La victoire de Rossinante…

JEAN MARC n’a pas encore 13 ans quand il réalise ce portrait de sa mère sur un panneau de bois avec des fonds de Ripolin chapardés à son père.

 

Oui, la pauvre Rossinante symbolise toute la misère, tout le malheur du monde !

Mais elle avance quand même liée à ce Quijote auquel elle est si fidèle, si dévouée, sans lequel elle serait moins encore, comme sans elle il n’était pas lui…

Au moment où il la crée, JEAN MARC personnifie sa détresse, son dénuement, sa misère, et la fatalité d’avancer malgré tout face à l’adversité, qu’il vit profondément, dans un jour sombre de son destin.

Enfance pourtant heureuse dans le petit village de Montans où il est né.

Il est appelé à reprendre le commerce de son père (marchand forain de laine, de boutons, de fil à coudre et de petits objets, qui ne veut pas voir son fils pourtant très doué en dessin et peinture, prendre la route des Beaux-Arts – ce qu’il fait quand même plus tard brièvement -).

Ainsi, de fils de petit commerçant, il devient paysan, par mariage avec ma mère, qui possédait de ses propres parents un petit vignoble en gaillacois, à la fin de la guerre mondiale 1939 – 1945 (terrible conflit dont il sillonne les dernières années en faction de résistance depuis le maquis Vendôme jusqu’au maquis Roger, aux côtés de l’un de ses héros dont il était chauffeur, agent de liaison, et accessoirement aide de camp, l’Abbé ROUSSEAU).

Quelques années plus tard, l’intérêt de JEAN MARC viticulteur pour l’œnologie, amène mes parents à vouloir faire évoluer le terroir conjugal : ils sacrifient leurs maigres économies en replantant presque toutes les vignes, s’endettant même pour cet apanage nouveau…

Vendanges 1955 : abondantes dans les deux vieilles parcelles qui n’avaient pas été arrachées, elles s’annoncent vraiment prometteuses pour les années à venir avec les nouveaux cépages tout juste plantés.

Février 1956 : la douceur du mois de janvier laisse présager un hiver doux, et mes parents se réjouissent de voir leurs vignes toutes neuves pousser prochainement leurs premiers bourgeons, mais dans la nuit du 31 janvier au 1er février, chute brutale des températures : ce n’est que le début d’une terrible descente du mercure dans les thermomètres, qui va tout anéantir.

Le 12 février il fait plus de – 20°, la neige et le gel sont intenses, constants chaque jour, les vignes ne supportent pas, mes parents sont ruinés !

Nous sommes sept à devoir être nourris à la maison, c’est le froid, la solitude, la détresse, avec si peu à manger au cœur de cet hiver désolé.

JEAN MARC saisit alors la première embauche dénichée dans les petites annonces de « La Dépêche » : manœuvre comme aide-monteur en chauffage central …

Dieu sait si on a besoin de chauffage (et pas que central), partout à ce moment-là. S’ensuit pour lui l’apprentissage accéléré de la forge et du chalumeau, tandis que quelques légumes et autres denrées reviennent petit à petit dans la marmite familiale…

En découvrant le travail du métal, JEAN MARC découvre un matériau magnifique pour exorciser sa souffrance, son combat, sa lutte acharnée pour la survie de ses enfants de son foyer, pour sa propre survie : Rossinante est née qui incarne toute la misère et la peine du monde, en menant son Quichotte mener bataille contre les moulins à vent.

Deux ans sont passés : d’autres personnages, figures porteuses de rêves et de chimères, gens simples au grand cœur, paysans rencontrés comme lui sur le bord du chemin sont venus peupler son imaginaire et remplir la maison.

Un jour, mon père paysan – chauffagiste (et sculpteur), est invité à exposer chez un ami artisan ébéniste, artiste lui-même et amateur d’art, et voilà qu’il passe dans sa boutique un personnage extraordinaire, reporter cinéaste, correspondant à ce moment-là des actualités françaises pour la Fox Movietone (Fox Movietone News) : Jimmy BERLIET.

Ce monsieur a un œil infaillible et un flair hors du commun vis-à-vis des choses du beau (car il est avant tout cinéaste et directeur de la photographie, il collabore entre autres avec de grands réalisateurs tels Luis Buñuel, René Clair, ou Jacques de Baroncelli), et sa vision de la Rossinante provoque en lui un tel effet, qu’il la propulse aussitôt à la une d’un nombre incroyable de journaux puis avec son auteur, dans les actualités cinématographiques du monde entier.

