Février 1956. La neige vient de tomber sur notre campagne gaillacoise si rayonnante quand le soleil brille, un vrai bonheur pour nous, enfants, dans cette blancheur, car il neige si rarement dans notre région où se lovent les vignes sur les pentes des coteaux : voir de la neige sur les rives du Tarn, est déjà un rêve éveillé !
Nous sommes une famille heureuse. Ma mère nous raconte la Comtesse de Ségur, les splendeurs de Babylone, elle nous lit Paul Éluard et Louis Aragon. Ma grand-mère nous cajole et nous couvre de mille friandises entre ses trajets (pour nous quasi-initiatiques), du potager au poulailler ou aux écuries, avant son retour au fourneau.
Mon père sculpte, peint, et ne laisse rien échapper de la beauté du monde, entre deux allers-retours à la vigne.
Il faut dire qu’il vient de replanter tout son vignoble, vieilles souches arrachées pour des cépages plus nobles, y mettant plus que tous les avoirs du foyer, avec la charge d’un énorme emprunt qu’il faudra bien rembourser lorsque le raisin des futures vendanges viendra combler le vide de nuits sans sommeil.
Et pour nous, petits enfants aux yeux écarquillés comme des cristaux de neige sous la boréale lumière que nous imaginons illuminer les jeunes pousses de vigne recouvertes de l’extraordinaire manteau blanc. Elles sont une taïga en miniature d’où pourrait bien surgir à nouveau le père Noël, son traîneau, et ses rennes revenant pour nous enchanter.
Alors, lorsque je photographie ma mère, mon père, ma sœur et mon frère quelques années plus tard à l’entrée de la ferme familiale dans la blancheur d’un hiver semblable, je me souviens de la fragilité de ces instants où mon père rentrait au petit matin, désespéré de n’avoir pu sauver ses vignes du gel de nuits glaciales, malgré les pneus qu’il y avait brûlés…
Juin 1956. Il y a longtemps que la neige a fondu. Il a regelé en mai. Incroyablement.
Il avait déjà gelé si fort en février, que les jeunes pousses où nous imaginions voir arriver le Père Noël avaient été anéanties en quelques nuits. Mon père faisait bien brûler de vieux pneus aux quatre coins de la vigne, mais rien n’y avait fait.
Et là en mai, ce fut l’anéantissement total : plus une seule pousse ne survécut ! Une douzaine d’hectares, imaginez. Mes parents étaient ruinés.
Nous sommes déjà en juin, mon père doit assumer ses dettes, nous nourrir à tous, alors, il a entrepris une formation accélérée de monteur en chauffage central car c’est un secteur d’avenir où on embauche, le seul moyen pour lui de survivre face à l’adversité et aux traites qui commencent à tomber.
Il a revendu le cheval, la voiture, et acheté aux enchères une vielle moto avec laquelle il part au petit jour rejoindre son travail à Albi, revenant le soir harassé, mais sans perdre de son acharnement à vivre et à vouloir nous rendre heureux.
Il ramène souvent des chutes de tuyaux, ces tubes d’acier qu’ils scie et soude toute la journée pour y brancher les radiateurs qui vont propager la douce chaleur révolutionnant le confort des douillets appartements des habitants de la ville.
Les tubes s’entassent dans le hangar, où un jour, mon père monte une forge. Il prend un marteau, et sur une enclume que lui a donné un vieux forgeron, il s’acharne sur les tubes de fer, y projetant toute sa rage, tout son désespoir, toutes ses nuits d’angoisse, les transformant en un petit petit vendangeur qui porte sur sa tête le panier des abondantes récoltes qu’il ne connaîtrait jamais.
Un exorcisme, une conjuration, une supplication je vous dis.
Cinq ans plus tard, le petit vigneron d’acier est toujours là, dans un tas de ferraille derrière la forge, au rebus des sculptures ratées dans lesquelles mon père puise pour en forger de nouvelles, montagne de gratture que nous voyons s’élever d’année en année en même temps que sa notoriété de paysan-forgeron-sculpteur, prodige des arts dont nous découvrons un reportage grand écran aux actualités cinématographiques juste avant l’entre-acte, en allant admirer « Le monde du silence » du commandant Cousteau !
C’est sa première sculpture qu’il a bien voulu me donner, lorsqu’il allait la refondre pour en forger une nouvelle.
Elle est toujours là près de moi, et je vous l’offre ce soir avec toute la symbolique qu’elle porte en elle en cette nuit de Noël, où on peut renaître à soi-même, avec l’espoir vainqueur de chaque sorte de détresse. Dans la symbolique de ce qu’à travers la nativité, nous apprennent toutes les valeurs dont le mot « famille » se revêt.
Je vous invite à revoir qui mon père était dans la vidéo que je lui ai consacrée lors de son exposition posthume de la Galerie à Bozouls (à visionner en bas de l’article que j’avais écrit à ce moment-là).
