marché qui devrait marcher avec les smartphones de dernière génération (je suis en train de changer le mien car ce système ne marchait pas avec l’ancien qui arrive par ailleurs en bout de course sa batterie étant inefficace).
      Si non, si tu as un compte Facebook, la plus récente version d’Oculus Quest (la « 2 ») va sortir bientôt pour 350 €. Je pourrai te donner quelques conseils par e-mail car il faut aussi prévoir un petit budget annexe pour plus de confort dans son usage, mais c’est incontestablement le casque de VR actuel le plus accessible par rapport à ses immenses possibilités. Après la première prise en mains et un petit apprentissage très facile tu pourras par exemple te promener dans le monde entier comme si tu y étais, aller dans l’espace (les expériences de séjour dans la station spatiale de l’ISS te donnent une impression incroyable d’apesanteur en te déplaçant dedans – images réellement tournées en 360° par les astronautes -, tu iras au fond des océans, dans la jungle au milieu des animaux sauvages, sur les parois les plus inaccessibles des montagnes avec les meilleurs alpinistes, etc. Tout cela sans bouger de ton fauteuil (une chaise d’ordinateur pivotante est mieux pour regarder derrière, au dessus de toi, par terre, etc.), je pourrais t’en parler des heures, c’est l’un de mes outils de travail…

      • martineC
        | Répondre

        Bonjour Alain et merci pour ce nouveau voyage autour du bleu ( celui- là est admirable ) dans des circonstances fortement inhabituelles sous la terre . Personnellement je ne sus pas une passionnée mais c’est avec une grande curiosité et plaisir que je t’ai suivi sans avoir cette impression d’enfermement bien au contraire .
        Continues à nous emmener hors des frontières du réel .

        Je suis très curieuse et intéressée de tes conseils sur l’acquisition et l’utilisation d’un casque VR . Tiens nous au courant , et peut être un atelier verra peut être le jour ou un stage pour initiation .
        A tres bientôt . Martine

        • Alain-MARC
          | Répondre

          Merci pour ton commentaire, Martine,
          Je reviens vers vous dès que possible pour reparler de tout cela car c’est passionnant, d’autant plus que nous avons pris un énorme retard par rapport à d’autres nations, certaines d’entre-elle et leurs artistes étant déjà très avancés dans ce domaine…

  14. claudine PUCELLE
    | Répondre

    Merci infiniment pour ce reportage exceptionnel, un rêve une envie de chercher ce bleu magnifique!
    Je viens de vivre un moment unique dans ce contexte si compliqué
    Merci de faire partager ces moments extraordinaires
    Claudine

  15. Elizabeth
    | Répondre

    Merci, Alain, pour ce « bleu cosmique intérieur » et ces superbes coralloïdes. Tes prouesses physiques et tes démarches créatives m’épatent toujours, moi qui ai déjà du mal à ouvrir la « porte d’entrée »!!

  16. gilbert le goff
    | Répondre

    Merci Alain de nous guider dans cette aventure qu’est la découverte de la lumière souterraine, merveilleux cadeau que la terre recèle
    et que des passionnés comme toi et tes amis spéléos s’ingénient à nous restituer. Je continue ainsi à m’émerveiller de ce que l’univers nous offre la joie d’une ouverture de la conscience à ses richesses universelles.
    En attendant de reprendre les pinceaux et les couleurs en ta compagnie, amical kenavo…sans masque ! Gilbert
    Mes amitiés à la maîtresse de maison.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Un grand kenavo à toi aussi et à ton épouse, à + pour d’autres aventures !

  17. dr abidi
    | Répondre

    bon article

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Dr !

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