Loin des salons à la mode, des lieux d’exposition recherchés, vous pourrez me retrouver, si vous êtes dans la région de Perpignan ce jeudi 25 mai jusqu’à samedi 27, autour de la réalisation de mon carnet d’exploration « L’Aven aux Merveilles », ainsi que de quelques-unes de mes peintures liées aux origines de l’art et au monde souterrain, au palais des Congrès de Tautavel à l’occasion du Rassemblement Spéléologique National 2017 du Club Alpin Français.
J’en profiterai pour descendre au fond du beau gouffre du Grand Barrenc (sans doute le jeudi) pour y réaliser une aquarelle ou deux.
Non, il ne s’agit pas de traces énigmatiques sur les parois du gouffre, mais d’un détail de ma toile « Echolocation karstique », qui sera présentée au Palais des Congrès de Tautavel.
Le gouffre quant à lui, conserve son impressionnante aura de mystères, véhiculant tous les mythes nous reliant aux profondeurs de la terre, notre tutélaire « mère » symbolique. Ici, un fractionnement au départ de la descente du puits du Grand Barrenc, belle photo de Luc BERGER publiée sur l’excellent site spéléologique catalan d’ESPELEOBLOC.
Très belle photo du spéléologue Joseph PASTOR liée au même superbe site de spéléologie catalane d’ESPELEOBLOC (bravo à nos amis catalans de s’exprimer sur leur site dans leur belle langue). C’est l’arrivée du même puits, qui nous révèle les imposantes dimensions de ce gouffre…
« Mon copain Serge » : aquarelle extraite du carnet d’exploration « L’Aven aux Merveilles ». L’aquarelle n’est ici qu’un outil pour témoigner d’une bien plus grande aventure qui est celle de l’amitié, du partage, de la découverte, des valeurs essentielles de la vie confrontées à notre fragilité dans l’inexorable marche du temps. Cette aventure se prolonge et prend pour moi tout son sens à travers la peinture, qui, quant à elle, apporte sa dimension métaphysique à mes questionnements et mes réflexions…
Ma peinture justement (ici un détail de l’une de mes toiles en technique mixte) : je ne cherche pas à imiter l’art préhistorique mais à retrouver les sensations visuelles provoquées par les rapports entre la trace humaine et la vie de la roche, où le temps révèle la confrontation de l’être humain aux enjeux de son évolution et à la pérennité de son espèce dans son interaction avec les milieux naturels.
Le « Grand cheval magdalénien », que je ne présente plus, (il faisait partie de la série de l’exposition chinoise de Wuxi) mais qui fera aussi partie des toiles de Tautavel.
Je le répète : entre « spiritualité de la matière » et « conscience essentielle », mes travaux en peinture sont le fruit d’expériences, d’un travail et d’une réflexion sur la matérialisation de la pensée à travers ses rapports aux milieux naturels, aux arts premiers, et aux origines de l’humanité. La référence à la préhistoire n’est pour moi qu’un questionnement sur nous-mêmes, notre rapport au monde, le sens de notre existence et la brièveté de notre passage dans la dimension de la vie…
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