Alain MARC « artiste de la semaine » dans le JOURNAL NON FONGIBLE du lundi 20 mars 2023 ( (journal spécialisé consacré au crypto-art et aux nouvelles tendances de l’art dans la Blockchain – Interview réalisée par Thomas BUI)

En préalable : – que sont les univers du crypto-art dans la blockchain ?

Eh bien, le crypto-art s’appuie sur la technologie de la blockchain, à l’instar des cryptomonnaies. Chaque œuvre possède ainsi un titre propriété numérique infalsifiable, unique et non interchangeable. C’est ce que l’on appelle un NFT, à savoir un « non fongible token » ou jeton non fongible en français.

Le crypto-art est une forme d’art numérique qui utilise la technologie de la blockchain pour créer des œuvres d’art uniques et vérifiables. Les univers du crypto-art sont des communautés en ligne où les artistes, les collectionneurs et les amateurs d’art peuvent acheter, vendre et échanger des œuvres d’art numériques sur la blockchain.

Dans l’univers du crypto-art, chaque œuvre est créée sous forme de jeton non fongible (NFT), qui est une unité unique et indivisible de crypto-monnaie qui représente l’œuvre d’art. Les NFT permettent aux propriétaires de prouver leur propriété d’une œuvre d’art numérique et de vérifier son authenticité. Chaque NFT représente une œuvre d’art numérique unique et authentique, qui peut être achetée, vendue ou échangée.

Les univers du crypto-art dans la blockchain sont souvent basés sur des plateformes de marché en ligne décentralisées, où les artistes peuvent télécharger leurs œuvres d’art et les mettre en vente directement aux collectionneurs. Les collectionneurs peuvent acheter des NFT pour ces œuvres d’art en utilisant des crypto-monnaies, telles que l’Ethereum ou le Bitcoin.

Les univers du crypto-art offrent une nouvelle façon pour les artistes de monétiser leur travail et de construire une base de fans en ligne.

Ce sont pour les artistes de nouvelles possibilités de créer et de monétiser leur travail, en leur permettant de bénéficier de la transparence et de l’irrévocabilité de la blockchain pour garantir l’authenticité et la propriété de leurs œuvres d’art numériques.

Ces plateformes offrent également aux collectionneurs une opportunité unique de posséder des œuvres d’art numériques uniques et exclusives, qui peuvent être achetées et vendues sur des marchés en ligne décentralisés, sans avoir besoin d’intermédiaires tels que des galeries d’art ou des maisons de vente aux enchères. Ils peuvent ainsi posséder des œuvres d’art numériques uniques et rares, avec une preuve vérifiable de leur propriété.

Journal Non Fongible du lundi 20 mars 2023 (Interview réalisée par Thomas BUI) :

L’Artiste de la semaine ????

Cette semaine, je vous invite à découvrir un artiste aux multiples facettes, curieux et autodidacte, toujours en mouvement, avec une carrière professionnelle très riche et confirmée depuis des années : Alain Marc.

Décris-nous ton parcours : depuis quand est-ce que tu crées, par où tu es passée, parles-nous de ta réflexion artistique…

Alain Marc :

