Quand je disais lors du dernier article (bien lointain déjà) que le temps passe vite, je ne croyais pas aussi bien dire : je n’ai pas eu une minute pour partager avec vous les mille découvertes accumulées depuis, complètement déconnecté du monde par cette « horloge des temps modernes » que j’évoquais la dernière fois !
Alors, bientôt des nouvelles fraîches, pour vous retrouver à nouveau (au moins par Internet), et fuir tous les côtés absurdes de cette rentrée si particulière, pour évacuer la drôle d’impression d’être tous pris pour des imbéciles (je ne parle pas là du « Covid 19 » mais de tout ce qu’il entraîne comme comportements débiles du genre mettre une bande-son de supporters chantant et hurlant à tue-tête pendant la diffusion télé de matchs de foot dont les stades sont vides), enfin, pour vous projeter dans un avenir proche plein de surprises.
Je l’ai préparé pour vous cet été (en plus des stages de juillet – août) afin qu’il soit exceptionnel (cet avenir proche, réservant de temps en temps sa part d’enchantement avant de poursuivre sans doute cet hiver les téléateliers et leur wiki), et ce sont ces instants de nature sauvage, presque inconnue des aquarellistes, le produit de ces moments d’atelier si éloignés des pratiques habituelles, que je partagerai avec vous prochainement.
Pour vous en donner une idée, voici quelques photos qui vous apporteront au moins la certitude de m’accompagner dans des aventures magiques hors des sentiers battus de l’aquarelle, et des thèmes classiques de création :
Vous me suivrez par les airs comme si vous étiez à mes côtés (vous verrez, c’est impressionnant), à la recherche de choses insolites dont certaines ne peuvent bien s’apercevoir que du ciel, comme cette cazelle caussenarde perdue dans la campagne…
Vous me retrouverez dans des voies vertigineuses vous délivrant des points de vue à couper le souffle, qui vous permettront d’arriver près de sujets inaccessibles autrement…
Ou au fond de gouffres paraissant insondables (rien à voir avec les « grottes touristiques »), où vous attendent de véritables merveilles particulièrement difficiles à approcher, aux couleurs naturelles inimaginables, fruits de l’alchimie de la terre, de l’air et de l’eau, qu’aucun peintre avant vous n’a eu l’occasion de découvrir…
Vous irez aussi plus simplement sur des sentiers peu connus, découvrant des endroits si étonnants qu’ils vous feront oublier les grands voyages : une atmosphère magique, où peindre est un privilège, pour ne pas dire un luxe rare…
De même, vous partagerez quelques-unes de mes plus récentes créations « immatérielles », comme cette sculpture virtuelle en hommage à mon père que vous pourrez peut-être visualiser spatialement par les prodiges de la Réalité Augmentée en regardant l’un de mes tableaux…
… Et bien d’autres choses que vous découvrirez dans mes prochains billets de blog !
Beaucoup de projets, donc, qui ne nous empêcheront pas de revenir de façon anecdotique sur le « monde d’avant » avec une nouvelle rubrique que j’y publierai de temps en temps, et que je nomme « Mémoires du monde d’avant », nous prouvant combien le temps est une notion à totalement reconsidérer, celles du passé, du présent et de l’avenir étant intimement liées.
Ces « mémoires » nous plongeront dans la densité d’une existence qui vous permet aujourd’hui de me connaître, mais aussi d’intenses moments de peinture sur le motif, ou d’anciennes aventures picturales, comme sessions que j’animais au fils de l’eau dans les années 1990, où, même si nous n’étions que marins d’eau douce chaque stagiaire était matelot, et chaque escale était une fête (sur la photo ci-dessous tout le groupe était réuni en fin de séance sur le pont du bateau, à l’heure de l’apéro).
Alors, à la question de savoir si notre univers a vraiment changé (ne serait-ce qu’avec un masque sur le visage qui vous enlève une grande part de votre personnalité), subissant des bouleversements considérables dans les échanges, les transports, l’économie et la vie sociétale, je dirai qu’il y a 2 ans déjà, en soupçonnant ces profondes transformations à venir, je préparais inconsciemment l’imminence de cette mutation. Personne n’a compris mon attitude à ce moment-là.
Aujourd’hui, c’est un fait (je reviendrai plus tard sur ces pressentiments traduits à cette époque par mon abandon des voyages lointains et la mise en œuvre de nouvelles approches créatives tournées vers le monde de demain, d’explorations différentes de la réalité à travers ma volonté farouche de ne pas être prisonnier d’une pratique banalisée de la peinture, autant que des poncifs du « beau » qui nous cachent la quête véritable de l’essentiel, préférant à la maîtrise des expressions classiques l’apport de la virtualité et des technologies récentes, tant dans mon travail pictural que carnettiste.
Aussi, s’insérer dans cette phénoménalité, s’adapter et anticiper encore d’éventuels changements à venir, c’est pour moi, continuer de bâtir cet autre monde en envisageant d’inédits dédales du possible, bien qu’en n’oubliant pas les enseignements du passé.
