Peindre l’invisible, ou « Les Esprits de la Terre »

								 	La descente vers le balcon de verdure suspendu dans le gouffre.
La descente vers le balcon de verdure suspendu dans le gouffre.

J’ai réussi à les voir, et les ai même dessinés !

Déjà, j’avais le sentiment intime d’une perception d’entités de la dimension de Gaïa lors de mes descentes au plus profond du gouffre de l’Aven Noir pendant son exploration aux côtés du spéléologue Roland PÉLISSIER (voir « L’Aven aux Merveilles »), mais c’est à la rencontre d’esprits étranges, à la présence subtile (quoi que forte et rassurante), invisibles à l’œil profane ou incrédule, que je vous invite aujourd’hui…

Qui plus est, dans un endroit extraordinaire !

Derniers mètres avant d'arriver sur le balcon de verdure du Tindoul (ou gouffre) de la Vayssière

Maintenant, pour vous faire partager au plus près cette nouvelle aventure picturale hors sentiers battus, je vous emmène (« comme si vous y étiez » grâce à de nouvelles caméras qui vous permettent de me suivre en immersion totale), dans la descente vertigineuse du puits, et ensuite, dans ma peinture au contact des génies du lieu.

Voici la vidéo entière de ma descente dans le gouffre (ne vous inquiétez pas si ça bouge beaucoup, cela s'arrange nettement dès que je m'installe pour peindre), et ma rencontre avec les Esprits de la Terre (vous pouvez vous mettre plein écran et en haute définition, c'est beaucoup mieux !).

Pour commencer, c’est l’émerveillement provoqué par cet incroyable balcon où je me suis arrêté pour peindre, sorte de jardin sauvage où nulle pollution n’est jamais venue, suspendu entre le bas du puits et la bouche béante du porche plus profond se dégageant des ténèbres.

Une sorte de mini forêt vierge, où la musique du vent suivant la lumière se mêle au piaillement des oiseaux nichant dans les parois, initiatique symphonie qui vous amène avec votre peinture jusqu’au moment indéfinissable où les Esprits de la Terre se manifestent à vous, se rendant même visibles si vous êtes patient.

Le balcon sauvage débordant de chlorophylle où je me suis installé pour peindre, au milieu des fougères et de la mousse.
Très bien placé pour peindre, je domine la scène pour assister à l'extraordinaire spectacle des jeux de lumière sur un décor "Julevernesque" !

Un lieu insolite où nul spéléologue ne s’arrête, attiré par l’appel des profondeurs.

Vous, vous êtes là avec un projet dans la tête, et le doute qui vous envahit, lorsque, au bout de plusieurs heures de peinture vous n’avez décelé aucune présence mystérieuse, rien vu d’autre que les jeux de lumière se réfléchissant jusqu’à la voûte, spectacle pourtant magnifique, fascination supplémentaire ajoutant à la magie des lieux….

Mais soudain, alors que vous les cherchiez en vain, c’est eux, tout d’un coup, qui apparaissent : ils vous observaient depuis longtemps avec une telle intensité, une telle intimité, que vous vous sentez nu devant votre feuille de papier quand vous les apercevez.

Et vous vous trouvez si pauvre de connaissance de l’invisible, que vous vous demandez comment se fait-il que notre civilisation soit arrivée à un tel degré de science et de technicité, au point de perdre les liens profonds avec les forces intelligentes et secrètes de la nature, qui ne cessent pourtant de nous quémander sagesse, respect, et bienveillance à leur égard.

Le premier gnome tel qu'il m'est apparu en train de m'observer depuis le haut du pierrier d'effondrement...
Et tel que je l'ai dessiné avant qu'il ne disparaisse, se fondant à nouveau dans le rocher qui l'incarnait... Il avait la particularité tout à fait surprenante de deux visages superposés qui pouvaient regarder dans des directions différentes sans même que les yeux aient à bouger !

J’en dessine trois, très vite, hypnotisé par l’insistance de leur regard.

J’en devine d’autres, mais n’ai pas le temps de les dessiner, ils ont déjà disparu, profitant de l’heure qui tourne et de la lumière qui change…

Rencontre émouvante, je n’y croyais pas trop en descendant ici !