Et parce que toute chose est renaissance et porteuse de cet espoir que le visible nous cache dans les vendanges de l’invisible, je partage avec vous aujourd’hui l’hommage que je lui rends avec ma première sculpture immatérielle, représentant cette tête désincarnée signifiant la puissance de l’esprit sur la matière, aux couleurs bleues de l’énergie intemporelle des forces de la fraternité et de l’amour, l’enseignement essentiel transmis par mes parents, ma mère, mon père, ma grand-mère.
Attendez quelques instants que la sculpture virtuelle ou plutôt « immatérielle » apparaisse partiellement dans un coin de la fenêtre en bleu sur fond plus sombre : on n’en voit qu’un petit bout mais double-cliquez sur l’écran et elle se positionnera au centre de la fenêtre. Vous pourrez l’observer sous tous les angles en la faisant pivoter avec la souris (clic gauche de la souris maintenu appuyé sur la sculpture), et pour la voir en entier et en diminuer la taille, c’est en faisant tourner la roulette de la souris que vous y arriverez.
Si vous n’arrivez pas à bien la visualiser, j’en copie une photo au bas de cette page.
Celles et ceux d’entre-vous équipés (es) d’un casque de Réalité Virtuelle peuvent la visualiser en « grand » en l’installant chez eux à l’emplacement qui leur conviendra, en faire le tour, la traverser, etc.
C’est la première sculpture immatérielle dédiée à mon père, pour qui l’homme (au sens « être humain ») était au centre de l’œuvre et de ses réflexions créatives. Elle est encore maladroite, car j’apprivoise à peine les outils avec lesquels elle est réalisée. D’autres graphistes et créateurs informaticiens font bien mieux que cela, mais je lui dédie tout de même cette première « œuvre » parce qu’elle est la toute première, espérant qu’elle sera l’aînée d’une grande famille.
Et en lui rendant hommage, je regarde avec tendresse sa première sculpture à lui : ce petit vigneron de métal portant sur sa tête un « desk » (grand panier circulaire) rempli de raisins lors des vendanges, quand elles étaient abondantes dans son vignoble de Gaillac sur Tarn avant que la terrible gelée de 1956 ne le détruise en totalité, ce qui allait amorcer le virage de son existence et le métamorphoser de commerçant – vigneron, en artiste bientôt internationalement reconnu…
Mais ce n’est que le début de l’histoire…
Wait a few moments for the « intangible sculpture » to appear in front of you: it floats in space, but you can rotate it with the mouse to see it from all angles, decrease or enlarge its size thanks to the wheel on the mouse.
Those of you equipped with a Virtual Reality helmet can view it in « large » by installing it at their place in the location that suits them, go around, cross it, etc.
It is the first virtual sculpture dedicated to my father, for whom man (in the sense of « human being ») was at the center of the work and his creative reflections. It is still awkward, because I barely tame the tool with which it is made. Other graphic designers and computer creators do much better than that, but I still dedicate this first « work » to her because she is the very first, hoping that she will be the oldest of a large family.
And paying tribute to him, I look tenderly at his first sculpture: this little metal wine grower carrying on his head a « desk » (large circular basket) filled with grapes during the harvest, when they were abundant in his Gaillac vineyard on Tarn before the terrible frost of 1956 destroyed it entirely, which was to initiate the turn of its existence and transform it from trader – winemaker, to an internationally recognized artist…
« Vigneron au desk » :
Ce vigneron portant sur sa tête un « desk » (de « desko » ou « desco », en occitan grand panier de formes rondes) rempli de raisins, pendant les vendanges, et se dirigeant vers le fouloir posé sur les comportes en bout de vigne, est la première sculpture connue de JEAN MARC.
Bien plus que le petit personnage dont elle est l’effigie, c’est la destinée de l’artiste vigneron ruiné par la gelée de 1956, mais découvrant l’usage du fer pour modeler l’avenir dont il porte le symbole de nouvelles vendanges que cette petite sculpture visionnaire et prophétique représente, car réalisée bien avant que JEAN MARC choisisse la sculpture métallique et la forge comme nouvelle orientation professionnelle.
« Winemaker at the desk »:
This winemaker carrying on his head a « desk » (from « desko » or « desco », in Occitan large basket of round shapes) filled with grapes, during the harvest, and heading towards the crusher placed on the stands at the end of the vine , is the first known sculpture by JEAN MARC.
Much more than the little character of which she is the effigy, it is the destiny of the winegrower artist ruined by the frost of 1956, but discovering the use of iron to shape the future of which he carries the symbol of new harvests that this little visionary and prophetic sculpture represents, because it was made long before JEAN MARC chose metal sculpture and forged it as a new professional orientation.
Esteve Brigitte
C’est extraordinaire Alain où puises-tu toute cette énergie pour nous en faire profiter!!…
Joyeux Noël à toi et à tes proches et très bonne et heureuse année 2021.