C’est donc ce que je persiste à penser et à vouloir faire, simplement, à mon échelle, avec mes modestes moyens, et que je partagerai avec vous dès le prochain billet de blog [à mon retour du stage d’automne en Provence] : vous découvrirez alors pour commencer une expérience peu commune, où je vous emmènerai en compagnie de l’historien spéléologue Daniel ANDRÉ vous inspirer de féeriques et très rares concrétions d’aragonite bleue, car ce qu’elle représente est bien plus qu’une merveille naturelle : c’est l’une des beautés dissimulées de la terre, fruit de ses équilibres millénaires qu’il nous appartient de sauver et protéger, pour les transmettre intactes à nos descendants !
Exshaw Michèle
super!!! à très vite ,je commençais à m’inquiéter
bises
Alain-MARC
C’est que je n’ai pas vu le temps passer, Michèle !
Daures martine
Bonjour Alain ,
Quel bonheur de te lire et de retrouver à chaque fois ta manière de ressentir la vie . Je n’ai pas la chance de savoir peindre , mais j’admire tout ce que tu crées. Ta sculpture virtuelle en hommage à ton papa est absolument magnifique : lumière , délicatesse et harmonie ! Bravo !
Je profite, cette semaine , des couleurs et paysages de cette Cerdagne que j’aime tant et je pense qu’elle t’inspirerait aussi !
Continue Alain à nous enchanter avec ton art , ta philosophie si apaisante et tes créations toujours enchanteresses ! Tes lettres me manquaient !
Je t’embrasse bien fort !
Martine
Alain-MARC
Merci, beaucoup, Martine, mais tu sais on est toujours en deçà de ce que l’on voudrait faire ! La vie est vraiment trop courte pour arriver à laisser le « non causal » prendre le pas sur le causal (je reparlerai de cela un jour, car ça a effectivement trait à la très importante notion du temps : celui qui passe, nous amoindrit, et projette le présent dans le passé). Le chantier qui m’attend est colossal car je ne suis pas dans un « faire » maîtrisé mais dans « faire » en devenir. Y arriverai-je, je ne sais pas,mais j’essaie juste de mettre un pas devant l’autre en sachant que je ne sais rien mais essaie d’apprendre, …et de partager. donc, je continuerai de partager car l’échange n’est pas un nourriture à sens unique.
Oui la Cerdagne est magnifique ! Profites-en bien, pour ma part j’y anime un stage au moins tous les 2 ans.
Martine Etienne
Cher Alain,
Très touchée par l’hommage à ton père!
Il y a 52 ans, j’étais une jeune étudiante et, avec une camarade, nous sommes parties sur les routes de France (nous venions de Suisse). Au hasard des rencontres, nous nous sommes retrouvées à Cordes-sur-Ciel et avons fait le tour des artisans, émerveillées!
Je me souviens du tailleur de pierres, sorte de magicien qui rendait la liberté à toutes sorte d’animaux lovés dans les galets et, surtout, du ferronnier d’art avec qui nous avions passé beaucoup de temps. Il nous avait expliqué son travail et ses oeuvres, j’en garde un souvenir magnifique!
J’ai appris au fil de tes messages que c’était ton papa.
Avec amitié
Martine
Alain-MARC
Merci pour ton témoignage, Martine. J’espère lui consacrer un jour un livre, en attendant, on lui prépare pour l’été prochain une intéressante exposition au musée de l’archéosite de son village natal, Montans, à côté de Gaillac sur Tarn.
J’en reparlerai ici, mais en attendant, je lui consacrerai quelques articles tout en enrichissant dès que possible le site Internet que j’ai commencé sur lui…
Nicolas globe croqueur (et photographe)
Content de retrouver tes publications, Alain. Plein de bonnes choses en préparation. Pour ma part, entre voyage et balades en vélo électrique, j’ai été peindre à Porto et me suis rendu deux fois, à Sauve, dans le Gard, pour des journées aquarelles qui ont lieues tous les jeudis de l’année dans ce village.
Alain-MARC
C’est très bien Nicolas ! Et grâce aux réseaux sociaux j’ai pu te suivre et admirer tout le travail que tu y as réalisé, qui est super, je te félicite. Ce qui me manque le plus à moi c’est le temps, mes recherches et apprentissages informatiques étant particulièrement chronophages. Mais tu verras, on peut arriver à des choses assez extraordinaires qui élargissent encore plus les champs de la pensée, j’en reparlerai plus tard…
Isabelle
Alain, j’aurais bien aimé cette croisière fluviale !
Alain-MARC
Je la referai peut-être un jour, Isabelle !
Jane Tomlinson
Merci Alain, pour ce billet si riche en inspiration, j’admire particulièrement le croquis vu de l’intérieur de la grotte, les arbres flous et en lumière dehors, cela fait rêver..
Peux tu me rappeler les dates de ton passage en Provence stp? Je pourrais passer vous voir à l’oeuvre éventuellement..
Alors je te dis à bientôt, peut être,
Grosses bises,
Jane
Alain-MARC
Merci Jane,
Pour la Provence c’est la semaine prochaine, du 6 au 12 septembre courant (on devrait être dans le Lubéron le vendredi, et le jeudi dans les Alpilles, n’hésite pas à m’appeler.