Celui-ci, tout à fait étrange, paraissait guetter le sentier de descente vers la rivière souterraine. On aurait dit qu'il allait bondir, ramassé sur lui-même, et sans me regarder ils savait que je le dessinais, car il a esquissé une sorte de sourire qui me parut bienveillant et complice...
Celui-là surveillait l'accès aux grandes strates sous le porche. J'ai essayé dans la vidéo de reproduire son œil trouant la pénombre qui me regardait "en coin" sans y faire mine, un peu comme certains oiseaux qui vous observent sans bouger la tête !

L’objectif est atteint au centuple de mes espoirs : d’abord, une aquarelle de l’instant » pour m’imprégner des lieux, « peinture mémoire », banale s’il en est, comme une page de carnet de voyage, mais sans plus, ensuite, les deux aquarelles de la projection à plat des deux perceptions semi-sphériques (à 180°) de ce que je vois des deux côtés de mon plan sagittal, travaux d’étude également basés sur l’instant, mais que je devrai adapter et numériser pour réaliser en atelier la grande aquarelle virtuelle spatio-temporelle sphérique (puisqu’on pourra en la « visitant » se retrouver « à ma place » selon la perception et l’interprétation que j’avais des lieux au moment de ma peinture sur le motif, sonorités comprises).

Enfin (et c’est là le miracle), trois des Esprits de la Terre (certainement des gnomes gardiens ou vigies de l’entrée du sanctuaire de la rivière souterraine du Tindoul de La Vayssière) dessinés avant qu’ils disparaissent tour à tour, que je vais inclure dans la future grande aquarelle virtuelle sphérique (sans oublier leurs yeux et leurs sourires complices).

Ma première aquarelle en arrivant sur les lieux : un banal travail de capture de l'instant, comme on en fait en carnet de voyage.
Celle-ci est beaucoup plus importante : c'est la perception en perspective sphérique de tout mon environnement situé derrière mon dos, à droite, à gauche, en dessous et au-dessus de moi. Et même si elle ne paie pas de mine et paraît complètement déformée, c'est ce que je vais ensuite en faire en la vectorisant dans l'espace, qui va me faire passer de la surface "plate" du papier à la magie d'une bulle virtuelle, où, par les miracles du numérique, on va pouvoir "entrer" littéralement dans le champ tridimensionnel du tableau, sans illusion d'optique, véritable rêve devenu réalité !

Il me reste à présent, partir à la rencontre des Esprits de l’Air, entreprise bien plus complexe et exigeante pour laquelle je m’entraîne aussi depuis longtemps, mais que je ne tenterai pas tant que les conditions météo et aérologiques ne seront pas optimales.

Je reviendrai plus tard sur la raison d’être de ce travail aquarelliste si différent de celui de mes confrères et amis, car outre la part d’études de base et de sources d’inspiration qu’il constitue pour la création de mes peintures sur toile amplifiées par Réalité augmentée, c’est tout un pan de notre imaginaire poétique que je souhaite réhabiliter en puisant dans nos ressources créatives ancestrales, afin d’inventer une passerelle entre les techniques picturales stables de la tradition appartenant au passé, et celles du futur, qui sont en permanente évolution.

Là, vous êtes aussi avec moi, mais cette fois, vous pouvez vous déplacer dans la vidéo en la faisant bouger avec la souris de votre ordinateur (je vous conseille de vous mettre plein écran et en haute définition, et si vous avez un casque de réalité virtuelle c'est encore mieux : allez sur Youtube retrouver ma vidéo, et pendant 1 minute vous y serez vraiment) !

Peu importe que je sois en décalage par rapport aux grands principes de l’art contemporain, ou envers les courants à la mode qui n’apportent pas toujours quelque chose de nouveau à notre besoin d’émerveillement : c’est de la solidité et de la beauté de cette passerelle que dépendra le passage des valeurs fondamentales que nous ont léguées les plus belles pages de l’histoire de l’art, et la transmission des idéaux qui réduisent à néant l’amoindrissement.

Le prochain billet sera consacré à ma future grande aquarelle dématérialisée et sphérique des « Esprits de la Terre », véritable condensé de tout ce travail de création en milieu souterrain, et au très intéressant évènement extérieur dans lequel elle va s’inscrire « Tindoul-5D-2023 » tout à l’initiative et à la compétence de Bernard Benoît de COIGNAC et au Spéléo-club MJ de Rodez dont l'animateur principal Bernard PIART, est également une importante figure de la spéléologie.