C’est comme cela qu’avec mes frères et sœurs, nous sommes emmenés par nos parents au cinéma de Gaillac voir le “Monde du silence” où on découvre en même temps notre papa, sa Rossinante, sa forge et ses vignes, en “CinémaScope grand écran” !

La vie de JEAN MARC vient alors de basculer, c’est le début d’une magnifique aventure, son emblématique Rossinante ayant fait la preuve des bienfaits de la persévérance et du courage, face à l’adversité !

L’un des très nombreux articles de presse (journal parisien) consacrés à Rossinante à la une des journaux…

 

Mais ce que va révéler Jimmy BERLIET au grand public, ce n’est pas seulement l’histoire de cette Rossinante sortie d’un conte de fées, mais bien la dimension d’un artiste hors du commun, qui nous accompagne au plus profond des êtres et des choses, comme s’il nous donnait un endoscope pour scruter l’âme humaine avec sagesse, humour, autant parfois que dérision.

Dans l’univers de JEAN MARC, la Rossinante étant la première allégorie qui peut nous enrichir de sa parabole (je vous en conterai d’autres une autre fois), j’ai le plaisir, pour continuer avec vous cette aventure de la création, de vous inviter au vernissage d’une exposition exceptionnelle, puisqu’elle réunit une grande partie des œuvres auxquelles il tenait le plus (mais si on n’y voit pas la Rossinantedont il a dû se séparer dans un autre moment difficile -, il y aura tout de même quelques peintures reflétant bien différentes manières de son expression).

Le vernissage sera suivi d’une soiréeprojection – rencontre avec la famille”, on y projettera entre autres le film “Le ciel du forgeron” réalisé par Jacques CHANCEL et Georges FERRARO en 1974 (et si le planning le permet, un ou deux autres films d’autres réalisateurs).

Il ne reste plus que 20 jours. C’est le premier pas de la réhabilitation de JEAN MARC, trop vite oublié, auquel je vous invite à vous joindre à votre façon, simplement en partageant autour de vous l’information, en relayant si vous voulez cet article, par mail et réseaux sociaux, ainsi que ceux qui vont suivre à son sujet.

Imaginez votre bonheur, votre enthousiasme, si vous aviez à révéler un VAN GOGH ou un GAUGUIN !

JEAN MARC est de ceux-là, non pas par sa peinture (qu’il considérait comme un simple divertissement), mais par sa sculpture. Alors, c’est à partir de maintenant que nos efforts et notre pensée peuvent entrer en synergie, pour que son œuvre ne disparaisse pas, pour que ce qui était incontestablement plus que du talent, soit reconnu à sa juste valeur bien au-delà du cercle fermé de ses heureux collectionneurs et des critiques de son temps.

Car faire connaître ou redécouvrir l’œuvre de JEAN MARC, c’est faire entendre la voix d’une culture qui ne viendrait plus seulement “d’en haut”, mais s’imposerait d’elle-même par son universalité, son intemporalité, autant que par les valeurs profondes et les qualités réelles qu’elle véhicule par delà l’espace et le temps.

Qualités et valeurs qui sont aussi les nôtres, car chacun de ses enfants de métal porte en lui ce miroir secret et infaillible qui nous fait nous reconnaître et nous recentre d’un seul regard, au milieu de l’invraisemblable hourvari de notre monde contemporain !

Je vous tiendrai informés (es) de cette journée du 5 juillet où sera inaugurée l’exposition. De sa réussite ou non dépendra le début de cette sorte de réhabilitation, mais je ne doute pas un instant que ce soit un moment vrai, sincère, chaleureux, amical, profond, un échange pétillant comme il les aimait tant, entre sa famille de cœur et d’esprit, et celle des nouveau-nés de son âme et de sa forge livrés au public lors de ses nombreuses expositions.

Si vous ne pouvez venir à celle-ci, j’essaierai de publier régulièrement quelques-unes de ses œuvres et continuerai sa biographie sur le site Web que je suis en train de lui consacrer, ne nous perdez pas de vue :

https://jean-marc-art.fr/

Avec le matériel de Jimmy BERLIET (devenu un ami de la famille) en 1963, lors de l’un des nombreux reportages consacrés à JEAN MARC. J’étais si fier de porter son matériel, si fier de mon père surtout. Je rêvais de devenir reporter, c’est aujourd’hui à mon tour de faire « re – connaître » l’œuvre de JEAN MARC, avec les seuls moyens dont je dispose. Mais ils sont magnifiques, parce que grâce à Internet ils peuvent directement toucher le cœur des gens en les faisant participer à cette nouvelles grande aventure derrière leurs écrans, depuis chez eux, leurs doigts sur les claviers : il leur suffit de transmettre pour que passe le message, et que 55 ans plus tard le vœu d’un adolescent qui admirait son père soit exaucé !

