Les trois moines de JEAN MARC et l’humain par-delà le numérique et les IA

Je profite de la recherche de l’auteur d’un e-mail perdu (il venait du possesseur d’une œuvre magistrale de mon père JEAN MARC, qu’il avait nommé « Régal des yeux » (ou « Les trois moines »), celui du chanceux propriétaire de ce sujet vivant dans le nord – du côté d’Amiens me semble-t-il-, son e-mail était accompagné d’une photo de cette sculpture et désirant en connaître davantage sur elle pour faire un appel : si par hasard, vous vous reconnaissez dans ma description renvoyez-moi vite votre e-mail afin que je puisse vous répondre, car il s’est effacé du serveur Orange à son ouverture sur un bug (et gros plantage de mon ordinateur avec perte du disque dur), mais j’ai eu le temps d’en lire la première ligne et de voir la photo !

J’en profite aussi, pour vous dire combien en toute chose est essentiel pour moi l’humain, combien il l’était pour mon père qui avait basé toute son œuvre sur ce qui le définissait, le caractérisait, le singularisait en le grandissant comme en le dévalorisant, souvent avec humour, parfois avec gravité, mais toujours avec tendresse.

Et faire un parallèle avec l’une de mes principales motivations utilisant la création digitale, numérique, et algorithmique dans mes recherches artistiques personnelles (que l’on pourrait penser opposées à la sienne, incitations où je confronte cette valeur humaniste fondamentale aux risques pernicieux des dérives d’un usage inapproprié de ces techniques nées de la haute technologie et des intelligences artificielles), c’est redire combien je souhaite aussi les utiliser avec la même intention philanthropique, avec le même souci du retour aux choses venant du fond de nous-mêmes et allant vers le cœur, l’esprit, la sensibilité, et la conscience d’autrui.

Juste pour le « plaisir des yeux », la découverte d’une image grivoise par trois moines résume à elle seule les comportements

humains dont JEAN MARC faisait l’un des thèmes centraux de son œuvre, observant les travers et qualités

de ses semblables, ici, avec humour mais humanité…

Car, si les intelligences artificielles ont déjà transcendé nos espérances les plus folles en atteignant leur apogée au moment où les humains ne peuvent plus discerner si leur interlocuteur est un être humain ou une machine (comme le prophétisait déjà le mathématicien britannique Alan Turing dans les années 1980, et on en a eu la preuve dès septembre 2022, où, lors du Colorado State Fair Fine Arts Competition, Jason Allen s’est vu décerner le premier prix pour son « Théâtre d’opéra spatial », sans que personne ne se doute qu’il avait été créé par une IA), elles ne sont justement que le produit de l’humain et de son intelligence.

Mais pour que cela ne se transforme pas en arme qui se retourne contre lui, encore faut-il que l’usage qu’il en fait transpire, défende ses valeurs irremplaçables basées sur le produit de sa culture, de sa sensibilité, de ses expériences de vie, reflétant si possible une certaine grandeur d’âme, d’amour, d’empathie, de sagesse, et nombre d’autres qualités aptes à questionner, à toucher nos semblables.

Que ces valeurs obéissent à une déontologie, à une éthique basée sur l’authenticité, sur une créativité qui ne vole rien à qui que ce soit, mais soit le fruit de la personnalité qui en est à l’origine.

Car c’est en reflétant autant nos sentiments que notre intelligence, notre conscience, notre ouverture d’esprit (tout ce qui peut émouvoir, faire rire ou pleurer), que doit selon mon point de vue s’accomplir l’acte créatif, en conformité avec notre expression personnelle, le ferment de nos idées, de nos intentions, de notre projet, qui en font notre paternité, l’essence de sa signification.

Ce sont précisément ces interrogations qui bouleversent le monde artistique aujourd’hui. Alors que certains estiment que les IA pillent les œuvres des artistes et s’approprient leur valeur, d’autres y voient simplement un pinceau numérique, un outil supplémentaire dans le processus créatif, une manière de naviguer différemment dans un monde saturé d’images. Ils précisent toutefois que l’IA n’est pas fondamentalement créative : pour qu’elle le soit, il faut lui fournir des instructions claires et détaillées. Car bien évidemment, l’intention reste bel et bien du côté de l’artiste.