À présent, je vous invite à découvrir ce que donne l'aquarelle dématérialisée et sphérique des "Esprits de la Terre" dans le billet suivant !

21 Responses

  1. Kuntzer Jacqueline
    | Répondre

    Tu es vraiment un phénomène !!! Chapeau!
    Bises

    • Alain-MARC
      | Répondre

      En fait, Jacqueline, ce que je raconte et explique là, n’est qu’une toute petite pièce d’un puzzle que je reconstitue jour après jour pour aboutir à ce rêve d’une peinture « absolue », partagée et universelle, que nous pourrions parcourir en se l’appropriant tout en restant chacun chez soi sans que cela coûte le moindre centime à qui pourrait s’en « nourrir » ou la partager à son tour.
      Apporter un instant d’émerveillement, d’évasion et de bonheur, en gommant les différences de cultures et de classes, de richesses, de santé ou d’intelligence qui redonne du sens à la vie.

  2. Marie
    | Répondre

    Oui, Alain Marc, moi aussi, dans la nature (mais sans tes exploits physiques), je rencontre parmi les pierres, les rochers, la végétation, des sculptures, des tableaux, des formes intéressantes où je me dis que l’art est dans la nature et que c’est notre regard qui en « fait œuvre ».
    Qui n’a pas regardé les nuages évoluer dans le ciel, alors qu’on est couché dans l’herbe, chacun y voit quelque chose de différent, c’est notre vécu, ,notre sensibilité qui apparait alors.
    Mais, ma sensibilité, mon vécu, ne m’ont pas encore amenée là où tu en es.
    Juste une remarque: tu ne parles pas (pas encore…) de la forme blanche, lumineuse, au-dessus de toi, (pendant que tu peins) qui est cette ouverture expressive et bienveillante vers le ciel. Je n’en dis pas plus. C’est ma « vision ». Tu me diras… peut-être…
    Nous te suivons toujours.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Tout à fait d’accord, Marie ! Quant à la forme blanche, tu vas être bien déçue mais je pense que tout simplement je n’avais pas bien nettoyé l’objectif de la caméra ! C’est du matériel si fragile que si on essuie mal les gouttes qui y tombent dessus, ce qui n’apparaît pas sur l’écran de contrôle peut devenir gigantesque au final.
      …À moins que je l’ai bien réellement bien nettoyé et que ce soit mon ange gardien ou un tutélaire protecteur qui se manifeste de la sorte ?

  3. Janine Figuière
    | Répondre

    C’est cet INVISIBLE justement qui me fait me lever le matin.
    Merci d’en parler déjà….. Mais surtout la MERVEILLE : arriver à « PEINDRE L’INVISIBLE »…..
    J’ai vraiment de la joie. MERCI pour ce réveil de « joie ».
    OUI, j’ai vraiment envie de peindre l’INVISIBLE.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, Janine, l’Invisible, nous baignons dedans, et rares sont les gens qui en ont vraiment conscience ! Mais avoir cette sorte de discernement qui n’aille ni vers une dérive irrationnelle (au sens de croyance), ni marginale (de quel ordre que ce soit), en restant dans le cadre de nos connaissances scientifiques actuelles n’est pas une chose facile, ce qui rend encore plus « merveilleuses » ces expériences au milieu de notre ignorance.
      Personnellement, si je crois que des pistes très intéressantes nous amènent dans le domaine scientifique du côté des processus de « l’inconscient », du psychisme et du pouvoir de l’imagination dont « l’occurrence simultanée d’événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit » (comme disait Carl Gustav Jung à propos des synchronicités – encore que dans le cas des « Esprits de la Terre » ce ne soient pas des synchronicités mais des « réponses » à des intentions).
      Cependant, je serai de par mon vécu personnel d’accord avec lui sur le fait que je considère ces évènements – et par transposition la « manifestation des « Esprits de la Terre » dans le cas qui nous concerne ici -) comme liés par le sens et non par la cause (qui seraient une réponse de « l’univers » à un besoin conscient ou inconscient). Ce concept crée donc une connexion entre l’esprit et la matière, entre psyché et le monde extérieur, qui peut rendre « visible » l’invisible. Raison pour laquelle j’essaie d’avoir le plus de rigueur et d’objectivité possible dans la perception que j’ai des « univers parallèles » en les interprétant de la façon la plus poétique et créative qui soit, la plus « régénérante » pour nous en tout cas, avec la certitude que c’est le chemin personnel que nous avons parcouru qui rend les choses plus faciles, plus évidentes ou pas.