Bien cordialement,
Brigitte Esteve
Alain-MARC
Merci pour ton gentil commentaire, Brigitte, c’est le premier de ce billet pour ce matin, deuxième cadeau du Père Noël sous le sapin de la Providence dans la grande famille d’esprit réunissant les personnes de cœur où qu’elles soient de par le monde.
Mon énergie ? Elle ne coûte rien, tu peux en profiter aussi (et c’est pour cela qu’on peut la partager sans la dilapider), parce qu’elle nous est offerte en abondance à travers le sens donné à notre existence à travers les épreuves de la vie autant que ses moments heureux. Elle appartient au domaine de l’invisible et du temps quantique dont l’écoulement de celui qui passe n’est qu’une facette. C’est ce que j’explore dans ma peinture dont je parle si peu (comme dans cette « sculpture virtuelle », que tu ne peux pas voir si tu ne double-cliques pas sur l’image vide qui la reçoit, car l’image qui la reçoit n’est un filtre, une porte, un passage à l’image de la vie) mais cette année j’en reparlerai davantage, passe un bon et vrai Noël, car l’aquarelle n’en est comme le temps qui passe qu’une pâle et inconsistante facette des reflets de la vie…
Micheline Vaudenay
Intéressant cette « sculpture » virtuelle. Pour moi c’est le mot virtuel qui me gêne un peu, mais je suis trop « classique » et âgée sûrement pour comprendre je crois. En tout cas ce portrait évanescent qu’on peut regarder dans tous les sens sans bouger soi-même est agréable à voir : on sent une âme.
La sculpture « réelle » du petit vigneron me plait beaucoup. Je comprends que tu la gardes, c’est bien ton père qui est là, il te l’a laissé comme un message : « quoiqu’il arrive on apprend, donc on gagne toujours » (Marguerite Yourcenar)
Bon Noël Alain, et bon Noel à vous tous.
Alain-MARC
Cadeau aussi sous le sapin de la Providence que ton gentil commentaire (je t’en remercie, et tous les autres le seront aussi, …la Providence étant une amie à beaucoup solliciter si on veut la voir présente à nos côtés).
« Virtuelle » parce que « immatérielle » et pourtant, elle existe tout de même (je pense que j’utiliserai plutôt le mot « intangible ») car elle n’est pas seulement un produit d’informatique numériquement figé dans dans le cyberespace : elle est le témoignage de la vie dans l’intemporalité d’une certaine forme de conscience universelle où se reflètent les pensées de celles et ceux qui par leur amour ou leur enseignement (ou les deux) nous montrent ou ont montré un chemin. C’est le « message » de mon père, de ma mère, des autres pères et mères (parfois spirituels, les liens du sang ne traduisant que la parenté généalogique), et bien sûr de Marguerite Yourcenar quand elle écrit : « quoiqu’il arrive on apprend, donc on gagne toujours ». Si on a compris cela, c’est un sacré cadeau de Noël !
MISSISTRANO
Merci Alain,
Pour ce joli cadeau de Noël.
Bon bout d’an, à l’an que ven…
Amitiés.
Jean-Pierre
Alain-MARC
A tu tabé Jean-Pierre, amistats !
Michèle Martin-Gousset
Merci beaucoup, Alain, pour la transmission généreuse de toutes les facettes et richesses de ta personnalité, de tes connaissances et de tes réalisations – virtuelles et réelles!
Bonne année à toi et Michèle,
Michèle M-G
Alain-MARC
Bon Noël à toi, Michèle, tu sais ce que je pense : la vraie richesse n’est pas matérielle !
Martine Herrmann
Je trouve ta sculpture stupéfiante. Je suis d’accord avec Brigitte, oû trouve tu toute cette énergie. Je me suis amusée à faire tourner dessus/dessous la sculpture. Un bon moment ce matin de Noel. Je me souviens de cette année , j’avais 10 ans, 1956 car mon père avait du aller à Paris pour son travail et il nous a raconté que la Seine était gelée….Merci pour le partage. Je t’embrasse très fort cher Alain. Joyeux Noel. Je me souviens aussi de tes anciens vœux où tu nous parlé de ton petit fils. J’y pense souvent. Martine
Alain-MARC
Heureux Noël Martine, dans l’espace des bulles familiales protectrices !
Jackie
MERCI Alain
Quel merveilleux message que ce conte !
BRAVO pour ta sculpture virtuelle. J’ai l’impression en la faisant tourner de voyager à l’intérieur de notre créativité. Vraiment génial.
Alain-MARC
à toi aussi très bon Noël, Jackie, tu sais mieux que personne combien le partage nous aide à voir le monde différemment, en tout cas, à n’en retenir que la grandeur et la beauté, et par-delà les épreuves et nos souffrances, l’énergie qui nous fait grandir !
arlette pascal
Joyeux Noël Alain, merci beaucoup pour tout ce que tu nous donnes, ça me touche chaque fois.
