– Où sont passées nos valeurs ?

Lettre ouverte à mon fils disparu, en mini-carnet de mémoire montagnarde.

Jean-Sébastien dans le 7b

 

Aujourd’hui, dans un monde où les mots ne veulent plus dire la même chose qu’il y a à peine quelques années, où les images se perdent dans la multitude des apparences et du paraître au détriment de l’être, c’est par cette question, ces photos, et des aquarelles que je peignais quand tu es parti, que je voudrais publiquement te rendre hommage à toi, notre Jean-Sébastien, notre fils, à travers ces quelques mots.
Toi, qui avais choisi d’aller jusqu’au bout de toi-même pour faire découvrir aux autres la noblesse des voies les plus directes pour gravir les sommets, et partager la beauté du monde vu d’en haut.
Tu voulais honorer les valeurs que nous t’avions transmises et continuer le chemin là où je l’avais arrêté. Tu l’as payé de ta vie pour un autobloquant qui s’est dénoué, et j’espère que les montagnes, là où tu es, sont bien plus belles et bien plus hautes que toutes celles que j’avais dessinées. Tu dois peut-être les contempler, les gravir, les survoler avec Jean-Christophe, ton professeur et maître de stage à l’ENSA de Chamonix, qui n’est pas revenu quant à lui, des altitudes himalayennes dont tu rêvais, et tous les amis, montagnards émérites disparus avant nous...

Pointe de Fournache Dent Parrachée 3697 m

A. MARC - Huile sur papier 50 x 65 cm -

Barre des Écrins 4101 m

A. MARC - Huile sur papier 50 x 65 cm

Si nous courions en ce temps-là les sommets à notre portée, c’est davantage une immense soif de lumière, de besoin d’absolu et de pureté que nous avions. Au printemps, nous partions, skis sur les épaules ou aux pieds, vers les sommets enneigés, empruntant des pâturages fleuris au parfum de liberté.

En approche du Taillon, vallon des Espécières, Pyrénées. A. MARC - Aquarelle 55 x 75 cm

Avec André, scrutant la face nord du Taillon (Pyrénées)

 

« Dans le couloir après la rimaye » A. MARC - Aquarelle 22 x 35 cm

André et Daniel étaient nos compagnons de cordée. C’est André qui m’a sauvé la mise (et sans doute la vie), un jour où en solo, de retour de course, je m’étais fourvoyé à bout de forces sur une plaque de neige glacée à la verticale du refuge du Portillon. Daniel aussi l’accompagnait. Tous les deux m’avaient ouvert les portes de ce que peut être l’assistance portée là-haut, à autrui...

C’est avec leur soutien que je passais quelques années plus tard mon Brevet d’État de secours montagne été.

Sur cette photo, mon premier secours : ce jour-là, en Maurienne, j’étais loin d’imaginer qu’un jour c’est toi

qu’on porterait sans vie, raison peut-être pour laquelle le destin n'a pas voulu que j'en fasse ma profession !

Dans la tempête au Pic du Midi d’Ossau (Pyrénées) A. MARC – Aquarelle 24 x 30 cm

 

En mixte, arête ouest du Marboré
A. MARC – Aquarelle 24 x 30 cm

 

- Alors, faut-il maudire la montagne, la détester ? Certainement, tu ne le voudrais pas ! Tu nous parlerais des qualités du dépassement et de l’amitié. Tu me dirais : « Continue de peindre ces moments de partage, ces moments d’éphémère éternité où la montagne paraît légère, où l’immensité de l’horizon devient pure beauté » ...

Avec André, dans la sauvage arête Passet au Marboré (3248 m) au-dessus

du Cirque de Gavarnie – Pyrénées – (Photo André Gaffier. -

Première ascension par le fil de l'arête : 1938 - R Chevallier, Jean et Roger Mailly)

 

- Y étais-tu ce jour-là, quand je gravissais ce dièdre surplombant au Caroux ? (photo Philippe DARPHIN)

 

 

Il allait m’inspirer, pensant que c’est aussi dans l’action que s’ouvrent les fenêtres donnant sur d’autres sommets… A. MARC – Aquarelle 24 x 30 cm

 

Sommet de l’éperon sud de l’Aiguille du Midi (3842 m) avec au fond

la Dent du Géant (Alpes) - A. MARC – Aquarelle 90 x 120 cm

C’est à partir du sommet que l’horizon s’élargit, et que l’on sait pourquoi « sa » montagne, on l’a gravie.

« Panorama » A. MARC - Aquarelle 40 x 50 cm

Et c’est depuis le sommet que d’autres sommets apparaissent où de nouveaux cheminements

 peuvent nous amener comme autant d’épreuves à franchir, à élargir notre regard

sur les horizons de la vie. « Le grand plateau » A. MARC - Aquarelle 40 x 50 cm

Car si la contemplation ne sert qu’à admirer, le sens du message reçu du visible n’amplifie pas notre pensée :

elle se dilue dans la seule apparence de la beauté. La traverser, c’est aller à l’essence de ce qui nous fait avancer.