  4. micheline vaudenay
    | Répondre

    heureusement que tu y vas, car tu ne m’emmèneras pas dans ce lieu !!! Mais on marchant seulement en forêt on doit pouvoir faire les mêmes expériences, non ?
    Une question : pourquoi les « esprits de la terre » ont-ils un visage humain ? d’un homme en général ? Peindre en mettant ça et là des « figures humaines », cachées, c’est un peu trouver des formes aux nuages, non ? Est-ce qu’ainsi on ne donnerait pas du grain à moudre à ceux qui ont eu des « apparitions » surnaturelles et religieuses ?Une petite crainte quand même : peindre l’invisible ne va-t-il pas être corrompu par ceux qui y mettront, cachées, des représentations imaginaires pour conforter leurs croyances, sans aucun lien avec la réalité ? Mais, qu’est-ce que la réalité ?
    Oh la la !! Alain tu m’emmènes dans des questions qui dépassent mon faible entendement. J’attends tes prochaines visions (LOL).
    Merci de m ‘avoir fait rêver.

    • Alain-MARC
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      Oui, la question est là, Micheline : – qu’est-ce que la réalité ? Et les « Esprits du monde » (terre comprise), tu peux effectivement les trouver partout. Vois ce que je réponds à Janine pour ce qui est de notre « objectivité ».
      Ceci dit, le plus difficile est de faire la distinction entre le fruit de notre imagination et la vision d’une « présence réelle » tout autre, un peu comme lorsqu’on a l’impression que quelqu’un est derrière soi, et que lorsqu’on se retourne il y a vraiment quelqu’un. Ici, l’intuition de la présence est confortée par la vision d’entités qui ne sont pas seulement le fruit de l’imagination, mais de « réalités » perceptible dans une sorte de « double vision ». Quant aux visages « humains, même si c’est la forme la plus facile à identifier, lis bien ce que j’écris en dessous du premier « gnome » : il a un double visage, celui d’en dessous n’ayant rien « d’humain », quant au deuxième c’est plutôt sous forme d’une sorte d’animal que je l’ai vu, avec une patte se dégageant de la roche sur laquelle il faisait semblant de sommeiller… J’ajoute qu’il y avait aussi beaucoup de plantes d’une réelle beauté qui n’avaient aucune physionomie humaine, qui me « parlaient », et que je n’ai pas eu le temps de les dessiner !

  5. Pascale Liszewski jung
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    Quel monde féerique et magique . Comme je te comprends. Je rencontre souvent de telles créatures dans les forêts. Il ne faut pas effectivement sous estimer les pouvoirs de cette nature. Tu sais tout de même que l’Islande, nation encore bercée par ses fameuses « sagas », légendes emplies d’elfes et de trolls est je crois le seul pays occidental à avoir devié le trajet de sa nationale 1 ( il n’y en a qu’une) . Il fallait contourner une montagne qui habrite des elfes !!! Surréaliste chez nous ! Cette étape dans cette nature non altérée est fantastique par la largesse de la palette des verts. Merci pour ce voyage

    • Alain-MARC
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      J’espère qu’un jour, on pourra monter un groupe motivé pour aller à la rencontre picturale de ces entités invisibles !
      En attendant, toi comme moi (et quelques autres, heureusement),continuons notre quête du toujours beau et vrai !

  6. greffioz jean
    | Répondre

    Agréable moment en compagnie des gnomes et autres gardiens du Temple . J’attends la suite avec envie lorsque tu rentreras dans le gouffre à la rencontre de Gaia ! A bientôt Alain .