Alain-MARC
Nous sommes sur « la même longueur d’ondes », bon et heureux Noël à vous, c’est un jour particulier pour être reliés à la beauté du monde.
Althéia
Merci pour ces cadeaux Alain !
Très bon Noël !
Amitiés
Alain-MARC
à toi aussi Althéia : bon et heureux Noël !
Jacline Lainé
Merci énormément Alain, je suis admirative, comme toujours, par l’énergie qui te guide et nous aide à voir le monde différemment pour n’en garder que le meilleur… Très bel hommage à ton père !! Joyeux Noël à toi et aux tiens !
Alain-MARC
Bon Noël à toi aussi, Jacline !
MONIQUE PETIT
merci Alain pour tes souvenirs de jeunesse .Ton PAPA était un généreux PAPA et plein de qualités morales et artistiques. nous avons d’ailleurs un livre de ses oeuvres acheté il y a très longtemps au musée de CORDES.Ce que tu réalises maintenant est formidable.Joyeux NOEL ENCORE A TOI ET TES SIENS ATTENTION A VOTRE SANTE A TOUS.
(une carte est en route).
Alain-MARC
Merci à toi aussi, Monique, et surtout, prenez bien soin de votre santée vous aussi !
Annie Conter
Bonjour Alain et vive Noël, créatif et intense comme chaque jour que tu vis.
Je me rappelle aussi de cet hiver 1956 si long et si rigoureux.. J’avais 6 ans à l’époque et bien inconsciente des conséquences dramatiques sur les agriculteurs..
Mais ton père a rebondi et t’a transmis sans doute cette belle énergie que tu redonnes à ton tour à chaque instant.
Merci pour ce lien vivant de génération en génération et d’amitié en amitié.
Alain-MARC
Oui, Annie, c’est cette chaîne qui compte le plus : partager et transmettre les valeurs qui nous ont permis d’avancer !
martine Derome
« quoiqu’il arrive on apprend, donc on gagne toujours ». Si on a compris cela, c’est un sacré cadeau de Noël ! »
Merci Alain! quel beau cadeau tu nous fais par ces vidéo ateliers.
L’aquarelle est art un délicat et complexe…. grâce à toi on l’apprend et on est mille fois gagnant….! Joyeux Noêl Amitiés
Alain-MARC
Joyeux Noël à toi aussi, Martine !
Oui, c’est vrai, c’est un moyen d’expression délicat et complexe, mais j’espère bien avec le programme que je suis en train de vous faire, que celles et ceux qui y participeront vont non seulement s’épanouir complètement, mais aussi entrer dans la dimension intime de cet art, en réussissant dans son expression vouée à l’instant. Et pour cela on abordera des sujets et des thèmes très complets en utilisant des moments de mémoire uniques filmés sur place comme si c’était hier (comme ce cabanon du premier téléatelier emprunté au magnifique stage provençal d’il y a 22 ans), et de cela, personne ne pourra mieux en profiter que vous seuls (autant les stagiaires qui y étaient) !
Nicolas globe croqueur (et photographe)
Bonjour Alain.
Rentrant de Touraine d’un repas de Noël en famille, je découvre à l’instant ta publication.
Merci pour ce conte de Noël et cet hommage à ton père.
En fait, son travail est de déroulement heureux d’une catastrophe naturelle sans laquelle il n’aurait peut-être jamais exploré le domaine de la sculpture à partir de tuyaux de chauffage.
Joyeux Noël.
Nicolas.
Alain-MARC
Oui, exact ! Bon Noël à toi (ce qu’il en reste de la journée au moment où je te réponds, mais mes pensées n’en sont pas moins sincères).
Nicolas gloge croqueur
Quel logiciel 3d utilises-tu pour le visage virutel ?
Alain-MARC
En fait, j’en utilise plusieurs, principalement Unity 3D (où j’ai un compte développeur) et Blender (pour les choses « simples »), mais il faut quand même faire des manips un peu compliquées en C# et JavaScript (je n’en suis qu’au « B-a-B-a »), et si tu veux peaufiner certaines choses avec plus de convivialité c’est dans Autodesk 3DS MAX [le but étant de retravailler l’animation spatiale avec des sorties 3D Studio meshes (.3ds) et B3D files (.b3d) et en .obj (plus facile], mais je ne te cache pas que c’est extrêmement long (et difficile si on est débutant comme moi), car même en notant tout dans des cahiers au fur et à mesure en plus d’archiver les codes dans l’ordi, il y a des fois où je suis un peu perdu et je mets du temps avant de m’y retrouver ! Quant à Poly, c’est juste l’équivalent de YouTube pour le virtuel, c’est à dire une plateforme où tu peux publier tes créations, seulement Poly va être fermé en juin prochain (c’est un produit expérimental de Google qui ne compte pas continuer son développement ni son exploitation, je me rabattrai alors sur une autre plateforme de diffusion). En tout cas, côté matériel, il faut du matériel « costaud » !