« De la Roche Faurio » A. MARC – Aquarelle 50 x 65 cm

« Face au Pelvoux » A. MARC – Aquarelle 40 x 50 cm

« Á la cabane Vallot » A. MARC Aquarelle 55 x 75 cm

Là, je suis avec Jean-Louis, Guy, et André (un autre). Nous quittions la cabane Vallot dans la semi-obscurité du jour en train de se lever. Les crampons étaient bien fixés, car la neige était dure et glacée. Il ne restait que quelques centaines de mètres à franchir sur la fine arête qui mène au sommet. Nous n'étions qu’à 4362 mètres d’altitude, mais bientôt c’était le plus haut sommet d’Europe que nous allions fouler. Bien sûr, nous sommes aujourd'hui des centaines à le faire chaque jour en été, et il a perdu pour beaucoup la valeur de symbole puissant et respecté qu’il avait quand on le gravissait, mais il reste sous nos contrées le sommet le plus élevé qui puisse porter au plus loin notre regard et nos pensées.
Car ce qui compte, ce ne sont pas les sommets que l’on regarde, que l’on gravit, et les dessins qu’on peut en faire d’en bas, mais les desseins qu’ils projettent en nous lorsqu’en haut, la plénitude nous envahit. Alors, d’autres rêves peuvent prendre leur envol.
...Et c’est en pensant à la formidable épopée aérienne à laquelle je participais les mois suivant la réalisation de cette aquarelle (et qui t’a permis à toi aussi de voler un jour face à l’océan) que j’écris ces quelques lignes aujourd’hui, car née sur un sommet, elle a permis de tous les dépasser !

« Vers où regarder » A. MARC Aquarelle 55 x 75 cm

Ne me demande pas pourquoi ce n’est pas avec les croquis et aquarelles faits en montagne, sur place, mais avec du travail d’atelier, que j’illustre ce billet : tu sais de là-haut, que c’est parce qu’elles représentent la montagne sublimée.
Non seulement la montagne que l’on voit, et qui nous émeut par sa beauté, mais aussi celle de l’esprit et de la pensée valorisée par ce qui y est partagé dans une cordée. Avec ce symbole du lien qui nous permet de comprendre que nous ne sommes rien sans autrui.
C’est de la montagne des traces ancrées dans notre mémoire et qui ne s’effacent jamais qu’il s’agit, car elles deviennent des chemins de lumière qui nous permettent d’avancer dans la vie sans épuiser notre énergie.
Parce qu’elle est la montagne de ce que l’on peut partager et transmettre sans lui donner de prix : ce n’est pas l’exploit que l’on fait, mais le sens qu’on lui donne, qui donne de la valeur à ce que l’on fait.
C’est pour ne plus me poser de questions sur la perte de nos valeurs, en pensant à toi en ces temps de rentrée, juste avant la Toussaint...

102 Responses

  1. Très belle publication écrite et graphique. C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai lu ces lignes. La perte d’un enfant, ma famille a connu cela avec la disparition d’une de mes tantes.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, Nicolas, il n’y a que ceux qui l’ont vécu qui savent de l’intérieur ce que c’est, et ce qu’on peut faire avec la mémoire qui peut en rester…

  2. Merce Torres_Alis
    | Répondre

    C’est magnifique! Particulièrement émouvant

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Mercé, merci pour lui.

    • Marilou
      | Répondre

      Merci Alain de partager avec nous tes émotions.Je suis de tout coeur avec toi ,avec ta famille.Nous avons perdu il y a 4 ans le papa de mes trois petites filles.Tout comme toi nous faisons un travail pour rester « ouvert ».Merci encore pour cette force que tu nous envoies.

      • Alain-MARC
        | Répondre

        Je crois que c’est d’abord « eux » qui nous « l’envoient », et ce que je dis personnellement, pense, écris, est peu de choses par rapport à la force invisible qui doit nous être envoyée par la mémoire des disparus que nous aimons, mais le chagrin que nous avons de leur irréversible perte nous empêche d’en percevoir l’énergie qui pourrait nous aider. Alors, que cette énergie vous soit perceptible est l’un de mes vœux en retour, pour tous les tiens et toi-même. Je t’envoie toutes mes amitiés, merci à toi aussi.

  3. Anne-marie Burel
    | Répondre

    Cher Alain
    Je suis bouleversée et Jean-Pierre qui m’accompagnait lors d’un stage à La Fresse se joint à moi pour que tu reçoives toutes nos meilleures pensées.
    Ce soir, je dois travailler avec ma chorale un hymne de Mendelssohn dont les paroles sont :  » Lift thine eyes o lift thine eyes to the mountains whence cometh help…. » Croyants ou incroyants, nous dédierons ce travail à ton fils à toi et à votre famille.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Anne-Marie, tu sais, c’était il y a déjà longtemps, et pourtant c’était hier, c’est toujours hier, presque encore aujourd’hui. Je n’en ai jamais parlé, mais la force de ceux qui restent vient parfois de ceux qui n’y sont plus. Alors si cela peut en aider d’autres, c’est utile de partager ce qui peut encore leur donner de la force à travers les valeurs que les absents portaient et qu’on doit transmettre pour qu’ils vivent toujours à travers ce qui nous grandit. Jean-Sébastien, à sa façon composait, il jouait aussi de la guitare comme tous les jeunes d’aujourd’hui (je mettrai peut-être un jour en ligne l’une de ses compositions en fichier Midi), et je suis certain que si dans un Ailleurs incertain, de là-haut il l’entend, cet hymne de Mendelssohn, lui apportera la sonorité des sommets.

    • Betty
      | Répondre

      Texte émouvant .. belles photos et aquarelles… la perte d’un enfant ou d’un proche, c’est très dur à vivre

      • Alain-MARC
        | Répondre

        C’est vrai, Betty !

