L’exposition « Empreintes intemporelles » c’est fini !

Dernier jour de l’exposition…

Évènement déjà passé, déjà fini !

Exposition Alain MARC à La Galerie (Bozouls - Aveyron)
Exposition Alain MARC à La Galerie (Bozouls – Aveyron)

L’esprit de métamorphose s’opérant à partir du dialogue peintures — sculptures et peintures – Réalité Augmentée n’était qu’une première étape qui vient de se terminer… Véritable engouement de la part du public qui l’a visitée, mais beaucoup sont tout de même passés à côté de la galerie en ignorant qu’il y avait là une forme d’art tout à fait inédite dans la région.

Pas grave, car pour les autres, surprise et implication immédiate, la plus grande majorité chargeant l’application ARTivive sur le smartphone en entrant, tous faisant plusieurs fois le tour en allant de céramiques en peintures et de toiles en sculptures…

Et c’était bien là le but : créer une connivence active entre les visiteurs et les œuvres exposées comme nous y étions déjà dans la contribution créative de ma sœur et la mienne. Dans une sorte de binaire feed-back quasi muséal.

Découverte des Réalités Augmentées des peintures d'Alain MARC dans l'exposition à La Galerie de Bozouls (Aveyron)
Découverte des Réalités Augmentées des peintures d’Alain MARC dans l’exposition à La Galerie de Bozouls (Aveyron)

Même si je ne vais pas plus loin dans le partage de cette première analyse, c’est donc une « double » connivence, interaction, qui s’en dégage : celle, impliquant le visiteur, l’observateur, le changeant en acteur, puisque l’objet peinture devient pour lui sujet, à travers une autre façon qu’il a de regarder les choses, en participant à leur existence, en découvrant différemment, en concevant la relation à l’art différemment, de façon plus ludique et active, sans exclure pour autant la contemplation ni la réflexion.Les jeunes particulièrement y sont les plus sensibles. Je dirai même les enfants : quel bonheur de les voir utiliser le téléphone des parents autrement que ce que l’on craint en général, avec une telle avidité de découverte, courant d’une peinture à l’autre pour voir ce qui se cache derrière, pour savoir l’histoire secrète de ce que nos yeux perçoivent et qui n’est qu’une apparence de la réalité (Vous trouverez ici un court résumé vidéo de ma quête d’interactivité entre la peinture et le spectateur, basé sur des enregistrements de l’exposition).

La reconnaissance des enfants est la plus belle de toutes, par ce qu’elle nous relie à l’essence même de l’émerveillement !

Titres de la presse pour l'exposition Alain MARC à La Galerie de Bozouls (Aveyron)
Titres de la presse pour l’exposition Alain MARC à La Galerie de Bozouls (Aveyron)

Et la presse, par ailleurs, ne s’y est pas trompée, avec de sa part aussi, un regard plus aiguisé, mais tout aussi curieux et sensible, tout autant fidèle à la perception de cette nouvelle façon d’appréhender le monde à travers le produit ou le faire pictural, sans oublier leur correspondance lumineuse et colorée dans l’écho des sculptures de Françoise, rutilantes, toujours joyeuses et vivantes.

Dans le « Bulletin d’Espalion » Daniel Escoulen écrit :

« Avec “Empreintes intemporelles”, le très créatif Alain Marc (peintures) et sa sœur Françoise Marc (céramiques) exposent avec beaucoup d’originalité leurs œuvres respectives dans la Galerie de Bozouls, 8 allée Paul Causse, tous les jours de 10 heures à 12 h 30 et de 15 heures à 18 heures.

En venant à leur rencontre, le public participe à une expérience interactive numérique montrée pour la première fois en Aveyron, où l’augmentation virtuelle permet à la peinture et à la céramique de se répondre et de se compléter, dans une heureuse transformation artistique significative des effets de “l’intercréativité”.

L’inlassable chercheur et formateur Alain Marc, que les stages de peinture (techniques mixtes et expressions contemporaines) et d’aquarelle (initiation, perfectionnement et carnets de voyage) mobilisent régulièrement tant en France qu’à l’étranger, n’avait pas exposé dans notre département depuis décembre 2018.