40 Responses

  1. bérubé
    | Répondre

    Très intéressant ce billet!
    Ca aurait été un grand plaisir pour moi de participer à cette journée mais mon activité professionnelle ne me le permet pas! Une autre fois sans doute…Christine

    • Alain-MARC
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      Pas grave Christine, ce ne sera que partie remise, et puis, je publierai certainement l’avancement de toutes ces actions (ce n’est pas la seule) comme cela vous y serez quand même au moins associée par pensée.

  2. Gervaise
    | Répondre

    Waouh ! Magnifique portrait ! Déjà une sacrée personnalité à 12 ans 1/2, non ? Heureuse de relayer et pouvoir partager.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci à toi Gervaise !

  3. ABC
    | Répondre

    Je suis certaine que l’exposition aura le plus grand succès même s’il est peu probable que j’arrive malheureusement à venir la voir…
    Si je peux me permettre indique plus précisément et en bien net, le lieu et les dates… Cela donnera plus de visibilité à l’exposition.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci beaucoup pour ton passage, c’est vrai que je ne donne pas plus d’infos pour le moment, car les invitations « officielles » ne sont pas encore parties ! Je vais le faire dans le prochain billet entièrement consacré à l’exposition (et à nos partenaires institutionnels que je remercie déjà pour leur soutien) !

  4. EXSHAW
    | Répondre

    superbe et émouvant hommage à ton père qu’il serait bien triste d’oublier
    nous serions heureux Philippe et moi de voir l’expo
    notre meilleur souvenir
    MICHELE

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Michèle, ce sera peut-être un peu loin pour vous (en Aveyron), mais c’est en été, on ne sait jamais ! Amitiés à tous les deux,

  5. Mercè Torres Alis
    | Répondre

    La sculpture de Rossinante est magnífique, vraie. En effet elle reflète toute la misère du monde Mais en même temps elle comunique de la force et de la resistance.
    Je ne peux pas venir au vernissage mais je suis contente que tu nous fasses participer à ce projet

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci beaucoup Mercè ! Le fait partager est aussi important que de venir car il n’y a pas de distance pour la pensée, on t’envoie toutes nos amitiés !

  6. Bonsoir Alain. Ou aura lieu ce vernissage, et à quelle heure ? Ne pouvant pas venir en Bretagne, je suis à deux doigts de poser 2 jours et de traverser la France avec ma voiture pour venir.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Je te réponds direct pas message Nicolas, je n’annonce pas où, tant que les invitations « officielles » ne sont pas partie, (je ferai un billet spécial bientôt) !

  7. Parreau MC
    | Répondre

    Le 5 juillet ? Mais je vais tout faire pour venir !!!!!!
    Ton hommage est très touchant. Je serai très heureuse de connaître mieux son oeuvre !
    Déjà, à Cordes sur Ciel, j’avais pu voir certaines de ses sculptures. J’attends avec impatience toutes tes précisions ! Quel magnifique projet !
    Merci de nous y convier. J’espère vivement pouvoir être là !

    • Alain-MARC
      | Répondre

      à très bientôt Marie-Cécile, nous serons honorés si tu peux venir, je fais un billet spécial d’ici 3 ou 4 jours, dans ce billet je tiendrai aussi à remercier chaleureusement le maire qui soutient le projet, son conseil municipal, et l’équipe municipale culturelle et technique autant que les personnes à l’origine de sa faisabilité…

  8. Laumonier
    | Répondre

    Bonjour Alain,
    Je m’associe à ton projet pour l’avenir. J’ai été éblouie par quelques œuvres de ton père que tu nous as montrées, lors d’un stage et par internet, et ce serait injuste qu’elles ne soient pas mises au grand jour pour le bonheur de tous. Ayant la charge de deux centenaires malades dont un à l’hôpital je ne fais pas beaucoup de projets mais suis avec toi de tout cœur dans ta démarche et ton exposition.
    Amitié, Aline

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci à toi aussi Aline, le partage que je fais de cet évènement sur les réseaux sociaux à commencer par mes fidèles amis (es) abonnés (es) à ma newsletter et dont tu fais partie, est d’abord destiné à celles et ceux d’entre vous qui ne peuvent me suivre partout et aimeraient pourtant profiter de ce que je propose pour rendre notre vie plus belle, plus riche, plus profonde, en un mot plus humaine. Donc, même de loin ne t’en sens pas isolée, tu « seras » avec nous par pensée, je le ressentirai comme si tu y étais physiquement et je t’en remercie.

