Si vous aimez le rouge, si vous aimez le feu, si vous aimez la vie…

« Le chaman, le cerf et le feu »

« Le chaman, le cerf et le feu » Huile sur toile 80 x 100 cm

Dans « De « l’art pour l’art » au chamanisme, l’interprétation de l’art préhistorique » (Jean Clottes dans la revue pour l’histoire du CNRS) écrit :

« Le contact recherché avec les forces que l’on croyait vivre dans les grottes, de l’autre côté du voile que la paroi constituait entre leur réalité et la nôtre, est attesté par l’usage fréquent des reliefs naturels. Si on a l’esprit plein d’images d’animaux, un creux de la roche souligné d’ombre évoquera une croupe de cheval ou un dos de bison. Comment ne pas croire alors que les animaux-esprits, rencontrés dans les visions et que l’on s’attendait à voir dans ce monde-autre qu’est le monde souterrain, ne sont pas là, à demi dégagés de la roche par la magie de la lumière fluctuante de la torche et prêts à y disparaître à nouveau. En quelques traits, ils seront pérennisés et leur pouvoir deviendra accessible. »

Répercuté par les parois de la caverne, le feu protège le clan des froideurs de la nuit et des bêtes fauves, faisant rougeoyer roches et visages…

Nous sommes à la préhistoire. Bientôt, les lampes à graisse viendront remplacer foyers improvisés et torches sommaires. C’est à la lumière de cet éclairage vacillant que les chamanes gravent et peignent   les figures animales, parmi lesquelles le cerf tient une grande place.

Animal de chasse, symbole de fécondité, de puissance virile (selon A. Leroi-Gourhan), le cerf représente ce monde sauvage duquel nous sommes aujourd’hui déconnectés. Il établit le lien entre une nature maintenant grandement menacée, l’humanité en marche, les entités spirituelles et le monde surnaturel exprimé ici par de nombreux graphismes et « signes » dans la toile.

C’est ce questionnement quasi existentiel de notre « positionnement » actuel dans l’évolution, que j’exprime par cette toile : – qu’avons-nous perdu d’essentiel par rapport aux sociétés du paléolithique supérieur dans notre rapport au monde et à la nature ?

  • Que laisserons-nous à nos petits enfants ?
  • Quelles régressions sont-elles liées aux « grandes évolutions » dont nous bénéficions de nos jours ?
  • Ce sont là quelques-unes des questions que j’aborde avec cette peinture qui relève de mes travaux de « conscience essentielle ».

Si vous êtes à Toulouse le week-end prochain et voulez la voir (ou même l’acquérir), si vous voulez en voir d’autres comme « Mésozoïque Sinémurien » ou « Écholocation karstique », si vous voulez découvrir en même temps les travaux d’un grand nombre d’autres artistes, alors, en tant qu’abonnés aux newsletters de ce site, je vous offre une entrée gratuite au salon d’art contemporain Arts 3F pour le week-end prochain du 24 au 26 février Hall 6 du Parc des Expositions de Toulouse où vous me retrouverez sur le stand H10. Il vous suffit pour cela de me la demander en cliquant ici !

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