P.S. : j’ajoute que j’utilise depuis peu en appoint du reste l’outil virtuel de Tilt-Brush, avec lequel j’ai réalisé le socle « spatial » de ma sculpture immatérielle.
Nicole GUENIN
Hiver 1956 année de misère pour beaucoup, année de l’appel de l’Abbé Pierre, tu as merveilleusement exprimé la douleur de ton père et de ta mère devant le sort cruel d’un hiver particulièrement rigoureux qui les conduisait eux et leurs enfants à une misère désespérément ressentie et génératrice d’un formidable sursaut chez ton père qui a provoqué cette explosion artistique qui l’a certainement aidé à survivre et à retrouver l’espoir , oeuvre dont tu prends soin et que tu fais en sorte qu’elle arrive à la reconnaissance de tous. Quelle belle leçon, quand nous, on se plaint de nos petites misères! quelle chance d’avoir grandi dans une telle famille, où l’amour a remplacé tout ce qui manquait et qui nous a donné à voir ces si belles oeuvres de ton père que tu nous a présentées l’été d’avant. Je me souviens que c’est à Beaumont que tu nous as montré le film sur ton père, et nous avions passé une soirée riche en émotion avec certainement la présence de ton père auprès de toi, heureux de voir l’homme que tu étais devenu, l’artiste, le père de famille, celui qui continue le chemin tracé , donne aux autres la richesse de son expérience, et transmet les vraies valeurs de la vie. Il est fier de toi comme tu es fier de lui et c’est très bien ainsi. C’est un modèle pour nous tous !
Ta tête virtuelle est fascinante ! Il me plaîrait beaucoup de la mettre au milieu du salon et de passer au travers ! qu’est-ce qu’on trouve de l ‘autre côté?…
Quel beau cadeau de Noêl tu nous as fait! En retour je crois qu’on ne peut t’offrir que notre gratitude pour tout ce que tu nous apportes et qui va continuer avec les ateliers.
Merci Alain tu appartiens à une famille dont j’aurais aimé faire partie, mais je sais que ton amitié nous fait une grande place dans ton coeur et je suis fière de faire partie je crois, de ces gens auxquels tu tiens et que tu estimes.
Mon message n’est pas celui du matin de Noël au pied du sapin (je n’ai pas pu ouvrir mon ordinateur ce matin, trop de choses à préparer), alors ce sera celui du soir de Noël , qui sera une douce veillée pour l’Enfant né ce jour porteur d’espoir pour toute l’Humanité.
Grosses bises à vous deux.
Alain-MARC
Oh là-là, Nicole, tu nous couvres d’éloges, que mon père les mérite oui, mais moi je ne fais que transmettre le flambeau qu’il m’a donné en me brûlant les doigts !
Mais j’espère qu’il m’encourage de là-haut, (avec ma mère et ma grand-mère), et que grâce à l’outil Internet et au numérique qui n’existaient pas de la sorte à leur époque, on va pouvoir réaliser de tracer le chemin qu’ils avaient ouvert avec la continuité attentive des valeurs qui les guidaient sans jamais pour autant renier les solides moyens « classiques » qu’ils utilisaient…
Marie-Cécile
Merveilleux passage de témoin entre un père et un fils : Il a su faire éclore en toi de beaux fruits, et tu as su les cueillir en puisant dans le trésor inépuisable des souvenirs d’enfance qui font le sillon de nos vies.
Merci pour ce beau récit que tu nous partages en ce jour de Noël.
Ces sculptures sont hautement symboliques et bouleversantes.
Alain-MARC
C’est exact concernant ses sculptures et son « message » dans leur portée humaine et leur dimension symbolique et spirituelle.
Aussi, je me battrai toute ma vie pour que l’histoire de l’art ne passe pas à côté de l’œuvre de mon père, qui nous laisse tout de même en héritage entre 1000 et 2000 sculptures (on en découvre régulièrement que nous ne connaissions pas, alors que nous en avons inventorié près de 1500)…
Mais le plus important est justement leur message et leur portée dans notre époque, car la crise sanitaire très complexe que nous traversons actuellement de par le monde a des répercussions considérables, non seulement sur les équilibres économiques, sociaux et culturels, mais aussi sur la remise en question des valeurs actuelles dans de très nombreux domaines (pourtant admises comme indiscutables), où bien des concepts doivent être revus. Parmi cela, ceux de l’expression artistique d’aujourd’hui (dite « contemporain ») doivent se réincarner dans ses acceptions fondamentales et éternelles des origines de l’art (et pas uniquement à cause des effets pervers des impasses liées à la rupture de « l’art « contemporain » avec le grand public) : en commençant d’abord par resituer son rôle dans l’élargissement de la conscience et l’enrichissement de la sensibilité ! Les mots « sens », « humanisme », « spiritualité » entre autres, doivent être resitués et reprendre toute leur place sans écarter l’enseignement que nous apportent certaines « pistes » ouvertes par l’art contemporain !