  4. Jean Marc
    | Répondre

    Bonjour Alain
    Je suis très touché par ce texte. Je ne sais pas pourquoi mais il m’est venu à la mémoire cette citation de Mac Arthur
    « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années : on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. »

    • Alain-MARC
      | Répondre

      C’est très vrai Jean-Marc, merci !

    • Claudia Lebéti
      | Répondre

      Bonjour Alain . Ton texte, très émouvant, tes images si douces et fortes à la fois, m’ont émue au plus profond de l’âme. En nous livrant tes émotions, tu délivres en nous le sens de l’amitié, de l’amour et de la profondeur des sentiments.
      J’espère te rencontrer très bientôt pour te redire mon amitié. Claudia

      • Alain-MARC
        | Répondre

        Claudia merci, il est évident que toutes ces choses-là sont les valeurs qui nous aident le plus à traverser l’existence depuis certainement l’aube de l’humanité. Les protéger, les entretenir, les transmettre, c’est sans doute en les perpétuant, élargir pour les générations futures la sphère de sécurité affective et relationnelle dont tout être humain a besoin pour exister.

  5. micheline vaudenay
    | Répondre

    c’est beau ! et par ces mots et les aquarelles « sublimées » de la montagne, je suis, comme tous ceux qui ont lu ce billet, avec toi.
    Merci de nous avoir permis de partager ce moment hautement humain.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Et j’espère Micheline, qu’on aura encore longtemps l’occasion de partager des moments simple et vrais !

  6. gaullier jacqueline
    | Répondre

    Très touchée par ta publication.Cet hommage à ton fils, à la passion commune que vous avez partagée, à ce qui a de l’importance devrait nous faire réfléchir au dérisoire, au sans intérêt. Je pense bien à vous, ta famille et toi. A bientôt Alain

    • Alain-MARC
      | Répondre

      à toi aussi merci, Jacqueline, tes pensées sont également l’expression de l’une des valeurs les plus importantes dans l’existence de nos sociétés : celle de l’amitié !

      • De leenheer
        | Répondre

        Vous avez vécu des choses magnifiques et surtout apparement partagé beaucoup de belles choses avec lui et ça c est déjà une victoire sur la vie qui n est pas toujours tendre, des parents ne devraient pas avoir à vivre une pareille tragédie, ce n est pas d ans l ordre des choses, malheureusement on ne peut pas tout contrôler, beaucoup de courage à vous et continuez comme vous le faite à vivre votre passion en pensant à tout ce qui vous lie vous, la montagne et votre fils. Amitié

        • Alain-MARC
          | Répondre

          Oui, c’est ce que nous essayons de faire, chacun dans la famille à sa façon… Dans ce que vous dites, vous avez raison, encore merci.

  7. normand
    | Répondre

    de tour cœur avec vous.
    vos aquarelle sont superbes et rendent hommage a votre fils.de la-haut, il doit les regarder.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, j’espère qu’il « perçoit de là-haut » ce que je ressens, à savoir que tout est lié : que mes aquarelles ne sont également qu’un pâle et brouillon reflet des choses magnifiques qu’avec lui, je n’avais pas encore partagées.

  8. PERRIN Monique
    | Répondre

    Très émue par ton texte, tes photos, tes aquarelles … Oui, Alain, pour avoir perdu moi aussi mon fils, c’était hier, c’est aujourd’hui, c’est demain, chaque jour ……. le jour ….. la nuit, mais tellement profondément avec eux au milieu de cette nature merveilleuse, dans le silence dans lequel nous entendons leurs voix nous dire qu’ils nous aiment et leur cœur qui vit dans le notre. Bien amicalement, Monique.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci beaucoup, Monique, je ne retrouve pas si je t’avais répondu, mais sache bien que je pense aussi à ton fils disparu et à vous toutes et tous avec qui il vivait. Tu as raison : si nous dépassons le vide glacial du désespoir et de la solitude face à l’irréversible absence et à notre impuissance devant la fatalité, nous pouvons accéder à d’autres modes de pensée qui affirment la présence de ces êtres aimés dans nos notions d’absolu et d’intemporalité, en faisant de nos vies toute autre chose qu’une déchirure et un cri, mais une autre traversée avec leur présence à nos côtés. Encore faut-il arriver à dépasser cette déchirure, pour « entendre » leur voix nous parler…

  9. damaris bourquin
    | Répondre

    Bonsoir Alain,

    Merci d’avoir partagé avec nous ce bel hommage à ton fils Jean-Sébastien.
    Tu restes toujours très discret concernant ta famille,mais,par moment il y a des souvenirs tristes difficiles à porter.
    Je souhaite vous assurer,toi et ta famille,de tout mon soutien et de toutes les ondes bienfaisantes nécessaires
    pour aller de l’avant.

    Reçois, Cher Alain. mes salutations les plus cordiales.

    Damaris

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Et à toi aussi Damaris, tu vois ce que je tiens à faire le plus, c’est surtout lutter contre l’oubli, et que ceux qui nous sont proches et n’ont pas eu assez de temps ici-bas pour avoir plus de place, de reconnaissance, et de temps d’existence dans leur famille, auprès de leurs amis (es), et dans la société, continuent d’exister non seulement par les traces qu’ils laissent, mais aussi la valeur de ce qu’ils nous ont transmis.