Marilou
Merci d’écrire ce texte pour continuer …….
Un souffle d’espoir et de resistance vient m’apaiser .
Face aux changements imposés qui pour l’instant n’ont pas de date « ‘d’adieu » et qui ecrasent les libertés, la Liberté à coups de décrets et d’amendes ,ton billet rassure.
Merci d’être toujours si inspirant,généreux et là d’une certaine manière protecteur.
le Rêve est toujours là ,on ne peut le bâillonner avec un masque.
. »……Mon esprit, tu te meus avec agilité,
…….Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides. »
Baudelaire.
Alain-MARC
Oui, Marilou, Baudelaire avait raison ! Car c’est bien de liberté qu’il est question dans toutes ces actions vécues pour vous autant que pour moi pendant ces mois d’action traversés presque à contre-courant des contraintes imposées.
Un peu comme si j’étais allé puiser mes sources d’inspiration à partager, dans ces derniers espaces d’évasion où nulle contrainte ne vient amoindrir les possibles de l’Être…
MICHELINE VAUDENAY
enfin la première bonne nouvelle du « monde d’après » !! Alain nous est revenu !! Je me sentais bien seule ici dans le Nord. En septembre, notre municipalité a refusé de rouvrir les associations donc plus d’aquarelle, plus de sport, ceci « par mesure de précaution ». Alors j’essaie de peindre toute seule en me disant que les stages d’Alain, c’est peut-être fini . J’espère qu’enfin il n’en est rien. Alain viens encore nous réjouir et nous montrer les beautés de la vie. Je vais relire tout doucement ton long texte et j’attends donc tes surprises. Je reprends du punch, grâce à toi.
Merci Alain
Alain-MARC
Non, je ne vous oubliais pas Micheline ! Tu verras, j’ai plein de choses magnifiques à partager, la seule chose qui me manque étant le temps pour en chercher davantage, mais au moins là, déjà, il y a de quoi oublier quelques heures les limites de nos contraintes et enfermements !
gaullier jacqueline
A bientôt Alain !
Jackie
MERCI Alain pour ce merveilleux partage<<<<;
Alain-MARC
Et à toi, pour les magnifiques photos et peinture que tu partages aussi sur les réseaux sociaux !
Doan Dinh Thérèse
Alain, C est très beau ce que vous écrivez et vos croquis d aquarelle sont plein de sensibilité, de poésie, de magie. Tout cela me touche infiniment. Merci pour votre partage de ces moments si rares et précieux. Des arcs-en-ciel.
Alain-MARC
Merci de votre témoignage, Thérèse, nous en avons tellement besoin dans l’époque où nous vivons ! …Et cette quête n’aurait pas pour moi de sens si je ne pouvais la partager, raison de plus pour transmettre avec elle les valeurs qui ont également données un sens à ma vie. Aussi, je suis très heureux si tout cela peut trouver un écho en autrui, et puisse apporter des traces de ces instants de lumière ou de liberté qui me nourrissent, à qui saura les déceler à travers ce que je peux en sauver.
Catherine RAISSOUNI
Ravie de te retrouver, Alain, et de suivre (de loin) tes multiples activités toutes enrichissantes et futurs projets à découvrir avec toi ! MERCI aussi de nous ouvrir les chemins des possibles et surtout de les PARTAGER car effectivement ton blog fait bien écho en autrui.
Nous sommes, sans aucun doute, nombreux à te suivre et re-demandeurs à l’envi 🙂 Bon vent et à bientôt, Alain !
Alain-MARC
Merci, et à bientôt, Catherine !
Martine DErome
Merci Alain pour ton punch et ton dynamisme qui réaniment notre joie de vivre.
Alors bon vent pour créer notre mémoire du monde futur….;)))
Alain-MARC
Tu as prononcé là une phrase magique, Martine : « …notre mémoire du futur » ! Parce qu’elle est liée directement aux concepts les plus séduisants de la physique quantique à propos de la notion du temps et de la relativité de notre positionnement par rapport de cette notion.
Ma prochaine exposition en novembre prochain (qui n’est rien d’autre que le report de celle qui était prévue en mars dernier, annulée par le confinement) se nommera d’ailleurs « Invisibles mémoires », j’en reparlerai plus tard ici, mais tu évoques avec ton commentaire le cœur du sujet !
Martin Ghislaine
Bonjour Alain ,Ravie de retrouver tes messages si riches d’émotions .
J’espère trouver l’espace temps pour faire un nouveau stage avec toi .En tous cas j’attends une autre exposition de l’oeuvre de ton père pour enfin voir tout cela en vrai . Bonne route ,Alain avec toute mon admiration et ma tendresse .
Ghislaine martin
Alain-MARC
Merci beaucoup, Ghislaine, et pour l’exposition de mon père ce sera l’an prochain dans son village natal qui a la chance de posséder un magnifique site et musée d’archéologie gallo-romaine. C’est là qu’on lui rendra hommage pendant tout l’été, j’en reparlerai ici.
Michèle Martin-Gousset
Ca fait du bien d’avoir de nouveau de tes nouvelles, et de savoir que tout va bien… BONNE CONTINUATION! La « grande Michèle ».