Regarder vers l’avenir en ne dilapidant pas l’héritage du passé est possible, surtout si la démarche (autant que le produit) tirent « vers le haut » la société, y compris dans les projections de l’avant-garde s’il y a dans la rupture cette aspiration culturelle et sociale en positif moteur dynamique (même si cela paraît être une contradiction puisqu’il y a « rupture » avec le passé), et l’œuvre de JEAN MARC resituée en son temps nous le prouve, c’est pour cela qu’elle doit être reconnue et réhabilitée dans la durée !
Martine
Merci Alain pour ce bel hommage à Jean Marc . Je suis d’autant plus émue que je ne connaissais que le « Jean Marc » de Cordes et j’admire sa persévérance et son enthousiasme à créer …. Je n’ai pas connu ce fameux hiver , puisque née en avril 56 mais ayant souvent entendu des récits de mes parents (ils habitaient à Lacaune et ont passé 2 mois sans électricité et sans eau au robinet ….tout était congelé ! et coupés du monde à cause des congères ) , je suis d’autant plus admirative . Admirative aussi de votre création (ne sachant qu’ écrire et envoyer des messages pour ma part !) et de votre maitrise des outils informatiques .
Alain-MARC
Mais ce que vous faites en vous manifestant, Martine, est considérable ! Car c’est de la richesse de l’échange, quel qu’il soit (et particulièrement dans l’écrit), que naît la lumière nourrissant nos pensées. En cela, je vous remercie comme tous les autres de laisser un commentaire, car il ne s’agit pas seulement d’un échange qui nous enrichit par notre simple dialogue : c’est la naissance de réflexions qui peuvent participer à la richesse de la pensée de tous !
Toucouère
Merci Alain d’avoir partagé avec nous ce conte plein d’humanité et ce témoignage d’amour et de reconnaissance pour l’Homme, l’Artiste et le Père .
J’espère que le départ de Plume n’aura pas trop assombri ce Noël , je te souhaite ainsi qu’à ta famille un » à venir « riche de contacts et d’échanges, et tous mes voeux pour la prochaine année . Amitiés
Josselyne
Alain-MARC
Merci à toi aussi Josselyne, meilleurs vœux pour toi aussi, et en ce qui concerne Plume, bien sûr mon atelier paraît vide sans lui (et pas seulement, la maison aussi)… Le plus triste est de voir son petit frère (adopté par la voisine en même temps que nous avions adopté Plume), venir le chercher tous les jours, l’attendant des heures assis sur la terrasse sous la pluie, et regardant les portes de la maison et de l’atelier en miaulant tristement. Je ferai un billet en janvier sans doute pour vous remercier de vos nombreux commentaires, mais là, ce matin, nous lui avons ouvert la porte tellement il faisait pitié : il a fait le tour de toutes les pièces en l’appelant, reniflant partout pour voir s’il trouvait sa trace, est revenu vers nous, et avant de repartir nous a regardé longuement ! Très troublant et émouvant !
Monique HERRY
ce texte qui dit bien ce que je ressens, Monique
» Je dépose donc au pied du sapin un cadeau spécial: le TEMPS.
Pour l’année qui s’annonce je nous souhaite de pouvoir ouvrir le plus vite possible le cadeau du temps du partage, du temps des retrouvailles avec nos proches, du temps des festivités, du temps de l’accès à la culture et au bien-être, du temps des soirées autour d’un bon repas ou d’un verre dans nos restaurants et cafés…Le temps où le personnel soignant pourra enfin souffler..Le temps du retour à nos vies tout simplement et le meilleur à venir » Nadège
Alain-MARC
Merci, Monique, il n’y a rien à ajouter à Nadège, sa phrase résume tout !
DULUC PHILIPPOT
Merci Alain, ton écriture est aussi belle que ta peinture. C’est une joie de te lire et de voyager avec toi dans les profondeurs de ton art et de ton coeur.
Hélène
Alain-MARC
Touché par tes compliments, Hélène, mais je n’ai aucun mérite : je ne fais que transmettre ou partager !
COLETTE MAYEUR
C’est le plus beau conte de NOEL que l’on m’ait conté!
Daures martine
Merci Alain de nous faire partager cette belle histoire familiale ! C’est tellement touchant ! J’admire toujours ta manière d’écrire et ta sensibilité qui m’émeut à chaque fois ! La sculpture de ton papa est si belle ! Merci !
Je me suis aussi amusée avec ta création virtuelle.
Bonnes fêtes de fin d’année ! Fais nous rêver encore ! Je t’embrasse bien fort !
Alain-MARC
Moi aussi, Martine, merci pour ton passage, et très bonnes fêtes de fin d’année (en tout cas, les meilleures possible) !
Josette Pons
Magnifique sculpture!