  10. Jeannine Guy
    | Répondre

    Je suis très touchée par ces mots ,et serai en pensée avec toi demain.Oui ton fils est toujours la parmi nous quand nous partageons ces valeurs et élevons nos âmes .

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Jeannine merci, tu as raison dans ce que tu me (tu nous) dis, en même temps que cela nous fait prendre conscience de la fragilité de l’existence, c’est aussi une aide pour réfléchir au sens qu’on peut lui donner…

  11. Jean-Pierre MISSISTRANO
    | Répondre

    « Continue de peindre ces moments d’éphémère éternité… »
    Bises l’ami.
    Jean-Pierre

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, à toi aussi Jean-Pierre, car même si cela peut paraître banal de te le dire en n’apportant pas énormément dans le débat sur la pensée, c’est un signe d’estime en retour qui relève bien plus que de la simple estime et solidarité !

  12. BROCHON JUIN Claudine
    | Répondre

    bonjour Alain, cela fait bien longtemps que l’on ne s’est pas rencontrés mais en lisant tes mots, en regardant tes aquarelles, j’ai été très touchée. En effet, très discret je ne connaissais pas le drame que tu as vécu. Je voulais te dire que ton chemin d’aquarelles et de partage t’ont porté pour poursuivre ta quête d’absolu avec, en tête, ton fils bien aimé qui avait emprunté le même chemin que toi. Je partage avec toi mes plus profondes pensées et merci pour ton message de paix, d’amitié en ces temps bien troublés.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Heureux de te lire Claudine, tu fais toi aussi partie de cette grande famille d’esprit des gens positifs au regard porté vers les choses valorisantes de la vie, et je te remercie pour ton signe d’amitié (bien réciproque bien sûr par ces mots), car je n’oublie pas les personnes qui m’ont un jour accordé un temps d’écoute et de confiance, ce qui valorise d’autant plus le temps d’échange qui nous a été accordé.

  13. Dominique MALIAREVITCH
    | Répondre

    C’est avec une forte émotion que j’ai lu ton bel hommage à ton fils Jean-Sébastien. Merci, Alain, de partager tes pensées avec nous.Perdre son enfant est la chose la plus terrible que l’on puisse connaître. Mais il rese à jamais dans son coeur et dans sa tête. Je t’ai revu cet été dans le Jura et comme toujours tu as une telle force de vivre et de nous faire partager tes expériences que cela met de la joie au coeur.

    J’espère te retrouver bientôt à l’un de tes stages. Merci pour tout, Alain.

    Dominique

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, et amitiés Dominique. J’espère partager encore longtemps avec vous (toutes et tous), ces moments de (re)-découverte du monde qui est aussi un échange avec lui nourrissant et régénérateur. Et crois bien que ce que cela peut vous apporter n’est pas à sens unique : je ne le ferais pas si le plaisir que vous pouvez y éprouver ne me revenait !

  14. PIERRE
    | Répondre

    Je joins mon émotion à celle déjà exprimée à travers tous les commentaires. Tu as su créer un lien d’amitié très fort entre stagiaires, une vraie communauté d’aquarellistes amateurs qui partagent les mêmes valeurs. Et merci d’avoir partagé avec nous ce moment intime de ta vie.
    A bientôt j’espère.
    Maryse

    • Alain-MARC
      | Répondre

      C’est vrai, Maryse, parce que je considère que tout est « lié » dans nos échanges et rencontres d’existence : si les personnes venues vers moi m’ont un jour accordé temps, confiance (et deniers, qui, pour certains -es-, représentent de vrais efforts d’économies), je vous dois en plus de mon attention et du partage de mes acquis, une considération et une énergie, qui, se trouvant être fédératrices, relèvent des valeurs qui me sont chères. Or, ces valeurs, c’est aux êtres qui m’aiment et partagent (et ont partagé) ma vie que je les dois (et dès ma venue en ce monde ma mère, mes grands-mères, mon père). Sans elles et eux, je ne serais pas ce que je suis, et je ne pourrais pas à mon tour partager et transmettre ce que je pense avec le plus d’objectivité possible être « vrai ». Jean-Sébastien en fait partie, et il était normal que je parle de lui, de nos échanges et de ce qu’il apportait à autrui, car il n’est plus là pour exprimer les qualités qu’il avait, et qui méritent d’être connues.

  15. Althéia
    | Répondre

    Bonjour Alain.
    Je suis très émue par ce superbe et vibrant hommage à ton fils , et je t’envoie plein de pensées positives.

    Bien amicalement

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, Althéia, je crois qu’elles ont servi ! Bien sûr, comme Saint-Thomas je ne crois que ce que je vois, mais comme il m’arrive aussi parfois de voir ce que je crois, là, aux deux façons d’appréhender les choses, je pense pouvoir t’affirmer qu’avec toutes les autres réunies elles ont créé une authentique force mentale, alors, je te dis également « merci » ! (Et je précise que naturellement, si vous avez un jour besoin des miennes je vous les enverrai, cela va de soi !)