“Je suis tarnais d’origine, aveyronnais d’adoption depuis 50 ans, je suis né dans un atelier d’artiste (mon père était peintre, sculpteur conteur et carnettiste, c’était sa profession https://jean-marc-art.fr/), j’ai réalisé mes premières peintures tout petit (premiers prix scolaires ou en concours locaux dès l’âge de 5 ans) mon premier carnet primé lors d’un concours national organisé par « l’ORTF » à l’âge de 13 ans (c’était un carnet sur mon village d’enfance, celui de la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel), je n’ai pas fait d’études glorieuses, j’ai juste suivi un an de formation au département d’art contemporain de l’Institut d’Études supérieures des Arts de Paris et je ne possède qu’un certificat d’esthétique industrielle qui m’a permis d’exercer comme créateur de modèles dans une société de luminaires avant de m’installer comme artiste peintre indépendant en 1975 (CV page “Je suis tarnais d’origine, aveyronnais d’adoption depuis 50 ans, je suis né dans un atelier d’artiste (mon père était peintre, sculpteur conteur et carnettiste, c’était sa profession https://jean-marc-art.fr/), j’ai réalisé mes premières peintures tout petit (premiers prix scolaires ou en concours locaux dès l’âge de 5 ans) mon premier carnet primé lors d’un concours national organisé par « l’ORTF » à l’âge de 13 ans (c’était un carnet sur mon village d’enfance, celui de la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel), je n’ai pas fait d’études glorieuses, j’ai juste suivi un an de formation au département d’art contemporain de l’Institut d’Études supérieures des Arts de Paris et je ne possède qu’un certificat d’esthétique industrielle qui m’a permis d’exercer comme créateur de modèles dans une société de luminaires avant de m’installer comme artiste peintre indépendant en 1975 (CV page “Je suis tarnais d’origine, aveyronnais d’adoption depuis 50 ans, je suis né dans un atelier d’artiste (mon père était peintre, sculpteur conteur et carnettiste, c’était sa profession https://jean-marc-art.fr/), j’ai réalisé mes premières peintures tout petit (premiers prix scolaires ou en concours locaux dès l’âge de 5 ans) mon premier carnet primé lors d’un concours national organisé par « l’ORTF » à l’âge de 13 ans (c’était un carnet sur mon village d’enfance, celui de la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel), je n’ai pas fait d’études glorieuses, j’ai juste suivi un an de formation au département d’art contemporain de l’Institut d’Études supérieures des Arts de Paris et je ne possède qu’un certificat d’esthétique industrielle qui m’a permis d’exercer comme créateur de modèles dans une société de luminaires avant de m’installer comme artiste peintre indépendant en 1975 (CV page “Je suis tarnais d’origine, aveyronnais d’adoption depuis 50 ans, je suis né dans un atelier d’artiste (mon père était peintre, sculpteur conteur et carnettiste, c’était sa profession https://jean-marc-art.fr/), j’ai réalisé mes premières peintures tout petit (premiers prix scolaires ou en concours locaux dès l’âge de 5 ans) mon premier carnet primé lors d’un concours national organisé par « l’ORTF » à l’âge de 13 ans (c’était un carnet sur mon village d’enfance, celui de la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel), je n’ai pas fait d’études glorieuses, j’ai juste suivi un an de formation au département d’art contemporain de l’Institut d’Études supérieures des Arts de Paris et je ne possède qu’un certificat d’esthétique industrielle qui m’a permis d’exercer comme créateur de modèles dans une société de luminaires avant de m’installer comme artiste peintre indépendant en 1975 (CV page “Je suis tarnais d’origine, aveyronnais d’adoption depuis 50 ans, je suis né dans un atelier d’artiste (mon père était peintre, sculpteur conteur et carnettiste, c’était sa profession https://jean-marc-art.fr/), j’ai réalisé mes premières peintures tout petit (premiers prix scolaires ou en concours locaux dès l’âge de 5 ans) mon premier carnet primé lors d’un concours national organisé par « l’ORTF » à l’âge de 13 ans (c’était un carnet sur mon village d’enfance, celui de la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel), je n’ai pas fait d’études glorieuses, j’ai juste suivi un an de formation au département d’art contemporain de l’Institut d’Études supérieures des Arts de Paris et je ne possède qu’un certificat d’esthétique industrielle qui m’a permis d’exercer comme créateur de modèles dans une société de luminaires avant de m’installer comme artiste peintre indépendant en 1975 (CV page “Je suis tarnais d’origine, aveyronnais d’adoption depuis 50 ans, je suis né dans un atelier d’artiste (mon père était peintre, sculpteur conteur et carnettiste, c’était sa profession https://jean-marc-art.fr/), j’ai réalisé mes premières peintures tout petit (premiers prix scolaires ou en concours locaux dès l’âge de 5 ans) mon premier carnet primé lors d’un concours national organisé par « l’ORTF » à l’âge de 13 ans (c’était un carnet sur mon village d’enfance, celui de la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel), je n’ai pas fait d’études glorieuses, j’ai juste suivi un an de formation au département d’art contemporain de l’Institut d’Études supérieures des Arts de Paris et je ne possède qu’un certificat d’esthétique industrielle qui m’a permis d’exercer comme créateur de modèles dans une société de luminaires avant de m’installer comme artiste peintre indépendant en 1975 (CV page https://alain-marc.fr/qui-suis-je/).

