L’aventure du Grand Barrenc 1er épisode : le projet.

Alain MARC, peinture sur papier, détail.

Voici ce dont rêve tout spéléologue en quête de découverte souterraine : l'apparition dans le faisceau de sa frontale, au cœur de la nuit karstique, de plaques et concrétions d'aragonite surgissant de la pénombre, mystérieuses, paraissant flotter au-dessus de la roche, légèrement bleutées par la lumière des LED...

Non, ce n'est pas une photo, mais l'une de mes petites peintures acryliques réalisées il y a quelques années déjà, pour mon "Aven aux Merveilles, Carnet d'exploration", que je l'ai simplement filtrée en bleu nuit dans l'un de mes logiciels de retouches d'images !

Hors, ce n'est pas à l'Aven Noir ("L'Aven aux Merveilles") que je vous ai donné rendez-vous aujourd'hui, mais au Grand Barrenc, une sorte d'autre "Aven Noir" aussi impressionnant par le puits principal donnant dans sa Grande  Salle, tout aussi sauvage, énigmatique, entité à part entière du spectaculaire et désolé plateau de Périllos entre Aude et Pyrénées-Orientales.

Je vous invite à m'y suivre en compagnie des spéléologues du CAF de Perpignan et de quelques autres camarades, avec ce premier petit reportage vidéo qui vous présentera son environnement et le contexte de mon projet le concernant. Mais vous découvrirez dans mon prochain billet la suite de cette belle aventure (en même temps que le résultat de mon projet), et, pour les septiques qui regardent mes "expériences" en les assimilant à nombre d'autres processus d'aide à la créativité (fort intéressants certes, mais qui n'ont rien à voir), un petit résumé de ce qui différencie ma démarche de ceux-là.

Je précise dès à présent, que ce qui m’intéresse ce sont les mécanismes, les processus de la création de mes "produits picturaux", et non « l’esthétique », c'est-à-dire l’évaluation de la peinture (qu'elle soit simple pochade à l'aquarelle ou toile élaborée de plus grand format), ou son effet sur le public.

Et surtout, pour qui ne connaît  ni ma démarche ni mon travail, ne pas mettre en rapport le contenu du produit «avec de supposés fantasmes inconscients » !

En attendant, enfilez casque et baudrier, allumez vos frontales, et suivez-moi (pardonnez la mauvaise qualité des enregistrements audio de plein air, la protection anti - chocs de mes caméras ne permettant pas l'usage d'une bonnette pour atténuer celui du vent), regardez la vidéo ci-dessous, quant à la suite de cet article, elle est ici :

7 Responses

  1. Jean francois vermote
    | Répondre

    Merci pour ta participation au rassemblement et à cette parenthèse poétique et reposante que tu as provoquée au milieu du tumulte du rassemblement, un instant magique !

    A bientôt,

    jf

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci à toi, à vous tous, Jean-François, car si ce fut une réussite c’est aussi grâce à vous, à votre soutien, à votre enthousiasme, à votre accompagnement (vu l’entraînement qu’il me faut faire pour rattraper votre niveau), mais c’est cela l’esprit d’équipe, une belle illustration de « l’esprit CAF » !

  2. Nicolas.
    | Répondre

    Excellent! Tu vas jusqu’au bout de ce que tu entreprends, comme d’habitude.

  3. […] Vous m’accompagnez vraiment grâce à ma caméra embarquée à travers la vidéo qui suit comme si vous étiez à ma place (toute notion de perception spatiale, de risque, et d’effort mise à part) dans la découverte de ce gouffre mythique du plateau de Périllos, et vous partagez l’expérience picturale que j’y réalise, dont je vous ai présenté le projet dans le billet précédent. […]

  4. […] beaucoup d’expériences passionnantes et peu communes (comme la « Parabole de Liaucous », « L’aventure du Grand Barrenc« , etc.), des expositions de tous niveaux (comme la dernière du Musée […]

  5. […] à voir dans le même esprit « L’aventure du Grand Barrenc » : https://alain-marc.fr/2017/06/15/laventure-du-grand-barrenc-1er-episode-le-projet/ […]

  6. […] « L’aventure du Grand Barrenq », la descente en spéléologie dans un gouffre exceptionnel pour y réaliser des aquarelles du grand puits, résultat final : une peinture sur kraft et une toile informelle évoquant la fusion de l’eau et du feu, allusion à la lumière d’un soleil incandescent éclairant les eaux sombres des mers Jurassiques. […]

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