  16. Daniel Pascot
    | Répondre

    En le découvrant avec surprise et tristesse ce billet me rappelle les valeurs que tu sais nous faire partager dans tes stages, et, je n’ai pu m’empêcher de penser au beau vers de Rudyard Kipling : Tu seras un homme, mon fils. La belle continuité de valeurs de ton père à ton fils à travers toi s’est brusquement interrompue mais elle se poursuit avec tous ceux que tu as inspiré. Reçois Alain et ta famille l’expression de ma pensée.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Daniel, je te retrouve tel que nous nous sommes vus la dernière fois, avec ce même regard vers l’avenir !
      En tout cas, je constate une fois de plus, qu’il n’y a pas de « hasard » : figure-toi que mon père nous disait souvent cette phrase (que je ne comprenais pas très bien à l’époque) « sois un homme mon fils, tout simplement » ! Tu vois que tous celles et ceux qui se retrouvent ici ne s’y retrouvent pas forcément par ce même « hasard », et que s’il y a des familles de cœur on peut aussi « appartenir » à de grandes familles d’esprit…

  17. Le Goff
    | Répondre

    Comment ne pas être profondément touché, Alain, par ce qui vient bouleverser ta vie et celle de Michèle, de tes proches et de tes amis. Avec Marie Léone, je me sens près de toi par le coeur et la pensée, ouvert à la conviction que la transition sur un autre plan invisible de la conscience constitue une étape du chemin de chaque être humain.
    Aujourd’hui et ces jours à venir nous t’accompagnerons, en toute amitié, dans l’unité de l’Esprit qui nous offre paix et consolation ainsi que force et lumière pour permettre, comme tu le dis, » d’avancer dans la vie sans perdre notre énergie  »
    Que les heures qui viennent te dispensent à toi et aux tiens, soutien, chaleur et tendresse, infiniment. Gilbert
    PS Il me viendra, dans quelque temps, l’heure de jouer à la flûte douce l’air connu de « Amazing grâce » rappelant,
    sur le même air, le cantique breton  » Kanit, va Ene « ( chante mon âme, jour et nuit )

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci pour tes mots, Gilbert, de votre chaleureuse présence par pensée qui nous touche beaucoup, car même si son imprévisible et brutal départ de ce monde date de quelques années (on ne se connaissait pas à ce moment-là), c’est toujours pour nous comme si c’était hier (non, on ne fait jamais « son deuil » des êtres qui nous sont les plus chers), aussi, je tenais à prolonger publiquement dans le temps, non l’implacable violence du Destin dans le choix de son départ, mais la valeur qui était la sienne lors de son passage dans la vie. Il avait écrit dans la revue « Vertical » un article que nous avons perdu, mais qui relatait les dernières voies qu’il avait ouvertes dans les falaises des Gorges de la Jonte, et lorsque tu pris un jour ta flûte sur la murette prolongeant cette jolie chapelle mozarabe sujette à notre séance d’aquarelle dans les Pyrénées, je ressentis combien la verticalité unissant les êtres de ce monde aux mystères de l’inconnu avait ce pouvoir de transcendance qui continue de nous faire avancer même au cœur des pires tempêtes, et de nous interpeller depuis l’aube de l’humanité sur nos questions les plus existentielles. Alors, je pense que « si il y a… », il entendra de là où il est, l’Amazing Grâce que tu joueras.

  18. Lacombe Pierre
    | Répondre

    Bonjour,
    je te transmets amitié et affection avec une pensée pour ton fils que je n’ai pas eu la chance de connaître. je suis également admiratif pour l’énergie créatrice que tu continue de déployer.
    A bientôt sur des sites ou de belles montagnes
    Pierre L.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci beaucoup, Pierre, et à bientôt j’espère, le plaisir de se retrouver !

  19. Gilles
    | Répondre

    Alain, avec toi en ce 9 octobre, en communion avec ces magnifiques aquarelles de montagne d’où émane une énergie et une force émouvante.
    Affectueusement.
    Gilles

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Content de te retrouver, Gilles, tu vois, je te dirai en quelque sorte la même chose qu’à Altheia, en tous tas cela me fera très plaisir de te revoir, le jour où l’occasion s’en présentera !

  20. florence lepoutre
    | Répondre

    Cher Alain, tout a été dit, et je n’ajoute rien que mes affectueuses pensées. Je partage  » tes valeurs », non pas vers les cimes qui me dépassent, et me font peur, mais dans le mystère des jours avec ses blessures et ses merveilles . Les moments de stage passés avec toi, en disent long sur ta générosité et ta sensibilité : ils donnent envie d’être bons et de regarder plus haut et plus loin, même dans l’épreuve.
    Je t’embrasse
    Florence

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Tu as raison Florence, nous sommes sur les mêmes fréquences de pensées, car même si certains sommets nous resteront toujours inaccessibles quelles qu’en soient les raisons, la force de leur symbole ne cessera de nous élever dans le mystère des jours.

  21. ghislaine dubos-courteille
    | Répondre

    Merci.
    On ne se connaît pas encore.
    Votre fils est là, vous le portez, il vous porte.
    Je vous transmets mes pensées amicales.
    Ghislaine Dubos-Courteille.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      C’est très gentil, Ghislaine, et on vous en remercie, quand on a les mêmes valeurs, on n’a pas besoin de se connaître pour partager.

  22. Françoise Fuhrer
    | Répondre

    Bonjour Alain. Pendant le stage à Treguier en 2011 tu avais évoqué la disparition de ton fils . Ton travail concernant ces sommets est superbe.et sublime son souvenir. Bien amicales pensées.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      C’est avec plaisir que je te retrouve par ces quelques mots, Françoise, et tu sais, si je pouvais peindre un jour des montagnes bien plus vraies et réussies, c’est encore pour lui que je le ferais !