Alain-MARC
à bientôt, Michèle !
Alain-MARC
à bientôt, Michèle !
Joseline GIVRY
Bonjour Alain, très heureuse d’avoir de tes nouvelles.
Quel beau témoignage , merci pour les partages, c ‘est vraiment agréable de te lire, amicalement.
Joseline
Alain-MARC
Merci, et à bientôt, Joseline !
Daniel Pascot
Et pourquoi pas reprendre l’idée d’un stage sur le canal du midi, quitte à le faire avec 2 péniches pour assurer un groupe suffisant avec un couchage confortable, ce serait pour une « bulle » un moyen confortable de déjouer la Covid. J’ai eu l’occasion de faire une magnifique semaine su le canal. Nicolas pourrait en témoigner le plaisir qu’on peut en retirer.
Alain-MARC
Mais, bien sûr, on peut lancer le projet, il faut que je le réétudie : il faut 2 participants ayant une petite expérience du pilotage bateau (pour me seconder lors des trajets), que tous les participants acceptent d’être équipiers matelots [c’est à dire participent aux manœuvres pas compliquées d’accostage et de levage d’ancre (et qu’ils le fassent effectivement !) …Ne soient pas que spectateurs lors du passage des écluses par exemple], que chaque personne qui s’engage à venir s’engage aussi à ne pas réclamer ses arrhes en cas de désistement car la location du type de bateau qu’il nous faut est très coûteuse (c’est un type de bateau très particulier qu’il nous faut, je peux le garantir après l’essai de nombreux bateaux paraissant pourtant très bien), qu’on prévoie un budget cuisine adapté avec une éventuelle cuisinière sur chaque bateau (le bloc cuisine étant particulièrement sommaire et petit sur les bateaux], etc., car mon expérience en la matière m’a appris énormément de choses… Quant aux trajets pressentis, ils sont passionnants, innombrables, car même si le canal du Midi est magnifique, j’étais arrivé la dernière année à combiner dans le même circuit : du canal, du fluvial et du maritime, le tout en 1 semaine seulement avec des sites parmi les plus originaux du Midi dont certains uniquement accessibles en bateau. On pourra en reparler en privé, mais c’est techniquement très complexe à monter pour l’organisateur d’un tel stage en entière autonomie (seule formule vraiment intéressante), car il y a d’autres facteurs à considérer que ceux que j’évoque ici, auxquels on ne pense pas quand on regarde les catalogues des loueurs et qu’on se dit « si j’organisais un stage comme ça, que ce serait chouette » !
Ghislaine Dubos-Courteille
Merci Alain,
Décidément il me va falloir vour rejoindre un jour vous le poète de la nature et de la vie.
Cet été j’ai dû rester beaucoup à Paris près d’un ami qui avait besoin de ma présence.
Que votre site est beau et fait rêver!
Je vous embrasse(si vous me permettez).
Ghislaine Dubos-Courteille.
Alain-MARC
Moi aussi, Ghislaine (et pas de risque de Covid par Internet !), pour le reste rien n’est urgent puisqu’on est déjà en connivence par ce journal en ligne, lui-même fidèle rapporteur de ce lien secret, profond et indéfectible que j’entretiens avec la nature !
clothilde jacquart
Bonjour,je suis heureuse de relire votre prose …
J aurais aimer savoir si un catalogue » où livre » est en projet…qui réunirait tous vos tableaux acrylique .
Je crois que vous ne faites pas d huile ..
Merci de me répondre ..faites vous des expositions sur Metz ?
Je sais que la Provence est beaucoup plus belle et lumineuse pour les peintres surtout !!!
Merci ..je vous suis ..
Cordialement .
C Jacquart
Alain-MARC
Pas encore, Clothilde, mais cela se fera dès que je serai davantage certain de toucher à l’indéfinissable dans mes travaux les plus récents. Il me sera difficile d’y mettre tout ce que j’ai créé depuis des décennies non parce que cela ne tiendrait pas dans un simple catalogue, mais parce que j’ai entièrement brûlé presque tout l’ensemble de mes toiles et travaux informels (dont plusieurs huiles) il y a une vingtaine d’années, m’étant arrêté de peindre (et non « d’aquareller ») depuis car je n’étais pas satisfait de ce que je faisais. J’ai aussi brûlé presque toutes les traces qu’il en restait (études, photos, etc.), tout au plus en reste-t-il quelques articles de presse et je crois, une vidéo VHS (il faut que je la cherche) de mon tas de tableaux en train de brûler, vidéo que j’avais saisie comme preuve de ce que je faisais (autant dans le cas où ce serait un jour contesté que pour conforter mon besoin de mental d’ancrer dans la durée la reconsidération totale de ma créativité. Il m’a fallu des années pour réfléchir, affiner ma pensée, mais je sais aujourd’hui qu’il le fallait, c’est pour cela que cet horizon d’un nouveau partage est possible à présent. On est là, loin des gentilles aquarelles que je n’ai jamais abandonnées car il fallait bien se raccrocher à la vie… Alors, il y aura un jour un catalogue qui dira à travers les peintures de ces dernières années, ce que je n’arrivais pas à exprimer réellement jusqu’alors. J’en reparlerai ici.
