– Se projeter vers l’avenir, ou regarder vers le passé ?

– Je me suis toujours demandé quel artiste professionnel ne vivant que de son art (et donc assurant son fonctionnement en supportant le poids de charges élevées), va vous offrir comme je le fais lors de mes expositions et salons, une véritable œuvre « dématérialisée » en même temps que sa carte de visite, si, en ces occasions-là, vous venez voir son exposition et les lui demandez ?

En tout cas, je n’en connais pas, car le fruit du travail a son prix (quel travail que l’on fasse), et le marché de l’art est si compliqué que je serais bien étonné que vous trouviez beaucoup d’artistes qui puissent se le permettre !

Mais voilà que c’est tout à fait possible avec les perspectives qu’offre l’art dématérialisé : le privilège de l’œuvre physique pour les musées, les amateurs ou les collectionneurs qui peuvent se l’offrir, et l’œuvre dématérialisée pour quiconque voudra la posséder à partir d’un simple QRcode ou même de la photo de l’original physique avec l’attrait de pouvoir interagir avec elle, c’est l’une des formidables possibilités de l’art à l’ère du Web 3, ce qui ne dévalorise en rien l’une ou l’autre création bien au contraire.

Bien sûr, on ne pourrait faire davantage, car le stockage de cette création dans le cyberespace (pour qu’elle puisse fonctionner) a également un coût faramineux, mais si on veut démocratiser les nouvelles formes d’art il faut s’en donner les moyens comme j’essaie de le faire en consolidant sans cesse la passerelle que j’ai mise en place il y a presque 5 ans déjà entre la création traditionnelle (qui doit cependant se suffire en elle-même par sa valeur plastique selon mon approche personnelle) et son prolongement dans les nouvelles technologies (qui doit être à la hauteur du projet en affirmant le sens que l’on donne au tout).

Car le public est maintenant là et bien là, avec son intérêt pour la nouveauté, son ouverture d’esprit, son enthousiasme !

Preuve s’il en est, cette petite vidéo copie d’une diffusion en direct que j’ai réalisée sur les réseaux sociaux depuis mon stand, sur le Salon International d’Art contemporain d’Avignon où j’étais il y a quelques jours à peine.

5 mn sur le stand, avec moi au Salon International d’Art Contemporain d’Avignon 2023.

Pardonnez sa mauvaise qualité, mais c’est déjà extraordinaire de pouvoir (avec seulement son smartphone) diffuser en direct pour des centaines de gens ce que l’on fait, et le leur faire partager comme s’ils étaient avec nous, même s’ils sont de l’autre côté de la terre ! Encore plus, lorsque c’est quelque chose de positif, surtout en cette période où les informations que nous recevons sont généralement des plus douloureuses et anxiogènes… Aussi, j’ai encore plus de plaisir à vous garder sur mon stand ces 5 courtes minutes, manière de voir comment les gens s’intéressent à ce que je réalise, échangeant aussitôt entre eux, s’interrogeant, discutant, se passionnant, partageant leurs émotions et sentiments avec leurs voisins inconnus il y a un instant, un miracle, où le portable devient moyen outil d’émulation conviviale dans un groupe humain.

Un vrai bonheur pour moi, qui ai réussi sans trop m’en rendre compte à créer sur mon stand le contraire de ce que l’on voit en général un peu partout dans les transports en commun (et pas que) : chacun le nez plongé dans son téléphone, isolé de son prochain, comme si le monde n’existait pas autour de soi !

Preuve s’il en est l’intérêt des médias également, si je partage aussi avec vous cet extrait de presse (où « Vaucluse Matin » me consacre un paragraphe exclusif dans la pleine page consacrée à ce salon – je suis le seul artiste ainsi mis en avant, que mes camarades exposant – es – veuillent bien m’en excuser, je vous assure que je ne suis pour rien dans ce choix journalistique, merci, il n’empêche, à la journaliste et à la rédaction qui l’ont fait -), c’est que cet article résume parfaitement ma démarche parfois incomprise par beaucoup de gens qui croient que mon engagement numérique dessert l’art « éternel », alors qu’au contraire, c’est pour ramener à ses valeurs fondamentales que je l’utilise !

Tourner son regard vers l’avenir, c’est également pour moi le tourner vers immédiat, celui des jours qui viennent :

– d’abord, mon exposition « Au-dessus du réel » à la Galerie Passage à l’Art 2, Rue droite à Millau, du 8 au 27 de ce mois-ci (vernissage le 8 en fin d’après-midi, je vous y invite dès à présent si vous êtes dans la région), où je présenterai la dernière version de mon « Tik’al (Mémoire Maya 1) » dont je vous ai déjà parlé, je reviendrai plus tard sur cette exposition…

Je vous en rappelle la bande son que j’ai spécialement composée pour cette aquarelle au synthétiseur, elle vous accompagnera dans une sonore fresque historique et une plongée au sein de la jungle Maya (j’ai réalisé sur place l’enregistrement de l’ambiance sonore de la jungle qui bruissait de toutes parts autour des pyramides, pour la mixer au final à ma composition)  :

Mais aujourd’hui, si vous êtes curieuse, curieux, rêveuse, rêveur, néophyte, ou au contraire spécialiste en art actuel (je ne dis pas « contemporain »), si vous vivez ou passez par le grand Est dans 15 jours, je vous invite à prendre une bonne bouffée d’oxygène au cœur du salon qui y est consacré très prochainement au parc des Expositions de Mulhouse (du 17 au 19 novembre exactement), vitrine de ce que représente aujourd’hui l’art dans nos sociétés modernes.

Je vous y attends sur mon stand où vous pourrez retrouver quelques-unes de mes toiles fétiches, mais aussi découvrir plusieurs des mes dernières peintures augmentées virtuellement, ainsi que 2 ou 3 aquarelles dématérialisées, interactives et sphériques .

Présentation du stand Alain MARC au Salon d’Art Contemporain ART3F de Mulhouse 2023

Je vous offrirai même l’une d’entre elles liée à ma carte de visite si vous me la demandez, ma fameuse « Grand-Rue à la porte de Rous » en 360°, réalisée en haut du village médiéval de Cordes-sur-Ciel.

Mais pas seulement, je vous offre aussi votre invitation numérique pour venir la retirer, visiter le salon, et découvrir mes créations, cartes d’art interactives, et carnets-fleur « augmentés » par la même occasion !

Cette invitation vous permettra d’y entrer gratuitement, vous pourrez même en faire profiter vos proches, il vous suffit simplement de me la demander par e-mail (à mon adresse dont le lien se trouve en bas de chaque page de mon site ici même).

Quant aux autres nouvelles, j’en ai tellement qu’il me faudra faire un tri pour avoir le temps de vous en reparler car la fin d’année est plus que bien remplie, vous verrez, il y aura quand même des surprises, en attendant, je vous souhaite le meilleur, alors, à bientôt dans les prochains billets.