  23. GIAUME Paul
    | Répondre

    UN GRAND MERCI ALAIN MARC pour ce partage que je découvre, mes pensées vont vers ton fils qui lui après le passage de sa vie sur terre est dans le monde merveilleux de l’invisible pour nous .
    MERCI aussi pour tous vos stages et voyages que vous offrez à plein de monde et MERCI également pour toutes vos communications par l’outil internet, qui sont formidablement bien faites et que personnellement j’apprécie beaucoup.
    Recevez toute mon admiration et mon amitié.
    Très affectueusement.
    Paul

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Très sympa votre message, Paul, qui nous touche, et dont je vous remercie. J’essaierai de vous faire profiter encore le plus longtemps possible de ce que peut nous offrir Internet comme outil positif pour élargir nos échanges et donner du sens à notre vie.

  24. Ramuscello Christiane
    | Répondre

    La mort des parents laisse des orphelins endeuillés qui continuernt à vivre malgré leur chagrin, quelque soit leur âge, mais la mort d’un enfant ne porte pas de nom et survivre à cela paraît inhumain à moins de le sublimer, ce que vous faites magnifiquement.
    Merci pour cette belle leçon de vie.
    Christiane

    • Alain-MARC
      | Répondre

      à vous aussi merci, Christiane, c’est pour eux qu’on le fait, c’est bien normal. Qui s’y trouve confronté, n’a pas d’autre choix s’il veut encore que la vie qui continue ait quelque raison d’exister.

  25. Daniel
    | Répondre

    Nous regrettons tous Jean-Sébastien, mais son fils Léo lui ressemble tant… Par lui il continue de vivre.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Bien sûr Daniel, et toute la famille aussi, très important que tu le rappelles !

  26. Ganière Jacqueline
    | Répondre

    Cher Alain-Marc,
    Nous ne nous connaissons pas …encore…. et très touchée par vos mots si justes et toute l’humanité qui vit dans votre témoignage, sans oublier la beauté des montagnes transmises dans vos aquarelles je vous envoie depuis Lausanne mon affectueux soutien.

    Jacqueline

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Quelle chance vous avez, d’être dans un tel écrin : le lac qui reflète les montagnes, le Valais tout proche, un horizon où la verticalité se prolonge dans l’image du monde doublement inversée ! Merci pour vos paroles chaleureuses et amicales, si réconfortantes.

  27. danae
    | Répondre

    Bonsoir Alain
    Ton fils de là-haut doit être heureux de voir tes belles aquarelles créées en son souvenir. Ces dessins de montagne me touchent énormément car rien que leurs noms m’interpellent. Une passion que j’ai connue aussi à vivre au péril de sa vie ! Et c’est triste pour ceux qui restent. Je pense bien à toi.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Je te dis aussi merci, Danae, car l’amour de la montagne réunit par delà le temps et l’espace tous ceux qui la pratique ou l’ont pratiquée. Elle affranchit du temps…

  28. bovis evelyne
    | Répondre

    Très beau texte et très belles peintures, tout ce vécu qui transpire de vos peintures. j’ai aussi perdu mon fils en montagne et vous avez su mettre des mots là je reste toujours sans voix , la gorge serrée. un très bel hommage

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Vous savez, il y a des choses qui se passent de mots, d’images. La pensée, les émotions, le ressenti, la mémoire de la vie, ne peuvent tenir dans des éléments formels. Seuls, ceux qui y sont « passés » savent combien la montagne (comme je le disais à Danae) affranchit du temps. En cela, dans sa cruauté (en fait, elle est indifférente, n’est-il pas plus cruel le destin qui se sert d’elle pour enlever celles et ceux qui l’ont gravie ?), elle grandit ceux qu’elle engloutit. Le plus dur ensuite, est de les retrouver « ailleurs » dans la solitude de l’existence, pour qu’ils nous donnent la force et l’énergie d’exister en leur nom. Aussi, à travers ce billet, c’est aussi la mémoire de votre fils, autant que celle de tous les autres enfants disparus en montagne ou ailleurs (fille ou garçon), que je voudrais honorer. En solidarité de cœur et de pensée.

  29. Levy
    | Répondre

    Tes mots m’ont émue, Alain.
    Je pense à toi et à ta famille
    Grosses bises
    Audrey

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Nos pensées amicales aussi, pour toi, Audrey, qui as en charge l’éducation de nombre de jeunes vies, et pour tes valeurs qui sont d’esprit et de cœur, en te disant aussi « merci », avec mes amitiés.

  30. DAURES Martine
    | Répondre

    Bonsoir Alain!
    Je suis bouleversée par cet hommage rendu à ton fils chéri ! À chaque fois que je te lis , je ressens une émotion très forte . Tu sais retranscrire les pensées que nous ne pouvons exprimer. Merci Alain pour tes écrits et tes aquarelles magnifiques ! Continue à nous émouvoir et à nous enchanter .
    Mais ce soir je suis très très émue !
    Je t’embrasse ! Martine

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Tu sais, Martine, c’est à ceux qui nous « guident » (d’ici ou d’ailleurs), que nous devons je pense, espérance et énergie. Nous, nous ne sommes rien, si non des « passeurs » de vaillance, chacun à notre façon. Merci à toi, et amitiés, grosses bises, aussi.