Jean Greffioz
Bonjour Alain , je suis très content d’avoir de tes nouvelliste .je me réjouis des semaines à venir en parcourant les nouveautés de ton blog. Quelle splendeur cette aragonite , elle m’invite aux rêves et à l’abandon .A très bientôt . Jean
Je salue Daniel Pascot et apprécie sa proposition .
Alain-MARC
Oui, Jean, tellement de projets ! …Et quand on se regarde dans la glace, on a des figures de vieux ! Mais on est là, et ce qui est le plus beau c’est à la fois de tenir la barre et d’essayer d’être figure de proue. Non parce qu’on est l’emblématique image d’un mythe (quand on est figure de proue), mais parce qu’on est les premiers à voir derrière les embruns qui nous frappent le visage de nouveaux horizons vers lesquels on ne cesse de voguer !
Et tant que Dieu me prêtera vie, c’est avec vous que je les partagerai !
Alain-MARC
Oui, Jean, tellement de projets ! …Et quand on se regarde dans la glace, on a des figures de vieux ! Mais on est là, et ce qui est le plus beau c’est à la fois de tenir la barre et d’essayer d’être figure de proue. Non parce qu’on est l’emblématique image d’un mythe, mais parce qu’on est les premiers à voir derrière les embruns qui nous frappent le visage de nouveaux horizons !
Et tant que Dieu me prêtera vie, c’est avec vous que je les partagerai !
Rougy
Bonjour Alain, je vois que tout le monde est heureux de te retrouver! Moi aussi ! c’est vrai que c’était un peu long cette mauvaise période ! Je constate aussi que tu es du même avis que moi pour tout ce bazar de masques et de précautions ! Chez nous aussi notre association ne reprend pas en septembre ! Et malgré les propositions de travailler à l’extérieur…les gens sont terrorisés et ne veulent plus rien faire !
Merci de penser à nous et à bientôt
Jaclyne
Alain-MARC
Oui, tu as raison, Jaclyne, de mon côté, maintenant que j’ai pu engranger pas mal de choses pouvant être intéressantes, que je travaille pour en faire des mieux et que j’adapte tout cela à la situation que nous traversons je pense que nous aurons assez de perspectives concernant notre communauté pour profiter de l’hiver avec bien plus de réussite que ces derniers mois ! …à bientôt pour la suite,
Martine Bronzin
bonjour Alain,
J’attends avec impatience ce catalogue et toute autre démonstration d’aquarelle, en attendant de te revoir l’an prochain, soit à nouveau en Provence, soit ailleurs….. Capitaine, oh, mon capitaine ! 🙂 – bisous de Belgique – Martine
Alain-MARC
Merci Martine, c’est sûr : si je continue d’avoir la pêche, on devrait aussi continuer de partager des choses super !
Pascale Liszewski Jung
On m’appelle souvent Mme bleue ! Comme je rêverais de découvrir cette aragonite bleue » pour de vrai! Cette soif permanente, insatiable, de » découvreur » et d’ inventeur » nous nourrit par procuration. A l’heure du tout virtuel, il est bon de savoir qu’il reste encore des aventuriers en chair et en os, de la race de ceux qui nous faisaient briller les yeux dans les livres. Merci Alain
Alain-MARC
Merci, Pascale, c’est trop gentil ! Mais je ne suis qu’un malvoyant maladroit qui essaie d’y voir un peu mieux. D’autres (comme celui qui m’a mené jusqu’à cette aragonite bleue, dont j’ai déjà fait le portrait dans « L’Aven aux Merveilles », j’en reparlerai), sont eux, de vrais explorateurs dont on ne ne parle jamais. C’est pour cela qu’à travers ce genre de billet je veux aussi leur rendre hommage, afin que que davantage de gens les connaissent et que justice leur soit rendue. Quant à cette merveille, il est vrai que c’est assez hard pour y accéder, mais déjà, tu en auras une idée bientôt…
PIATON
Bonjour Alain,
magnifiques aqurelles.L’aragonite bleue me laisse réveur,comment représenter une telle beauté en aquarelle?
Merci Alain.
André
Alain-MARC
Tu as raison, toute la question est là : à mon avis, c’est de façon abstraite. Car c’est inimitable (même mal). En plus, ça change de couleur sans arrêt, allant du bleu profond au turquoise verdâtre, et restant même blanc translucide sous un certain éclairage ! J’ai réalisé de nombreux essais : à la volée de façon très synthétique comme dans le document que je mettrai en ligne, de façon plus figurative, mais c’est encore en l’évoquant de façon abstraite qu’on s’en approche le mieux. Et c’est en plus, de cette façon-là qu’on peut le plus évoquer le côté magique de la chose…
Alain-MARC
Tu as raison, toute la question est là : à mon avis, c’est de façon abstraite. Car c’est inimitable (même mal). En plus, ça change de couleur sans arrêt, allant du bleu profond au turquoise verdâtre, et restant même blanc translucide sous un certain éclairage ! J’ai réalisé de nombreux essais : à la volée de façon très synthétique comme dans le document que je mettrai en ligne, de façon plus figurative, mais c’est encore en l’évoquant de façon abstraite qu’on s’en approche le mieux. Et c’est en plus, de cette façon-là qu’on peut le plus évoquer le côté magique de la chose…
Daniel Pascot
Je me demande si une impression 3D ne s’approcherait pas de ça avec l’avantage une fois imprimée de ne requérir que nos yeux pour l’admirer (on en voit de bons exemples sur internet par exemple dans pinterest). L’irisation pourrait être obtenue par la transparence comme dans le cas des diffractions sur les bulles de savon ou par un lignage très fin (de l’ordre de la longueur d’onde de la lumière) comme on le voit avec les diffractions sur un CD.