  9. Mayeur
    | Répondre

    Bravo de vénérer l’oeuvre de ton père….
    mais de l’autre bout de la France il me sera difficile d’être présente le 5 à Cordes?
    félicitations pr l’inauguration!!
    Colette

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Colette, ce ne sera pas à Cordes, car une autre municipalité dynamique s’est spontanément proposée pour commémorer les 10 ans de sa disparition ce dont nous lui sommes très reconnaissants, d’autant plus que mon père de son vivant ne la connaissait pas; mais lis ce que j’écris à Aline, pour sa présence physique, c’est pareil pour toi, je t’envoie mes amitiés.

  10. Guy
    | Répondre

    Je suis emue par ce temoignage sur ton pere
    Les heros sont souvent inconnus..
    Mais cette sculpture bouleversante nous communique aussi le courage et la fore de resister. Il faut qu elle soit diffusée.
    Jane (de Paris)

    • Alain-MARC
      | Répondre

      C’est vrai, et je te remercie de l’exprimer. Amitiés , à bientôt par newsletter !

  11. Nicole Guenin
    | Répondre

    quelle émotion dans tout ton texte! quel homme incroyable était ton père! combien il a su faire passer dans une pauvre bête épuisée par la dureté de la vie, toute la force que l’amour de sa famille et la dignité d’un homme qui ne se laisse pas abattre par l’adversité peut avoir en lui et servir de guide pour les générations présentes et à venir , à travers le temps!
    On ne peut ressentir que du respect pour lui et je comprends combien te tient à coeur de faire reconnaître un véritable artiste et j’espère que tu pourras faire passer au grand jour cet humble homme inconnu de beaucoup, qui pour moi a sa place au Panthéon des grands Hommes!
    Je ne pourrai malheureusement pas venir car je rentrerai de Marseille le 4 et je repars le 7 pour la Dordogne, mais tu vas nous tenir au courant et nous pourrons ainsi être avec toi et partager ton bonheur d’avoir redonné à ton père sa place dans la vie de l’Art.
    Je pense à ceci: pouvoir exprimer sa détresse par l’Art, quel qu’il soit, peinture sculpture, musique, poésie, mène à la beauté.et l’art est salvateur
    Bises

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci également, Nicole. Je te dis comme à ceux qui ne pourront venir : votre pensée y sera, c’est comme votre présence ! Papa disait « la force de la pensée et plus grande que celle des chaînes ». D’ailleurs il avait fait à ce sujet une sculpture où l’esprit se dégage des chaînes qu’il paraphrasait ainsi « Hommes enchaînés, votre pensée est force échappant à la mort ». Bises Nicole, par ta pensée tu y seras quand même.

  12. TURPIN Annie
    | Répondre

    Merci beaucoup Alain pour ce partage. Je ne pourrai pas être là le 5 juillet mais je penserai à tout cela.
    L’expo dure jusqu’à quand ? J’y passerais volontiers à la mi-août. Bonne continuation à toi pour ce magnifique travail de mémoire et d’hommage à ton père.
    Bien amicalement.
    Annie.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Ne t’en fais pas Annie, je te dis comme aux autres amis (es) ne pouvant venir (exemple Nicole, Aline, Colette, etc.). Jusqu’au 22 juillet, en août je ne pourrais m’en occuper, trop de travail par ailleurs. Mais si un jour une importante galerie, municipalité ou musée voulait prendre la relève, il est évident que je vous en informerais. je fais bientôt un billet spécial

  13. Anne-Marie
    | Répondre

    Merci, Alain, de nous faire partager cette bouleversante histoire et la force des œuvres de ton père. Jean-Pierre se joint à moi pour t’adresser d’amicales pensées.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Tu vois, je ne vous oublie pas Anne-Marie, merci pour ton petit mot, et toutes mes amitiés à ts les deux,

  14. GIUGE
    | Répondre

    Que de plaisir et d’emotion de découvrir son histoire (et la tienne)! Attendons la suite avec impatience. Retenus par nos devoirs de grands parents nous ne pourrons être présents le 5,mais le cœur et la pensée seront avec vous; comptons sur toi pour nous faire partager ce moment! A bientôt Michèle et robert