  31. nathalie RABY
    | Répondre

    Bonsoir à vous,
    Quelle belle preuve d’amour d’un père à son fils. De belles courbes, de belles phrases, de magnifiques couleurs qui expriment votre et sa passion. La montagne nous rend heureux; la gravir, humble mais parfois elle nous enlève ceux que nous aimons. J’ai connu cette douleur il y 4 ans en perdant l’homme que j’aimais. La montagne me l’a enlevé, un morceau de rocher pourrit et voila.
    Merci pour ce témoignage, ma gorge se serre. Bon courage

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Nathalie. Je vous dirai un peu la même chose qu’à Évelyne. Ce que vous vivez, la femme de notre garçon l’a vécu, le vit. Et leur petit garçon, maintenant devenu grand, plus cruellement encore. Oui, il y a des choses qui se passent de mots, d’images. La pensée, les émotions, le ressenti, la mémoire de la vie, ne peuvent tenir dans les éléments formels. Oui, la montagne affranchit du temps, en même temps qu’elle grandit ceux qu’elle engloutit. Que ceux qui nous manquent nous donnent la force et l’énergie d’exister en leur nom. En solidarité aussi avec vous, de cœur et de pensée.

  32. Anne Digout
    | Répondre

    Merci Alain. Jean-Sébastien est fier de toi… et te sourit. C’est sûr. Bien à toi, Anne

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Et de son grand garçon, de son épouse, de la mienne, de ses frères, qui pensent aussi à lui. Alors, j’espère que tu dis vrai, Anne, même si ce qu’on fait, n’est ici-bas, qu’un cri dans la nuit. Merci, à toi aussi.

      • Anne Digout
        | Répondre

        Un cri dans la nuit, ou peut-être…un chant d’Amour.

        • Alain-MARC
          | Répondre

          C’est peut-être les deux à la fois, tu as raison !

  33. Christiane
    | Répondre

    Bonjour Alain,

    Parfois nous côtoyons des personnes qui jamais ne laisseraient supposer que dans leur vie ils ont vécu quelque chose d’aussi atroce que de perdre un enfant. Et un jour, on l’apprend et cela nous bouleverse et en même temps nous donne une leçon de vie.
    Vous avez toute mon admiration pour avoir continué sur le chemin malgré un tel déchirement tout en transmettant tant de beauté. Merci et mes pensées vous accompagnent.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Je pense que l’on n’a pas le choix : nous faisons ce que nous croyons qu’ils auraient aimé que l’on fasse. Et si on le fait du mieux que nous pensons le faire, que cela serve aussi à celles et ceux (comme un partage et un soutien) qui portent en eux de telles déchirures et ne peuvent ni les dire, ni les exprimer. Que nos mots et nos phrases, que nos commentaires réunis (ici ou ailleurs s’ils sont positifs et humains), puissent leur apporter réconfort et courage. Qu’ils soient surtout pour eux, des « relances de vie » où ils voient clairement que la projection des pensées d’amour des êtres disparus ne meurt quant à elle jamais : elle est le support le plus intime, le plus vrai et plus fort, à la nécessité d’avancer quoi qu’il advienne. Certainement ce que nous voulons nous mêmes pour celles et ceux que nous aimons en cas de départ. Merci à vous aussi.

  34. Elizabeth
    | Répondre

    Cher Alain,
    Tu as rarement évoqué la perte de ton fils, mais aujourd’hui, c’est un bel et émouvant hommage que tu lui rends, ainsi qu’à la montagne par le biais de tes aquarelles. Je n’ai pas pu ouvrir ton mail plus tôt, mais je t’envoie quand même toutes mes amicales pensées de soutien face à ces douloureux souvenirs, à partager avec ta famille et « P’tit Jo » devenu grand. Amitiés. Elizabeth

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Tu toucheras aussi la maman de « P’tit Jo », celle de Jean-Sébastien, de ses frères, du reste de la famille également, l’empathie et l’amitié revenant toujours à celles et ceux qui en sont à l’origine, je ne vois pas les choses autrement. Merci, Elizabeth, amitiés à toi aussi.

  35. Nicole
    | Répondre

    Bonjour Alain
    Nous sommes très émus par ce superbe hommage à Jean Sébastien.
    A bientôt.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Nicole, Roland, vous l’avez bien connu vous aussi !

  36. LYDIE Pouponnot
    | Répondre

    Émouvant ton texte et sublimes toutes tes aquarelles.
    Je retrouve comme toujours ton amour des autres, ton savoir du partage des valeurs essentielles
    Je vous embrasse Michele et toi Lydie

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Bonjour Lydie, et merci pour ton passage et tes mots, nous ne t’oublions pas non plus et t’envoyons nos amitiés.

  37. LEPERE
    | Répondre

    De tout coeur avec toi pour ce bel hommage rendu a ton fils …..tres émouvant et toujours de magnifiques aquarelles pleines de douceur et de sensibilité….bien amicalement en espérant peut être peindre cette année avec toi ….Elisabeth

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Elizabeth, tu sais que tu es toujours la bienvenue. Ces aquarelles font partie des aquarelles de montagne dans lesquelles les éditions Mythra (aujourd’hui disparues) avaient puisé les collections me concernant, en parenté d’esprit avec la mouvance Samivel. J’ai comme l’impression que notre regard sur la montagne (sans vouloir cependant généraliser) était différent à ce moment-là…

  38. Michel Fourmentin
    | Répondre

    Merci Alain pour ce superbe billet on est de tout cœur avec toi quand tu as besoin de notre énergie.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Michel, je crois qu’elle a super bien fonctionné (l’énergie) ! Aussi, si tu as un jour besoin de la mienne (et maintenant que je retrouve à une vitesse dingue la forme grâce au potentiel qui m’est et m’a été envoyé), surtout, n’hésite pas,je suis certain que ça fonctionne comme on ne peut pas l’imaginer !