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Jean, il est vrai que c’est une belle aventure ! Je ne sais maintenant quand je vais faire la partie « rivière souterraine », car c’est maintenant celle des esprits de l’aire que je vais entreprendre dès que la météo le permettra. Pour ce qui est de Gaïa, je crois l’avoir rencontré plusieurs fois quand je participais à l’exploration de l’Aven Noir (l’Aven aux Merveilles » bien plus profond et grand), il y a presque 20 ans bientôt, c’était vraiment magique (j’en parle un peu dans mon livre), mais tout à fait inexprimable tellement ce genre de choses paraît exagéré et incompréhensible pour qui ne l’a pas vécu (évènements simultanés tout à fait incroyables, lumières et bruits à priori inexplicables, synchronicités, décalages temporaires complets, etc.)… à bientôt, pour la suite, qui reste le plus gros du travail !

  7. Marie Agnès M
    | Répondre

    Merci Alain pour la découverte de cet « autre monde » (sans risque pour nous puisque devant notre écran), mais tu as la grandeur de coeur et d’âme de nous le faire partager, même la musique du montage nous transporte et nous avons l’impression d’être avec toi.
    Est-il possible de pouvoir nous indiquer le titre, les références de cette musique, qui a une vibration particulière ? Merci pour tout.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Agnès, je suis content que la musique te plaise car c’est moi-même qui l’ai composée (clavier synthétiseur). Ce n’est d’ailleurs qu’un extrait très court de mon « Autre monde », un morceau en 4 parties qui est inachevé (j’y ai encore beaucoup de travail pour en tirer quelque chose qui me satisfasse vraiment), mais dont les séquences terminées correspondent bien aux impressions et vibrations dans lesquelles j’étais plongé. Ce qui me manque le plus c’est le temps pour finir tout cela, mais si j’y arrive je vous le mettrai sur le blog (au moins une des quatre parties) sur le blog, que vous pourrez télécharger librement.

  8. Marie Agnès
    | Répondre

    Merci Alain. Je ne savais pas que tu avais cette « corde de plus à ton arc »… mais qu’est ce que tu ne sais pas faire ? Dans l’attente prochaine de découvrir une première partie de ton œuvre… Bises.

  9. Dominique
    | Répondre

    Que je suis heureuse de ton contact avec les Etres de la nature , c’est tout ce que tu es a l intérieur qui a permis cela = générosité , amour, tendresse, joie de la créativité …Merci de nous le partager et d’imager ce que je peux parfois furtivement ressentir = cela va m’inciter a une attention plus légère en meme temps plus profonde et sans attente .j’aurai envie de dire que tu as fait de la méditation immersive , merveilleux . tendresse .Dominique

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci pour ton commentaire, Dominique, c’est certes un grand bonheur de ressentir des choses comme celles-là, mais en même temps on se sent tellement en décalage avec les gens (en général) qu’il n’est pas évident d’en parler comme d’une réalité et de passer pour un fou ou un illuminé, heureusement qu’il existe la dimension poétique et romanesque pour se réapproprier et partager cette dimension de la vie, ce genre d’expérience restant au stade de paréidolies pour les uns, un peu plus pour les autres.

  10. WERCK Isabelle
    | Répondre

    Bravo, Alain, merci pour ce partage d’une aventure spéléo-aquarellesque si inspirée ! La musique est très adéquate et tes aquarelles très lumineuses, très révélatrices dans leur simplicité. Au fait, il m’a semblé apercevoir un gnome de plus, à 8’42 de ta première vidéo, qui rit enter deux troncs de petits arbres… J’ai été très heureuse de pouvoir virtuellement descendre avec toi dans ce gouffre enchanté. Très bonne continuation, avec mes amitiés, Isabelle

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Ah, oui, Isabelle, on dirait effectivement qu’il y en a un, mais je le vois à 8 secondes (pas minutes)!
      Pour la musique j’ai un peu honte à côté de ce qu’est vraiment la musique, mais bon je travaille toujours sur ce morceau, je finirai pas en tirer quelque chose qui n’écorche pas trop les oreilles, faute de faire mieux (surtout que chez moi, c’est totalement intuitif, j’ai tout à apprendre) !
      à bientôt pour la suite,

  11. lily couleurs
    | Répondre

    moi qui vit en deux dimensions comme le peintres japonais j’ai l’impression de pénétrer dans un pays magique, différent et d’une grande beauté !

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Lily, là ça commence à correspondre à peu près à ce que je veux, mais je vais améliorer tout cela car il y a moyen de faire bien mieux…

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