Alain-MARC
Oui, Daniel, c’est une excellente idée, merci de m’en faire part, et figure-toi que je suis en train d’y réfléchir depuis plusieurs semaines. Mais les problèmes à résoudre sont très nombreux car on ne part pas de fichiers imprimables 3D « classiques », il faut faire des tas de conversions et de modifications, et surtout combler les vides entre éléments qui sont un gros obstacle à l’impression 3D. Je ne désespère pas d’y arriver, mais pour le moment je me heurte à un certain nombre de difficultés techniques. Quant au rainurage, il faudrait trouver une imprimante suffisamment fine pour réaliser un tel travail, pour le moment je ne sais pas si ça existe…
Daniel Pascot
Comme une imprimante abordable de qualité ne permet que des tailles limitées, on peut composer la statue par composantes pour ensuite les assembler par collage (ce qui me semble possible pour la sculpture que tu nous a montrée ici, probablement avec quelques ajustements) ou avec des fils (regarde cette vidéo qui peut être inspirante pour ça : https://www.youtube.com/watch?v=lF0yY46rfQ4).
Pour une grande sculpture en bronze on doit tenir compte des capacités de moulage au moment de la conception et faire appel à un fondeur. Une impression complexe de grande taille demande un atelier mais rien n’empêche de la décomposer et on peut la visualiser avant l’impression. Bien sûr la matérialité impose des contraintes mais l’aquarelle aussi et c’est ce qui fait une partie de l’intérêt des arts et artistes.
Certaines surfaces peuvent peut-être être ensuite gravées par impression laser, il existe aussi peut être des peintures à effet de miroitement.
Alain-MARC
Oui, pour la vidéo, c’est effectivement une solution pleine d’astuces ! Et pour la (les) grande (s) sculpture (s) par exemple en bronze ou composite, tout à fait d’accord, Daniel, je suis d’ailleurs en recherche d’un atelier et professionnels aux tarifs abordables pour mes capacités budgétaires, apte à réaliser ce type de projet (affaire à suivre)…
Nicole Guenin
fabuleuse idée Alain! Tu vas nous emmener dans des endroits où malheureusement je ne peux plus aller, alors que dire de mieux et de plus, sinon MERCI ! Tu sais à quoi tu me fais penser? à l’archange Gabriel annonçant la Bonne nouvelle! il suffit d’adapter cela à ce qui nous intéresse en premier et ainsi grâce à toi on pourra passer sans douleur du monde d’avant,sans l’oublier, au monde de demain tel que tu l’as senti avant les autres, en traversant le délirant monde d’aujourd’hui, et ceci en préservant toutes nos valeurs tout en cherchant à comprendre et surtout admettre celles des autres!
J’attends avec impatience tes prochaines propositions et suis pleine d’enthousiasme à l’idée de partager tous ces trésors que tu vas nous faire découvrir, au cours de tes voyages en parapente et dans les entrailles de la terre. Je sens que je vais nouer « Alice au Pays des Merveilles ». Retomber en enfance à mon âge, n’est-ce pas merveilleux?
Alain-MARC
Dis-donc, Nicole, « ange » j’en suis loin, et alors Gabriel n’en parlons pas ! …J’aimerais surtout annoncer alors comme bonne nouvelle que cette histoire de Covid est terminée, mais en attendant, on va donc se contenter des petites choses que j’ai été glaner à droite et à gauche, en haut et en bas, mais j’espère suffisantes pour nous faire oublier bon nombre de tracas pourvu qu’on soit au moins assez bien portant (et ne pas avoir non plus de soucis trop importants) au moins pendant le temps qu’on passera avec les « mémoires » de ce que j’aurai ramené et partagé !
En tout cas, oui, la plupart du temps on sera de façon plus ou moins atypique dans un monde merveilleux…
Magali
Je prends enfin le temps de l’été (pour relire) ton message ainsi que les commentaires. Contente de te retrouver, et de suivre ton évolution. Ce que tu dis « on est des vieux quand on se regarde dans la glace), on le ressent tous, mais toi, particulièrement, j’avais Déjà eu ce sentiment, alors que j’etais bien plus jeune, que tu n’avais Pas ton âge physique dans ta tête.
Oui, toujours en recherche !
Je reprends mon blog, envie de transmettre et d’expérimenter Aussi. Mais de là à reprendre les tableaux…
Ton orientation vers les nouvelles technologies m’est Totalement étrangère. Ça me dégoûte déjà de devoir passer tant de temps devant mon ordinateur pour le boulot. J’ai Tellement l’impression que cela nous éloigne de la vraie vie. Mais visiblement chez toi, cela l’ »augmente », cette expérience de la vraie vie. Je suis donc curieuse de voir ce que ça va donner entre tes mains.