  39. Sylvie Monnier
    | Répondre

    Quel magnifique témoignage Alain, de l’expérience partagée avec ton fils et de tout ce que tu lui as donné et continue par la pensée et la peinture à lui donner et à nous donner Très cordialement

    • Alain-MARC
      | Répondre

      C’est très gentil, Sylvie, je te remercie, très heureux de te lire, car il est certain que tant que j’aurai de l’énergie et de belles choses à partager je le ferai, autant pour la force de la mémoire et de la vie passée, que pour le concrêt du présent, et de l’avenir !

  40. Christine Seyler
    | Répondre

    Bonsoir Alain,
    Me voici au retour de 4 jours sur les chemins de Compostelle dans le Béarn et je peux répondre à l’appel de ton message.
    Bien sûr, je suis avec toi par la pensée, pour le père à l’éternelle douleur que tu es.
    Aussi, tu es avec nous chaque fois que j’emporte dans mon sac à dos une feuille A4 découpée et un mini kit aquarelle pour croquer et partager quelques souvenirs du chemin.
    Merci Alain
    Garde ta force de vie et d’amour

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Pas de soucis Christine, et merci, je pense bien à vous moi aussi ! Vous donnerai d’autres nouvelles bientôt.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Pas de soucis Christine, et merci, je pense bien à vous moi aussi ! Vous donnerai d’autres nouvelles bientôt.

  41. Parreau
    | Répondre

    Quel meilleur hommage pouvais tu lui faire ?!
    Tu instaures comme un dialogue avec lui ; on entendrait presque son assentiment à cet hymne à la beauté …lien tangible avec l’invisible présence…
    Communion au sommet !

    • Alain-MARC
      | Répondre

      J’espère que ce dialogue existe toujours, par-delà, les mystères de la vie et de la mort… En tout cas, que le lien n’est pas rompu. En te remerciant, avec mon amitié.

  42. ROBERT F.
    | Répondre

    Avec un peu de retard, mais les bonnes pensées sont toujours à l’heure. Pour la vie qui continue malgré nos chagrins, cette belle phrase :  » Ce qui importe ce n’est pas d’ajouter des années à la vie, Mais d’ajouter de la vie aux années » Alexis Carrel
    Amicalement, Françoise R.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Françoise, il avait (il a) bien raison Alexis Carrel !

  43. christine lesur
    | Répondre

    Impossible oublier Jean Sébastien. Tant de moments intenses vécus avec lui résonnent toujours dans ma mémoire et dans mon affect. A la fois ses crises de sensibilité mêlées à des inventions extratemporelles empreintes d’intelligence et de malice. tous les jours fusait une idée rocambolesque ou en avance sur le temps. Le vélo dans la piscine est maintenant chose courante…
    Câlins à notre Bachou.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Christine, on t’embrasse !

  44. Marta Deu
    | Répondre

    Cher Marc, je ne vous connais qu’à travers vos écrits et aquarelles, où vous laissez entrevoir votre âme. J’ai été très émue à la lecture de votre lettre. Un de nos amis est parti, il y a de cela près de vingt ans, pour l’Everest. La montagne c’était sa vie. Il n’est jamais revenu. Sa femme attendait leur premier petit enfant,une petite fille. Elle n’a pas vu le jour, -celui que nous connaissons- , étranglée par son propre cordon quelques jours avant de naitre.
    Dieu aime s’entourer des premiers de cordée, il les aime tout près de Lui, car ce sont des êtres de Lumière, des êtres d’Amour.
    Cela ne nous console pas mais nous en aurons un jour la réponse apaisante.
    En attendant, ainsi que vous le faites, revivons les, sentons leur proximité, leur tendresse, leur soutien. Et, ainsi que vous le faites aussi, partageons ensemble leur passage qui nous unit. Merci de votre confidence. Ils ne sont pas dans le coucher du soleil. Ils sont dans l’aurore de chaque matin, dans le lever du jour.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci beaucoup pour votre passage, à vous aussi, Marta. Et pour ce que vous écrivez, qui est très touchant. Oui, j’espère qu’ils sont dans le lever du jour…

  45. Sylvie
    | Répondre

    Jean-Sébastien peut-être fier du chemin parcouru par notre Léo.
    Sans jamais tenir la main de son papa, il se bat devant les obstacles de sa vie de jeune adulte, et c’est avec nous qu’il partage ces moments où la vie lui ouvre ses portes pour réaliser ses rêves.
    Jean-Sébastien ton fils, était à ton image un vrai artiste d’une grande sensibilité.
    Je tiens à remercier tous les stagiaires qui m’ont soutenue.
    Sylvie

  46. Isabelle
    | Répondre

    Vos aquarelles, vos mots, votre amour…. Juste magnifique !

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Isabelle, mais comment pérenniser la fragile beauté de la vie, dans un monde si incertain ?

Répondre à Alain-MARC Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.