En tout cas, ce que je peux dire en ce qui me concerne, c’est que d’une part je sais suffisamment dessiner et peindre pour que la base formelle de mon travail existe à part entière par elle-même, et que pour son complément numérique et digital, je me donne tant de peine et de travail dans les logiciels et algorithmes dédiés, que la part de tâche subalterne que je confierais aux IA serait négligeable (à moins que soit évidente leur éthique de fonctionnement à laquelle je tiens tellement) !

Ce débat autour de l’IA mérite donc beaucoup de réflexion, d’échange et surtout d’expérimentation, dans laquelle une éthique est à définir, à développer, tout en conservant le recul et l’observation nécessaires à toute forme de connaissance. Malheureusement, les tensions entre les différents camps semblent déjà trop vives pour se contenter d’observer.

Extrait de la Réalité Augmentée appliquée à ma peinture sur toile « Le vigneron bleu », hommage à mon père JEAN MARC,

le petit vigneron ruiné par les gelées désastreuses de 1956, qui, de son statut de paysan ruiné, s’est reconstruit

en devenant le peintre et sculpteur reconnu qui a ainsi sauvé son existence et celle de ses proches…

  • Alors, que devons-nous faire ? – Accepter l’idée que chaque image est désormais sujette à controverse si elle est un sous-produit de l’IA ? – Exiger des créateurs d’IA générative qu’ils divulguent leur processus et l’origine de leurs sources inspiratrices ? – Plaider pour moins de restrictions, comme le font certaines grandes entreprises privées (Orange, Renault, Airbus) ?

Personnellement, je pense que si notre démarche pouvant les utiliser reste au plus près d’une exigence d’authenticité, d’une maîtrise de l’outil IA en prolongement direct de notre esprit comme le sont la main et le pinceau pour le peintre, le burin pour le sculpteur, nous ne nous éloignerons pas de ce qui fait notre spécificité, notre humanité.

Et si les sources de productivité qu’il nous offre vont puiser leur substance dans le champ libre de la pensée humaine remaniée par nos propres ressources mentales (sans rien voler à qui que ce soit et en respect d’origines libres de droits), si elles restent sous notre contrôle permanent en respect d’une véritable éthique, alors, avec le souci de cette véracité, nous pourrons rester fidèle à cette dimension immense qui fait notre valeur créative : l’humain dans ce que nous créerons, et son aptitude à non seulement le transmettre, mais aussi à ramener vers lui qui en voit le produit, telles les attitudes de ces trois petits moines ayant trouvé une photo grivoise, comportements simples et naturels de notre espèce qui se révèlent avec complicité comme le reflet de notre propre réalité.

Mais une chose est sûre, il est grand temps d’apprendre à utiliser les intelligences artificielles, de les comprendre, plutôt que de les bannir : leur potentiel est immense, à condition que nous sachions les guider dans la bonne direction !

13 Responses

  1. Christine seyler
    | Répondre

    Oui, merci Alain.
    Qu’importe le pinceau, qu’il soit en poil de martre, en synthétique ou soutenu par l’IA.
    L’essentiel est l’intention de celui qui le guide, qui agit avec l’inspiration de son coeur et de ses émotions.
    Christine
    ????

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci à toi, et tu as raison : c’est la chose la plus simple et évidente à comprendre, pour poser les bases dans les nouvelles technologies d’un usage solide et honnête, qui nous éloigne et préserve (au moins dans notre entourage et pour nos interlocuteurs) des dérives effroyables qui peuvent être réalisées en utilisant les IA !

  2. GIAUME Paul
    | Répondre

    Tes communications sont toujours excellentes Alain !
    Bien sûr on oublie surtout pas qu’avec le même outil COUTEAU on peut faire une sculpture magnifique ou tuer quelqu’un !
    Merci Alain.
    Paul

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci pour ton attention, Paul, eh oui, tu as raison, cette problématique d’un usage néfaste des IA est l’enjeu crucial de notre époque, et d’ailleurs, c’est désespérant de le constater déjà que les réseaux sociaux commencent à être envahis par les « fausses » vidéos (et mensonges liés) fabriquées par des IA (et les gens pas honnêtes ni intelligents qui en sont à l’origine) !