Le confinement l’ayant éclairé sur les possibilités offertes par les logiciels de virtualisation, pour continuer de créer dans l’isolement tout en maintenant le contact avec ses semblables, voici qu’il propose, à travers des tableaux anciens ou plus récents, le fruit d’un travail audacieux sur l’image.

Le spectateur devient acteur

C’est la grande révolution de l’artiste qui a déposé sur un serveur toutes sortes d’enregistrements audio et vidéo, afin que les logiciels mixent et restituent, dans une de ces alchimies dont se repaît l’intelligence artificielle, autant d’histoires incarnées dans un habillage musical situé en dehors de nos perceptions erronées.

Bien sûr, cette exposition se suffit à elle-même, et il n’est nul besoin de s’emparer d’algorithmes informatiques pour contempler les œuvres d’Alain et de Françoise Marc, et ressentir cet apaisement que seule une contemplation artistique toute simple peut nous donner. »

Quant à Salima Ouirini, elle dit dans Midi-Libre, La Dépêche, et Centre Presse :

« … Le regardeur va pouvoir entrer dans la dimension numérique des tableaux d’Alain MARC. Au-delà du tableau physique, qui a sa vie en toute autonomie, les amateurs d’art ont accès à une réalité augmentée du tableau. En partant de son œuvre physique, il raconte une histoire sur fond sonore. Cette mise en scène donne un relief animé, étrange et fascinant à l’œuvre…

La technique ouvre tous les champs du possible, notamment en matière de carnet de voyage…

… En plus de l’image, l’artiste travaille également le son avec des algorithmes. Cette musique ajoute de l’ambiance à la peinture en lui donnant une troisième dimension.

Françoise MARC — VILLENEUVE lui a créé des personnages mythiques, surnaturels tout droit sortis de son imagination, de quoi donner une quatrième dimension. »

Dans Centre-Presse toujours, Daniel BULOIS écrit avec justesse :

« La couche numérique ouvre les portes à un Nouveau Monde de possibilités. Ainsi, les artistes peuvent faire voyager les visiteurs dans le temps, expliquer se qui se cache derrière la peinture, enrichir leur expression avec des animations, ou montrer comment les œuvres d’art ont été réalisées. Parfois, les algorithmes informatiques utilisés peuvent traduire les peintures en phases sonores. C’est un travail long et minutieux.

… Aussi étrange que cela puisse paraître les deux aspects parfois si différents de l’exposition ne sont que deux visages d’une seule et même réalité se définissant par la “conscience ordinaire” (celle des formes visuelles que notre regard appréhende), et la “conscience essentielle” où se franchissent les frontières du visuel. »

Ainsi, ce double regard de la presse et du public est au rendez-vous de l’aventure picturale et créative que je partage avec vous dans ce journal en ligne depuis plusieurs années.

Mais ce n’est qu’un premier pas dans ce nouveau cheminement depuis décembre 2018 où se terminait à la Galerie Foch à Rodez un cycle de trois décennies de réflexion et d’approfondissement à partir de ma démarche et de sa formulation créative, puisque, souvenez-vous, j’exposais aussi pour la première fois au printemps 2018 à Lourmarin ma « Chiroptera universalis », prémonitoire de bien des choses (j’y reviendrai plus tard).

Pour l’instant, je tourne la page des expositions et de la peinture pour ouvrir celle des stages d’aquarelle, un tout autre univers, qui, de la « conscience essentielle », nous ramène à « la conscience ordinaire », en attendant de nous retrouver en octobre au salon d’art contemporain « 3F » de Marseille, pour préparer le début d’une deuxième étape de la première forme de « conscience » en fin d’année (quelque part dans un espace d’exposition de la banlieue ruthénoise dont je vous réserve la surprise pour plus tard), en route vers ce « Nouveau Monde » où j’espère vous emmener l’an prochain.

Mais quand je dis « conscience ordinaire », il n’y a rien de péjoratif en ce propos, c’est simplement l’autre facette de la vie, plus simple, plus ludique, bien plus facile, banale, ancrée dans l’apparence du réel dont tout le monde se contente, plus évidente à comprendre car à la portée de chacun, où, avec de la pratique, une bonne maîtrise du dessin (ou pas), et un peu d’inspiration on peut réaliser des merveilles.