J’ai pendant tout ce temps en parallèle été plusieurs décennies maître de stages et formations « arts plastiques » tant en associatif pour différentes associations ou moi-même (mais payé en indépendant) qu’en semi-institutionnel à l’I.S.R.F.M.P. (Institut Supérieur de Recherche et de Formation aux Métiers de la Pierre) ainsi que pour les Compagnons du Devoir et institutionnel comme intervenant externe auprès de l’Académie (Éducation Nationale) de mon département (12).

J’ai donc créé toute mon existence, et enseigné pas mal de techniques picturales autour de la création.

Ce précise que je suis totalement autodidacte en informatique et numérique, où j’apprends tous les jours en fouillant les tutoriels et autres ressources d’Internet.

Cela veut dire que je n’ai aucune prétention, et ce n’est pas à des spécialistes que je souhaite m’adresser (d’autant plus que j’ai tout à apprendre d’eux), mais à des curieux désirant en savoir un peu plus à travers justement l’expérience d’un non-spécialiste.

Il est important de dire aussi que c’est surtout la découverte qui m’intéresse, et le Crypto-Art que je ne connais pas répond parfaitement à un possible prolongement de ma problématique liant le visible à l’invisible, la matérialité à la « dématérialisation » !

Donc : – comment après un parcours « classique » j’en suis venu à vouloir désirer entrer dans les nouvelles intermédialités pour élargir mon champ d’expression ?

– Cela vient d’abord du fait, qu’il y a plusieurs dizaines d’années, j’avais l’impression de ne plus progresser dans un domaine qui me paraissait extrêmement facile pourvu qu’on se donne la peine de bien le connaître et de l’exploiter, d’avoir fait le tour d’une expression dans laquelle, même si on peut y développer un savoir-faire unique et très élaboré on ne peut qu’aboutir comme en toute autre forme de peinture qu’à une impasse faite de notre propre style, et je ne voulais pas être prisonnier d’un style, d’une étiquette collée sur notre personnalité créative, comme si on était incapable de faire autre chose que ce dont pourquoi nous serions devenus les meilleurs.

Vivre dans cette sorte de cage dorée ne m’intéressait pas, je ne voulais pas, en matière de créativité, être prisonnier d’un système que j’aurais moi-même créé.

Je trouvais extrêmement limités les horizons traditionnels légués par l’histoire de l’art dans des domaines où tout a été fait, et bien mieux que nous pourrions le faire nous-mêmes, tout le monde aujourd’hui étant capable de bien dessiner, de bien peindre, et de traduire le monde qui nous entoure sans perspective de véritable découverte face à des alternatives en art contemporain pour la plupart incapable de véhiculer les valeurs fondamentales justement transmises par l’histoire de l’art, c’est-à-dire élargissement de la conscience et enrichissement de la sensibilité.

J’avais besoin de découvertes s’affranchissant du temps et de l’espace, capables de dépasser les apparences visuelles et de révéler l’invisible autant que la mémoire du ressenti, avec comme point de départ la matière, mais où le spectateur puisse devenir acteur et interagir avec ces différents éléments, se les approprier, ou continuer de les contempler de façon passive s’il en avait envie.

Je recherchais à immortaliser et transmettre l’immersion complète dans une pensée, une émotion, un instant du vécu avec une puissance dynamique dépassant le simple rapport à une image ou à un objet matérialisé dans l’espace par des volumes et des formes.