  3. Daniel Pascot
    | Répondre

    Depuis que l’on a eu l’idée d’utiliser de la suie et de l’ocre pour matérialiser une vision, une idée ou un sentiment, certains artistes ont tenté d’enrichir leur art par la quête et la maîtrise d’un nouvel outil. L’informatique (qui englobe le numérique -utilisation de chiffres-, le digital -par exemple les réseaux sociaux et les banques de données- et les algorithmes -en fait les programmes) en est la plus récente étape après de nombreuses comme le papier, la toile, les pinceaux et les encres et les peintures. Des artistes, comme toi, ont rapidement envisagé l’informatique comme un nouvel outil. J’ai dans ma bibliothèque un petit livre de 1976 : Artist and Computer de Ruth Leavitt dans lequel on lit plusieurs articles sur l’usage d’algorithmes pour imprimer des motifs graphiques, les photos numériques et la vidéo n’étaient pas alors disponibles. Le thème était déjà l’art assisté par ordinateur.

    Les artistes ont aussi utilisé très tôt la télévision et l’automatisation, on en trouve des exemples sous forme d’installation dans certains musées, mais ils donnent un sentiment un peu ringard, la technologie évoluant très vite depuis que l’informatique a envahi le cinéma et devient disponible sur un « simple » téléphone (Lire par exemple Art vidéo / Sylvia Martin, Taschen, c2006), nos ados avec leur smartphone font bien mieux.

    Ainsi en est-il de la RA (domaine de la vidéo, comme branche du numérique) et plus récemment de l’IA comme branche du digital. L’IA dont il est question ici repose sur des bases de données massives qui ont été accumulées par les entreprises des réseaux sociaux, les GAFAM, grâce au pillage de données qu’ils font avec l’internet qu’ils maîtrisent (d’où les préoccupations des artistes sur les droits d’auteur). Cette IA nécessite d’énormes moyens pour analyser statistiquement de grandes masses de données afin de produire la réponse la plus probable à une question à leur sujet et la présentation de la réponse sous forme textuelle ou graphique. (Kate Crawford : Contre-atlas de l’intelligence artificielle : les coûts politiques, sociaux et environnementaux de l’IA. Éditions Zulma, 2022).

    Jason Allen n’a pas révélé sa recette détaillée pour obtenir son «Théâtre d’opéra spatial», car comme répondait déjà Corot à la question classique combien de temps y ai-je mis ? cinq minutes et toute ma vie. Et qu’est-ce qui est le plus important, ce qui s’est passé dans les cinq dernières minutes ou toute la vie ? De toute évidence, Alain, tu nous dis que ce qui compte, c’est les années de vie et non les 5 minutes. Mais voilà, les 5 minutes nous accaparent surtout dans les premiers stades d’une nouvelle technologie pas encore rodée, même si elle évolue rapidement, au risque de confondre accessoire et essentiel, et de nous rendre vulnérable au propriétaire de la technologie.