Chez moi , en Ariège, on dit « desca » si c’est un grand panier ou « desquet » si c’est un petit!
Alain-MARC
Exact Josette ! On dit aussi « desquet » pour le petit contenant dans le Tarn, l’étymologie est la même et l’écriture très souvent aussi, puisque c’est de l’occitan, mais il est vrai que lorsqu’on se déplace d’un département à l’autre la prononciation (et parfois l’écrit) changent un peu, la langue originelle étant en principe la mieux parlée pour le langage courant dans la région toulousaine (enfin, ce qu’il reste de la langue parlée toujours vivante car on le parle de moins en moins sur les marchés et dans la campagne). Pas trop grave, tant que nous restons occitans de cœur et d’esprit, et que nous le parlons encore un peu et que nous lisons toujours les beaux livres de cette langue transmis par nos parents et grands-parents !
Marianne Belatreche
Bonsoir Alain
merci pour le partage de cette histoire touchante’ Tu as un beau souvenir de ton père’ c’est formidable’
je te souhaite une nouvelle année bien meilleure garde ton optimisme et ta remarquable énergie’
bises Marianne
Alain-MARC
Merci Marianne, bonne année à toi aussi, et pour le reste il faut bien s’adapter (on n’a pas le choix car la fatalité pour tout être vivant, surtout si humain, ne peut être combattue dans irréversibilité de l’écoulement du temps par rapport à la mort).
Il ne reste plus qu’à faire d’une réalité douloureuse une projection d’apprentissage victorieux sur la souffrance, et développer la capacité à en retirer une énergie positive dans une dynamique constructive pour rapport à l’expérience de vie…
gaullier jacqueline
Merci Alain encore et toujours. Merci de partager la belle histoire de ta famille en donnant une leçon de vie. Famille dont on aurait aimé en être comme il est dit plus haut. Ce que j’aime, c’est que tu n’as pas dilapidé tout ce qu’elle t’a transmis par leur amour, tu échanges, tu portes intérêt à l’autre, tu donnes. Tu es un passeur pour l’oeuvre de ton père, c’est merveilleux, tu es un passeur dans tes stages où on se sent si bien, en confiance, sans jugement impératif, un passeur en art sans rétention de savoir. Merci. Les nouvelles technologies permettent des choses étonnantes, une autre approche de la sculpture. Que ressens-t-on en créant virtuellement ? sans doute pas autant d’émotions qu’en création physique ? dis moi, dis nous. Pour en revenir à tes parents, je comprend parfaitement leurs angoisses quand à vous nourrir tous. Native du Lot, grands-parents paysans, j’ai assisté à leur inquiétude, lors de gel, de grêle, d’orages, qui détruisaient leurs efforts pour assumer notre subsistance, puisqu’ils fabriquaient tout eux mêmes, légumes, pain, etc…bien loin de notre société de consommation et de loisirs. Bonne fin d’année Alain ainsi qu’à ton épouse. bises. Jacqueline
Alain-MARC
Merci, Jacqueline, c’est trop gentil, parce qu’en fait, on est tous des passeurs (d’autant plus qu’on ne fait que passer), hors, le peu de temps que nous avons pour cela est le plus possible à mettre à profit pour que notre passage ne soit pas vain. Faisons-le au moins pour ceux qui n’ont pas compris cela !
Quant à la création « immatérielle » (comme le suggère avec raison Micheline, il vaut mieux ce mot que celui de « virtuelle »), c’est totalement différent comme sensation de celle d’un contact avec la matière mais pas moins bien, car sensation tout aussi grisante (et même davantage pour moi, mais il faut avant « apprendre » à manipuler des outils parfois complexes, j’en reparlerai dans de futurs billets).
Résumons : au lieu de se projeter dans la matière qu’on manipule de ses doigts et dont on ressent la « consistance » (comme dans le modelage, la sculpture ou la peinture), on se projette dans une sorte d’hyper-espace, où (avec les derniers outils que j’utilise, dans lesquels ce sont tes mains et tes doigts qui deviennent des ciseaux, des pinceaux, et des palettes aux infinies possibilités) tu crées à partir de « rien » un « élément » intangible mais bien réel que tu fais naître sous tes yeux comme en « arts plastiques traditionnels » (saufs qu’en modelage ou peinture « classique » il faut de la terre ou de la peinture / toile / etc.). Ensuite, tu peux, d’un seul geste agrandir ou réduire ta « création », en changer la couleur, l’animer et la faire vivre !