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, bien sûr, c’est avec plaisir que je vous ferai partager, car voyez-vous, c’est un peu comme lorsqu’on a un voisin qu’on aimait bien et qui est parti pour toujours, laissant son jardin et ses arbres fruitiers abandonnés : si quelqu’un revient et remet le tout en état, on est contents de voir que ce jardin revit, et on a envie de savoir ce qui pousse de nouveau ou repousse. Alors, je vous tiendrai au courant du jardin que nous avons à entretenir…

  15. Je serai présent pour la projection, et serai très heureux de te revoir. J’en profiterai pour croquer quelques sculptures de ton père qui s’intégreront dans un article que j’ai commencé à écrire sur mon blog (et que je te montrerai avant tout le monde afin d’en apporter quelques éventuelles corrections et précisions).

    En attendant, le francilien que je suis se rendra ce weekend pour prendre en photo les « mains » de ton père à Eragny.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      C’est très sympa Nicolas !

  16. MARTIN-GOUSSET Michèle
    | Répondre

    Merci, Alain, pour ce témoignage, beau et émouvant, que tu offres à la mémoire de ton père. Il peut être fier de son fils, qui a si bien mis les pieds dans ses empreintes… par ses qualités artistiques et sa grande noblesse de coeur…
    Je serai en Bretagne au moment de l’expo, mais je penserai bien à toi. Bise, « La grande Michèle »

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Michèle. Tu sais, je fais juste ce que je peux. J’aimerais faire (et avoir fait) beaucoup plus; Mais pour une chose pareille, il faut être nombreux, car seul on ne s’en sort pas !
      Alors, grâce à l’aide d’une équipe super et d’un élu qui joue vraiment son rôle par rapport à la sauvegarde du patrimoine de sa région, on peut avancer un peu, et ça profitera (au moins culturellement) à la collectivité…

  17. Voici un lien, sur le travail de Roger Carrière, grand résistant, alias Jean Marc, aquarelliste peintre sculpteur.
    https://www.youtube.com/watch?v=vLQwBw4CrTQ

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, bonne idée de faire le lien, je mettrai cette vidéo en avant très certainement dans un prochain billet. Elle avait été primée à Cannes catégorie « amateurs », lors d’un festival au moment où elle avait été réalisée (date à retrouver).

  18. Althéia
    | Répondre

    Je ne pourrai malheureusement pas participer à cette journée, mais je pense que ce sera une réussite. La neige de 1956 a mis beaucoup d’agriculteurs dans la misère (comme mes parents). Il y a quelques années, j’ai acheté chez un bouquiniste un petit livre publié aux Nouvelles éditions latines « Jean-Marc, forgeron d’art et sculpteur », c’est ainsi que j’ai découvert l’oeuvre merveilleuse de ton père.
    Bon dimanche Alain !

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci pour ton témoignage, émouvant et qui prouve en tout cas qu’il n’y a pas vraiment de hasard : en achetant ce petit livre, tu établissais dans les mystères de l’espace – temps une connexion avec JEAN MARC par l’intermédiaire de l’un de ses enfants ! mes amitiés, passe une bonne semaine,

  19. Nicole Guenin
    | Répondre

    Alain, je viens de visionner le film de ton père. Que dire? encore de l’émotion, de l’admiration pour son oeuvre, un infini respect pour l’Homme, et je me demande comment les artistes, les critiques d’art, les collectionneurs, ont pu passer à côté d’un artiste pareil!
    Tu peu être fier de lui, comme lui d’ailleurs peut aussi être fier de toi. Tu es bien SON fils, sous tous les aspects!
    Un seul regret: celui de ne pas l’avoir connu…
    Bises

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Je ferai tout ce que je pourrai avec mes billets (et autres actions) pour que tu le connaisses mieux, même si c’est trop tard pour le connaître physiquement. En attendant, je te dis « à bientôt » par billet interposé.

  20. Ghislaine Martin
    | Répondre

    Je suis très touchée par ce lien artistique fort entre ton père et toi . Je te remercie , en lui rendant hommage de nous faire partager ses oeuvres .Je passerais avec plaisir
    Bises et amitié

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci Ghislaine. Tu pourras même si tu le peux, venir au vernissage, mais surtout, à la soirée qui suivra. Le film de Jacques Chancel est remarquable, mais nous aurons le plaisir de projeter en préambule le très ancien court-métrage (en 9,5 mm) d’un réalisateur peu connu, mais qui a le mérite d’exprimer en profondeur tout l’esprit de l’œuvre de mon père.

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