    Car ce n’est pas l’artiste qui contrôle l’outil, mais les grandes organisations qui les gèrent (capitalistes en occident ou étatiques comme en Chine ou en Russie). Alors quelle attitude adopter : attendre ? ou bien participer à l’aventure ? au risque dans les deux cas de se perdre. J’avoue que je ne sais pas. Les espoirs humanistes des créateurs d’internet ne se sont pas réalisés, ils n’avaient pas prévu le rôle qu’allait jouer la prédation des données personnelles par internet et les réseaux sociaux. Dans le cas de l’IA basée sur nos données, l’avenir va dépendre de la propriété et de la collecte des données plus que de la technologie. D’où l’importance des questions que soulève ta pratique.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Bien sûr, Daniel, je suis d’accord avec toi ! Bien sûr on ne maîtrise pas l’outil IA en tant que tel, c’est pour cela que dans l’expectative, mais passionné par ce sujet (entre autres), j’adopte une attitude « intermédiaire » : il me paraît important de ne pas attendre (si non d’une part on n’avance pas, et d’autre part les technologies, elles, avancent très vite et il faut suivre si on ne veut pas être « largué »), mais de se limiter tout en restant le plus au fait des avancées, comme je le fais en gérant entièrement mes créations numériques dans les logiciels que j’utilise et que je maîtrise le plus possible (qui me permettent de créer de toute pièce mes images et vidéos par transformation et animation des mes peintures, dessins, et aquarelles initiaux, comme je viens de le faire dans l’animation de ma dernière toile consacrée à une vision chamanique du cheval magdalénien, où j’ai été filmer les chevaux sauvages dans leur milieu naturel et ai transformé mes propres images numériquement, où j’ai créé la « musique » en transposant les formes et couleurs de la peinture initiale en notes assemblées en « phrases sonores » et en les mixant à mes enregistrements faits dans la nature pour créer la bande son, etc.). Quant aux possibles emprunts que je pourrais faire aux IA j’ai l’intention de les baser davantage sur des ébauches de réalisations personnelles à finir de développer par elles pour gagner du temps, que sur de simples « prompts » puisant dans les données faites sur le produit d’autrui, et encore, avec des IA alimentées par du « libre de droits » (comme Firefly pour Adobe), du domaine public et du créative commons « zéro » sachant qu’à la sortie le résultat sera si différent des sources et si proche de mon intention initiale, que le risque d’usurpation en est pratiquement réduit à néant. De plus, si je fais sciemment appel à un autre créateur il sera rémunéré selon ce qu’il demande, et comme ce sera de la « co-création », il sera cité dans le cartel.
      Après, il ne faut pas oublier une chose qui existe depuis la nuit des temps, et où on ne s’est jamais posé tant de questions éthiques : mis à part du plagiat manifeste, les artistes se sont toujours inspirés les uns des autres, y compris parmi les plus grands, il n’y a qu’à étudier l’histoire de l’art pour le vérifier… Alors, peut-on considérer qu’utiliser les IA c’est du vol d’œuvres, ou de l’inspiration, à un moment où le « Prompt art » est déjà une discipline artistique à par entière (voir dans Wikipedia, ainsi que pour d’éminents spécialistes comme l’explique Hugo Caselles-Dupré à Radio France) ?