Quant à cette première « sculpture immatérielle », elle n’est qu’un tout début, je pense avoir progressé depuis (tu verras dans de prochains billets ce qu’on peut arriver à faire), mais surtout (et c’est là le cœur de ma recherche actuelle se situant entre matière et « immatérialité »), tu peux y projeter ta sensibilité (modestement comme lui donner une sorte « d’âme ») qui fait que cette création peut s’interposer entre le visible et l’invisible, comme le faisaient merveilleusement bien les peintures pariétales (certainement chamaniques) de la préhistoire. C’est là un champ de recherche absolument passionnant, époustouflant, bouleversant, mais qui n’a guère été exploité en ce sens par les graphistes et créateurs informaticiens actuels qui y voient davantage un aspect ludique et visuellement spectaculaire. Hors, il en est comme toute chose en art : il y a une grande différence entre le pur décoratif (« joli » en soi, mais qui ne participera jamais à un élargissement de la conscience, à un enrichissement de la sensibilité ni à un développement de la pensée), et l’œuvre d’art véritable (telle qu’elle se manifeste de tout temps à travers toutes les cultures et civilisations), puisque l’œuvre d’art n’est autre qu’une passerelle, un medium, un véhicule entre un concept et un autre, un univers et un autre, une entité et une autre, etc., qui permet une communication ou un dialogue entre ces différents éléments. Tu vois qu’il est toujours question de « passage » quand on pense « art », écriture, musique, philosophie, culture !
MARIE-ANDREE JUGI VIRIOT
Bonjour Alain. On ne se connait pas encore et en attendant un stage un jour prochain (dommage celui qui doit avoir lieu en Provence est complet !), je me suis inscrite pour recevoir vos Newsletters. Des lettres touchantes, pleines de sensibilité. La première contait la perte douloureuse de Plume. Il y a deux ans je perdais aussi ma minette et je sais l’immense chagrin qui vous envahit lorsque ces compagnons vous quittent. La deuxième est ce beau conte familial de Noël, plein d’espoir et de créativité. Mon mari pur provençal m’a souvent raconté l’anéantissement des oliviers dans le Var, après ce terrible gel de 1956 ! Lettre accompagnée d’une émouvante sculpture de votre papa et de votre création immatérielle presque mystérieuse. Tête qui me plait beaucoup par la couleur choisie, par l’enchevêtrement des traits qui donne vie à cette sculpture.
Bon bout d’an
Alain-MARC
Merci marie-Andrée,
Déjà, avec les newsletters, nous restons en correspondance ! Et pour le reste, il est vrai qu’avec le temps qui passe de nombreux points communs réunissent les personnes qui se retrouvent ici… Bonne année à vous et à vos proches !
fummi corinne
Merci beaucoup Alain
C’est très émouvant et les sculptures si différentes sont toutes deux magnifiques
toute la tendresse et l’admiration d’un fils pour son père !
Très bonne année à toi et à tes proches
Alain-MARC
à toi aussi Corinne, très bonne année 2021, qui devrait à mon avis être bien meilleur pour beaucoup que celle qui se termine !
à + pour le 2ème épisode !
Sandrine Domon
C’est beau cette transmission père-fils, ça me touche beaucoup ! Bravo pour ta capacité à te renouveler, sans cesse et à sans cesse t’émerveiller de tout… c’est une belle leçon ! Tous mes voeux pour 2021. Bises
Alain-MARC
Merci, Sandrine, très bonne année à toi aussi ! Tu sais, je crois que quoi que nous fassions, si on ne se renouvelle pas on disparaît !
Bises, à +,
Gretha Bakker
Alain, tu m’as émue par le souvenir de ton enfance. Tu as honoré ton père. C’est très beau !
J’espère à bientôt à la Fresse !!
Alain-MARC
Merci à toi, Gretha, ce que tu fais est super, et j’espère que nous aurons la possibilité de nous retrouver à La Fresse, mais tu sais, concernant mon père c’est bien plus que j’aimerais faire, car une oeuvre comme la sienne ne peut pas être ignorée du grand public…
Joseline GIVRY
Merci Alain pour ce beau conte de Noêl un bel hommage à ton papa, c’est comme si sa présence était parmi nous, comme on aurait aimé connaître cet être si courageux!
je suis touché également par le décès de Plume, merveilleuse petite amie, les animaux nous comprennent tellement lorsque nous aussi nous leur transmettons nos pensées d’amour , j’ai une petite Vénus qui est aussi trés proche de nous, qui nous suit partout et nous rend l’amour que nous lui portons, je comprends que la disparition de Plume te touche au plus haut point.
je te souhaite une très bonne année 2021, ainsi qu’à toute ta famille, qu’elle soit meilleure que la précédente.
merci pour tes messages qui font toujours plaisir. c’est adorable comme étant loin on peut se sentir proche ; je suis heureuse de te connaître.
Amitiés
Joseline
Alain-MARC
Merci à Toi Josseline, et très bonne année aussi ainsi qu’à ta famille, à tes proches et à cette petite « Vénus » qui porte un si joli nom. Oui, les animaux , quand on est proches d’eux, quand on les écoute et les comprend le savent bien et nous le rendent. Et quand ils ont un rôle « totémique » comme c’était le cas de notre « Plume », le vide à leur départ ne se comble plus…
à bientôt pour d’autres moments à partager par ce petit journal en ligne,