Que le trait de crayon ou le coup de pinceau se poursuivent par une interaction dépassant le cadre du papier ou la dimension de la toile, dans un processus nous permettant à la fois de nous approprier l’objet créatif et de pouvoir nous y immerger complètement en retrouvant le plus possible les émotions ou au moins une partie des sensations qui en sont à l’origine.

Mais ma quête créative ne pouvait pas se développer dans les dimensions où je le souhaitais, tant que la technologie ne me permettait pas. J’ai donc réalisé de nombreuses expériences uniquement basées sur le rapport matière / lumière dans le domaine pictural pour dépasser les contraintes physiques liées à mon intention, et d’autres liées à la prise de notes d’émotions intenses ressenties après des états de flow ou de concentration intense dans le domaine des sports de pleine nature ou en cours d’exploration souterraine, mais je restais impuissant devant les limites de la surface plane du papier pour créer de nouvelles notions d’espace et d’interactivité.

En parallèle, je suivais les développements de l’informatique, de la vidéo et de l’internet, en archivant les vidéos de mes expériences comme archive de mémoire, et dans le cas ou ce médium pourrait me servir un jour.

Et lorsque ont été accessibles pour le grand public les premiers accès aux expériences de Réalité augmentée et au virtuel grâce à la démocratisation des outils dédiés, j’ai compris qu’il y avait là le début d’une issue à mes intentions créatives, et une porte ouverte sur la création de façon quasi absolue qui allait pouvoir décupler nos possibilités imaginatives, créatives, et de communication. Mais aussi de nouvelles perspectives d’enseignement et de transmission jamais réalisées jusqu’à présent.”

Pourquoi le Crypto Art ? Comment as-tu entendu parler de ça ? Quand ça ? En bref, parle-moi de ton expérience avec ce nouveau mouvement. 🙂

Alain Marc :

“La suite (NFTs), était donc logique puisque je faisais déjà un parcours qui m’informait au jour-le-jour de l’évolution des technologies par le biais d’Internet, c’est comme cela que j’y suis venu !

Complètement débordé par mon travail en atelier et mes expos « classiques » je n’ai pas le temps de minter moi-même mes NFT (cela me rebute en plus car me paraissant trop compliqué pour le peu de temps dont je dispose, c’est toujours quelqu’un qui l’a fait pour moi (en l’occurrence de jeunes Geeks qui n’ont guère le temps de s’occuper d’un vieux fou comme moi, si j’en trouvais d’autres, ce serait super), pourtant, mon propos étant de lier le traditionnel au virtuel, de créer une passerelle entre l’art « matière » et l’art « dématérialisé », j’ai plein de projets passionnants à lancer dans ce domaine et à décliner en NFTs.”

Si tu devais présenter ton projet NFT en quelques lignes…

Alain Marc :

“Je suis sur Opensea, mon premier embryon de collections est là : https://opensea.io/collection/ar-cryptoart mais j’aimerais bien développer tout cela, d’autant plus que depuis leur mise en ligne mes créations ont beaucoup évoluées, j’attends avec impatience que les choses deviennent plus simples car j’ai essuyé des échecs de ventes NFTs de la part de collectionneurs « classiques » ne voulant pas entendre parler de procédures trop compliquées pour eux !

Ce que je développe maintenant au point de vue création (et qui pourrait être intéressant en NFTs) ce sont les univers tridimensionnels relevant de voyages revisités ou inventés où je peux faire voyager en AR, VR ou mixte les visiteurs…

Je mets peu de documents et infos sur mon site concernant ces travaux car je veux conserver une longueur d’avance (côté création), on n’y trouve donc surtout que mes peintures, aquarelles, et formations « lambda » mais j’avance (voir quand même le journal en ligne de mon site), comme dans mes sphères virtuelles interactives qui peuvent compléter de façon magistrale ma collection ar-cryptoart (voir photo de la sphère de Tikal en cours de réalisation dans mon atelier ci-dessous).”

Les liens d’Alain Marc :

“On trouve tous les liens de mes réseaux sociaux en bas de mon site Web (https://alain-marc.fr/) (ligne « Réseaux sociaux » au-dessus des mentions légales).”