  4. Mc
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    Pour les artistes authentiques, qui ne cherchent qu’un outil de plus dans leur quête avec l’IA, je suis d’accord avec toi. Pour le reste je suis sujette à l’appréhension face aux dérives que peut engendrer cette invention qui pourra être la future arme après la bombe atomique. Si je m’en tiens à son utilisation dans le domaine artistique, nous ne saurons plus jamais qui, du cerveau du peintre ou de l’IA, aura initié la création artistique. Peu importe diront certains, mais il y aura dans cette collusion entre deux “intelligences”, la tentation de l’usurpation d’un modèle, la quête mercantile du succès facile, d’un “mode” d’art… L’art modélisé, algorithmique, peut-il rivaliser à côté d’un Van Gogh, d’un Modigliani ou d’un Delacroix ? La démarche du peintre doit être le résultat d’un travail en soi, d’une mise à l’épreuve, d’une maturation lente. L’IA va accélérer ce processus en décidant pour nous, en prenant la main dénaturant à tout jamais l’intime conviction du peintre, altérant sa démarche créatrice en la conditionnant. Les peintres des grottes n’avaient pas d’IA pour leur venir en aide. Et leurs peintures nous émeuvent à tout jamais, plus qu’aucune œuvre ne le fera jamais après. Parce qu’ils ont créé avec leur corps, leurs mains sans modérateurs et sans artifices. C’est cette spontanéité de l’art qui est à tout jamais réfutée. J’ai plaisir à regarder les champs de possibles que tu ouvres lorsque tu prêtes à ton œuvre des fenêtres mobiles, parce que tu peux expliciter cette démarche et nourrir ton œuvre de cette aide. Pour d’autres, la véritable motivation pourrait être tout autre, et absolument pas déontologique, et l’art y perdre son âme.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Bien sûr, tout à fait d’accord avec toi aussi ! C’est pour cela que je pose (et me pose) plus que jamais la question de la conformité de sa démarche dans l’utilisation des nouveaux outils avec son intention initiale et l’authenticité de son « faire » créatif (pour moi aller au-delà du visuel et révéler l’invisible qu’il peut occulter, question que je travaille depuis des décennies pour porter des messages particuliers, raconter des histoires, défendre ou exprimer des idées, des sentiments, des émotions, à la limite transmettre des états d’âme ou des sensations), afin que cette utilisation réponde en profondeur à une quête murement réfléchie qui complète ou permette une expression authentique répondant en tout point à une certaine définition de l’art : un élargissement de la conscience et un enrichissement de la sensibilité dans le cadre de ce qui nous singularise par nos différences, nos personnalités, et nos individualités.
      Donc, déjà, ne sont (à priori) pas concernés ceux qui n’ont pas besoin des IA pour être eux-mêmes dans leur processus créatif si celui-ci relève d’une expression forte et déjà bien affirmée (tant techniquement que dans la qualité d’expression).
      Mais ils vont se faire « manger » pour la plupart (il n’y a qu’à voir l’avalanche de licenciements dans nombre de professions plus ou moins proches déjà touchées par ce phénomène), par les « créations » les plus abouties des IA (élaborés à partir de prompts très judicieux et bien faits – ce qui relève quand même d’une intention et d’un savoir faire humain bien adapté -, autant bien sûr que du meilleur de la pensée – connue – de l’humanité et de son produit créatif déjà archivé, répertorié, analysé dans des bases de données colossales que les process de calcul vont remanier et synthétiser pour répondre aux sollicitations du « prompteur »), sachant que des dérives bien pires sont inévitables (dans des domaines bien plus stratégiques des IA – raison pour laquelle une régulation est en train de se mettre en place au niveau international -).
      Et pour tous les autres la mutation doit se faire dans le domaine créatif également, en conservant et en défendant ce qui fait la valeur et la nécessité de l’art depuis les origines de l’humanité, ce qui n’empêche pas des orientations, des concepts et des courants d’expression totalement nouveaux (révolutionnaires même), de nouvelles formes d’art pouvant naître (ce qui est aussi déjà le cas) des dernières avancées technologiques et algorithmiques de la part d’artiste intègres, intelligents et cultivés (dans tous les sens du terme car la culture du numérique demande des connaissances approfondies et un apprentissage permanent).
      Donc, pour ceux-là surtout, il faut agir en utilisant ces nouveaux outils pour ce qu’ils soient positivement profitables à l’humanité autant qu’à eux-mêmes. garder en permanence cela à l’esprit, et pourquoi pas (comme je tente de le faire moi-même un pied dans la tradition l’autre dans l’aventure d’un regard vers le futur et d’autres horizons), se servir du potentiel énorme de ces nouvelles avancées technologiques pour ramener le public de demain (et celui d’aujourd’hui oubliant nos valeurs fondamentales), à une véritable empathie de l’expression comme celle qui nous touche quand nous sommes émus devant les peintures pariétales de nos lointains ancêtres du paléolithique, les moyens étant alors juste différents…

  5. Jackie
    | Répondre

    Merci Alain Je suis tout à fait d’accord avec toi

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci pour ton attention, Jackie, plus on sera nombreux à penser que le possible (et la nouveauté) dans la création doit rester intègre par rapport à nos idées et au respect du travail d’autrui, et plus ce que nous réaliserons participera à une affirmation positive des technologies et des sources d’inspiration que nous utiliserons (ce qui demandera de les connaître pour ne conserver que celles qui répondront à ses critères.

  6. Florence Lepoutre
    | Répondre

    Puisses tu être entendu, Alain, pour que ces merveilles de technologies, ne nous déshumanise pas un peu plus, en nous éloignant les uns les autres. A l’heure de la désinformation, comment résister, quand on n’a pas l’éducation pour se défendre.
    Je comprends toutes tes recherches artistiques, qui t’ouvrent des portes nouvelles : elles te passionnent et permettent à l’aventurier que tu es, d’aller toujours vers du nouveau.
    Bonne continuation à toi .
    Les trois moines sont plein de vie !

  7. FIGUIERE
    | Répondre

    C’est un réel émerveillement !!!
    Et un vrai questionnement aussi !!!
    Ces moines sont si vivants et si vrais !!!
    Car nous sommes ces moines.
    MERCI de nous avoir communiqué cette si grande réflexion !!!

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci à vous Janine, c’est vrai qu’ils sont très vivants ! …Si seulement leur propriétaire pouvait tomber sur mon article !

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