Aussi, c’est une tellement grande joie d’y avoir accès pour celle ou celui qui l’essaie comme toute première approche de la belle aventure du cheminement pictural, que l’expérience en tant « qu’aquarelle à encadrer » ou « carnet de voyage » y est si séduisante et satisfaisante, que beaucoup s’y arrêtent sans désir d’aller plus loin et ne s’y expriment que comme seul et unique objectif d’accomplissement, ce qui n’est déjà pas si mal que cela !

16 Responses

  1. Kuntzer Jacqueline
    | Répondre

    Tu es vraiment un avant-gardiste et cela semble apprécié !! Dommage que nous soyons si loin! Bravo!!

    • Alain-MARC
      | Répondre

      La grande difficulté dans ce cas, est de convaincre en « haut lieu » que ce fruit de tant d’années de réflexions et de travail tient autant la route que certaines choses mises en avant, qui le méritent peut-être, mais prennent tout le monopole de la communication, et du l’intérêt tant des spécialistes que du « grand public »… Pour cela, il faut des relations que nous n’avons pas, ou peut-être, simplement, la rencontre avec un véritable, authentique et honnête marchand d’art !

  2. Micheline
    | Répondre

    Bonjour Alain
    J’ai l’impression que ton expo a eu du succès. Il y aura au moins un succès d’innovation mêlant la tablette et le regard. Si les jeunes pouvaient trouver ici un moyen de s’exprimer autrement qu’en étant passif devant leurs jeux!!!
    Je vais quand même me décider à mettre en œuvre ton application, si tout le monde y arrive, pourquoi n’y arriverais-je pas ?
    En tout cas, bravo pour cette initiative qui nous fait rêver. c’est plus excitant que de lire les stats du covid !
    A bientôt pour en parler encore plus longuement…
    Micheline

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, c’est vrai, Micheline, mais ce sont surtout les jeunes générations qui comprennent et apprécient le plus, avec heureusement quelques personnes de nos générations, passionnantes et cultivées, très intéressées par cette nouvelle forme d’expression autant que par l’expérience proposée par ma sœur et moi-même, c’est normal, et en même temps cela révèle combien il est difficile pour nombre de gens de sortir de leur routine, habitudes, zones de confort et milieu culturel : on constate beaucoup d’indifférence, un total manque de curiosité et grand appauvrissement culturel dans la plus grande masse de gens qui passent devant la galerie sans y entrer, vont jeter un coup d’œil au panorama, paraissent ne s’intéresser à rien d’autre que de manger des glaces et repartir aussitôt comme ils sont venus, à ce demander même ce qu’ils ont retenu du panorama si vite vu et photographié !

  3. Nicole GUENIN
    | Répondre

    Bravo à Bozouls et à toute la région qui a pris à coeur d’exposer « quelque chose de nouveau et d’inconnu du public » et je vois que le retentissement régional est très important, d’après les articles de presse. J’eusse aimé que quelqu’un de la presse nationale, critique artistique ou autre, s’intéressât à cette exposition que malheureusement je n’ai pas pu visiter, j’ai seulement lu et réécouté le blog d’Alain et je dois dire que pour ce qui me concerne, je suis très perturbée!…
    J’appartiens à une génération loin de l’informatique et de toutes les techniques innovantes d’aujourd’hui et si j’arrive quelque peu à imaginer ce monde futur qui nous attend et que je ne verrai pas, je suis très troublée par cette exposition peintures et céramiques qui a provoqué chez moi un choc existentiel sans précédent dans ma vie! Cela a été pour moi, la VRAIE révélation de ce qu’il peut y avoir et de ce que l’on peut comprendre « au-delà du visible », qui est en définitive, le symbole de ce que cherche tout Être Humain dans son existence et si bien exprimé dans la peinture et la littérature par: « qui suis-je? d’où viens-je? où vais-je? »
    Alain et Françoise non pas nous donnent la réponse mais nous mettent sur la voie de cette « connaissance ».
    Jusqu’où pourra-t-on aller? très loin? jusqu’au bout? c’est encore un mystère aussi beau que celui des grottes ornées comme la Grotte Chauvet, Altamira ou les fresques du Tassili !
    Alain nous emmène je pourrais dire presque « chirurgicalement » dans la réalité augmentée et Françoise quant à elle, a retrouvé le geste de l’origine et a su transmettre l’émotion première de nos ancêtres la première fois qu’ ils ont laissé leur empreinte dans les grottes ou sur les falaises. Je crois fermement que par delà « les Temps », une main est venue se glisser dans la sienne pour lui inspirer ces frappantes et magnifiques céramiques qui enjambent les siècles!
    Vous avez su montrer tous deux de manière différente l’unité éternelle de l’Humanité. Merci!