En attendant, bonne Provence !
Alain-MARC
Merci, Magali, Moi aussi je suis ton parcours dans les réseaux sociaux, et suis très heureux de voir non seulement ton affirmation créative pour laquelle je te félicite, mais aussi dans son rapport au réel qui est simple et beau, comme devrait l’être la vie en général. Mais pour moi le monde que nous percevons n’est qu’une apparence (aussi beau et intense soit-il), ou en tout cas que la partie la plus « apparente » d’une autre réalité bien plus intéressante à mes yeux, et l’un le seul moyen (parce que plus facilement perceptible dans sa dynamique) que j’ai trouvé pour témoigner de cette « autre réalité » passe en grande partie par l’intelligence artificielle et les derniers développements des nouvelles technologies. Je dis « en partie », car la part « visible » par tous reste l’expression « classique », matérielle, de toute réalisation d’arts plastiques traditionnels : peinture (sur toile ou papier), modelage, sculpture, etc.
Donc, on n’est pas seulement dans le virtuel, mais le virtuel vient « augmenter » le matériel (je ne dis pas le « réel »). L’objet pictural (par exemple) n’est pas seulement un « objet pictural » mais un « catalyseur » (une interface en quelque sorte, j’en reparlerai plus tard), mais il ne perd en aucun cas ses valeurs valeurs plastiques et émotionnelles. Il est simplement « augmenté » d’une nouvelle dimension. Quant aux efforts nécessaires pour mener à bien cette « opération », il est évident que pour quelqu’un comme moi qui arrive tard dans les domaines de l’informatique et de l’électronique, qui n’ai fait aucune étude pour cela, c’est un véritable travail de titan que seulement d’en apprendre le B-a-BA (d’autant plus que ces nouvelles technologies ne cessent d’évoluer et de changer à vue d’œil, c’est le cas de le dire)…
GIUGE Michèle
Vers quels vertigineux espaces tu nous entraînes encore! Mais avec des couleurs et des pinceaux , je ne demande qu’à te suivre !… très belle la sculpture dédiée à ton père ; un tourbillon léger ou une tornade qui t’emporte dans l’œil du cyclone ? Comme je te l’ai dit, j’ ai toujours le souvenir ému de notre rencontre avec lui à Cordes …
En attente de la suite du programme, bises
Alain-MARC
Merci, Michèle, il est vrai qu’il y a longtemps que je veux partager avec vous ces nouvelles orientations créatives qui ne sont en fait que le produit du parcours de tous mes questionnements précédents. Quant à mon père, le temps nécessaire pour en honorer la mémoire et mieux en diffuser l’œuvre est encore trop restreint pour moi, mais j’espère arriver à le trouver car ses questionnements humains passant à travers son art nous concernent tous, bien au-delà des premières apparences de son expression dont je suis très heureux que tu aies pu l’aborder de son vivant.
Alain-MARC
Merci, Michèle, il est vrai qu’il y a longtemps que je veux partager avec vous ces nouvelles orientations créatives qui ne sont en fait que le produit du parcours de tous mes questionnements précédents. Quant à mon père, le temps nécessaire pour en honorer la mémoire et mieux en diffuser l’œuvre est encore trop restreint pour moi, mais j’espère arriver à le trouver car ses questionnements humains passant à travers son art nous concernent tous, bien au-delà des premières apparences de son expression dont je suis très heureux que tu aies pu l’aborder de son vivant.
Zahnd Roland
Cher Alain, tu as certainement oublié le petit suisse qui a suivi plusieurs de tes cours n compagnie de sa femme. A 88 ans je continue a peindre sans progresser mais toujours avec beaucoup de plaisir, grâce souvent à tes enseignements. Tu te rappelle que nous vivons dans une vallée frontière avec la France dans le Jura.
J’essaie de copier ton style mais sans beaucoup de succès. Une chose que tu ne m’a jamais apprise et comment tu détermines les 3 ou 4 couleurs qui donneront la tonalité de ton aquarelle.
Merci pour tes messages, prends soin de toi et des tiens dans cette période inattendue et troublée.
A bientôt.
Roland
Alain-MARC
Merci pour ton message Roland. Il est bien évident que je ne t’ai pas oublié, et je suis content que tu continues de peindre, la travail terminé étant moins important que le fait de le réaliser. N’oublie pas ce que j’ai déjà dit, mais que je développerai dans la plupart des prochains billets : le produit pictural n’est que trace des gestes et des pensées qu’il contient. On peut avoir un résultat décevant à nos yeux mais contenant bien plus qu’un « chef d’œuvre » qui n’est que le reflet d’un savoir faire et d’un talent « creux » !
Quant aux 3 ou 4 couleurs qui déterminent la tonalité globale de mon aquarelle, elles sont basées sur :
a) – la teinte ou nuance dominante globale du sujet dépendantes de la nature de la lumière l’éclairant à ce moment-là (nuances plus chaudes – par exemple pour le paysage et l’architecture – le matin tôt et le soir tard – d’où influence de la couleur du ciel, de l’éclairage lui-même, etc.),
b) – par les teintes dominantes composant les couleurs du sujet lui-même. Exemple pour un arbre : on cherche quel (s) jaune (s) et quel (s) bleu (s) composent le vert que l’on voit, si c’est le (s) jaune (s) ou de le (s) bleu (s) qui dominent dans le mélange des deux composant ce vert, pour accentuer dans la peinture de cet arbre la nuance jaune ou bleue qui domine dans la composition du vert. Tu obtiens ainsi un arbre « plus jaune » ou « plus bleu », les autres éléments de végétation obéissant au même processus.
c) – l’harmonisation chromatique de l’ensemble des autres éléments de l’aquarelle (eux-mêmes analysés et traités globalement selon l’exemple de l’arbre ci-dessus), devant être réalisée sans anachronisme ni dissonance.
Il est bien évident qu’exemples et exercices appropriés doivent être abordés avec plus de profondeur et d’attention pour être compris (chapitre développé dans mon « Cours condensé n°3 » en cours d’achèvement), l’aquarelle ainsi personnalisée répondant beaucoup mieux à « l’esprit de l’instant, du sujet et du lieu », qu’à l’apparence visuelle perçue par n’importe quelle personne n’ayant pas éduqué son regard aux subtilités picturales de la lumière et des couleurs…
colette
toujours émerveillée par ces exploits autant physiques que créatifs..!!
quelles sont vivantes ces aquarelles!!
Alain-MARC
Merci Colette, mais tu sais, tout est lié . En fait, elles sont « vivantes » parce que mis à part les nécessités techniques par lesquelles passe l’expression, tout est basé sur la « capture de l’instant » liée à l’action derrière laquelle se développe l’essence même du vivant : l’énergie de la conscience du monde en constante transformation (je développerai cela un jour, l’aquarelle n’étant que la trace d’une quête de la réalité qui se cache derrière le « visible » traité dans cette même aquarelle) !
Marianne Schneiter
Coucou Alain!
Moi aussi je m’inquiétais… J’aime ta capacité à rebondir et à parcourir ce monde vers ses beautés et à nous les révéler sans t’en lasser. Qu’est-ce que ça fait du bien!
Amitiés et meilleurs messages de Daniel et moi.
Marianne
Alain-MARC
Mes amitiés aussi à tous les deux, que je n’oublie pas non plus ! Tant que je vivrai et que je pourrai user de condition privilégiées d’existence (ce qui n’a rien à voir avec celles d’une quelconque aisance financière que je n’ai par-contre pas), j’essaierai de surmonter les contraintes et les servitudes des aléas de l’existence pour accéder à des espaces de véritable liberté, pour les partager avec qui en a encore moins que moi… Simplement, cela demande du temps, de l’énergie, et un maximum de bonne santé, impliquant parfois des temps de silence assez longs pour que les choses se fassent…
Isler
Merci Alain pour ce beau message et vos peintures qui sont un baume pour le coeur et l’esprit dans ces temps troublés où il est difficile de ne pas s’énerver face à l’incohérence ambiante et l’atteinte à nos libertés.
Hier je me suis remise à mes pinceaux mais comme Roland Zahnd, je ne suis pas souvent satisfaite du résultat car il ne reflète en aucun cas ce que je voulais exprimer ce que je vois et peins…. mais peut-être est-ce aussi dû à mon impatience !!!
Bien cordialement
Christiane
Alain-MARC
Merci à vous, Christiane, pour votre témoignage. Ne vous en faites pas de ne pas arriver à faire correspondre vos intentions et le résultat de vos aquarelles finies : vous y arriverez un jour, l’impatience étant le signe de votre volonté de progresser qui est un formidable a-tout pour vous, mais qui doit être soutenu par celui de la persévérance et de la patience, car l’aquarelle ne donne en résultats qu’en proportion du temps qu’on lui a consacré les années auparavant, c’est à dire qu’il faut effectivement être très patient (e) avant d’avoir un début de commencement de relative satisfaction ! Et j’ajouterai un acharnement dans le travail tant théorique que pratique, cette technique d’expression ne vous donnant qu’en fonction de ce que vous lui aurez vous-même donné. Je vous souhaite de tout cœur pleine réussite, en vous accompagnant par la pensée pour que vous ne soyez jamais découragée, et, consciente de cette nécessité accédiez très vite à vos premiers véritables succès !
lepoutre florence
quel punch ! ça fait du bien de suivre tes aventures tout terrain que tu vis avec intensité et sensibilité. ça réveille !!!
Alain-MARC
Merci de ton compliment, Florence, mais tu sais, moi aussi tout cela me tient vraiment éveillé, surtout, si pour réaliser le tournage (et les aquarelles) de la prochaine publication, je tombe dans une eau à 9° comme cela m’est arrivé dans une zone profonde de la rivière souterraine de Malaval (ce qui aurait pu être fatal si ma sous-combinaison ne m’avait pas protégé …ce qui ne m’a pas empêché d’être suffoqué pendant un bon moment) !