    • Alain-MARC
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      Dis-donc, Nicole, tu es vraiment enthousiaste, on t’en remercie vivement, mais tu sais, il y a tellement d’artistes qui y parviennent ! Nous, on avance tout doucement, sans prétention, et tu sais, la presse nationale s’en fiche bien, de même que les « décideurs en haut lieu » qui nous ignorent complètement…
      Tout le mérite d’avoir permis cette exposition (et d’avoir réalisé une magnifique galerie pour cela) revient à Monsieur Jean-Luc CALMELLY le maire de Bozouls, son attachée culture, et son équipe « animation – communication » dédiée à cette fonction (dont Nathalie et Frédéric que je salue au passage également), et à une équipe municipale super qui œuvre avec talent pour la notoriété de village et le bien-être de ses habitants : qu’elles et ils soient ici remerciés (es) chaleureusement !

  4. Guy Deltort
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    Très belle expo que j’ai visitée hier au cours d’une après-midi bien chaude.
    Heureux d’avoir vu tes toiles Alain. Elles sont lumineuses et la salle d’exposition les met bien en valeur. Elles te ressemblent dans ce rapport au temps et à la matière que tu sais faire approcher dans les stages.
    Notre pensée se laisse emporter dans un imaginaire lointain grâce aux images numérisées, invités que nous sommes à manier nos téléphones portables. C’est ma foi bien agréable et inédit.
    Tu peux être fier de ce travail. J’oubliais, les céramiques qui font écho à tes peintures sont superbes également…
    Bon été à toi.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Guy, en tout cas, j’étais bien content que vous ayez pu visiter à un moment où il n’y avait pas trop de monde, ce qui nous a permis de discuter un peu plus tranquillement !

  5. GIAUME
    | Répondre

    Bonjour Marc
    Je viens de lire ton texte, (comme toujours formidable), Je suis très heureux que votre magnifique exposition (que je n’ai bien sur pas pu aller voir étant vue l’âge et la distance) oui, heureux que auprès du public et des journalistes elle ait eu autant de succès.
    Un GRAND BRAVO pour tes recherches vers l’utilisation du numériques, je pense que tu es un pionnier dans cette direction.
    Toutes mes félicitations encore à toi et à ta soeur pour cette belle initiative
    Très amicalement.
    Paul

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Paul, ce ne sera que partie remise si j’expose un jour du côté de chez toi. Mais tu sais, je ne suis pas tout seul à utiliser le numérique pour donner une nouvelle dimension à la peinture : il y a plusieurs peintres qui s’y sont mis dans l’Hexagone (et beaucoup d’infographistes par rapport à l’image elle-même), mais il est fort probable que je sois actuellement seul à le faire de cette façon-là avec une « base peinture » solide et bien ancrée dans une démarche picturale « honnête et engagée »…
      Cependant, ce n’est qu’un « premier pas » dans la direction où je veux aller, j’ai mis plus de 20 ans pour arriver à le réaliser malgré des réflexions et un travail acharnés, espérons que je mettrai moins de temps pour les étapes suivantes !

  6. Verdier
    | Répondre

    Bonjour Mr Alain marc, je suis éblouie par autant de travail , sacrée entreprise, quel courrage !
    Nous nous sommes entretenus au sujet de la vidéo de Titouan Lamazou sur la peinture sous- marine.de Sennelier.
    Il y a quelques jours . J’ai eu la curiosité de visionner votre site.Il y a beaucoup à découvrir.
    A bientôt en ligne,
    Cordialement Stéphanie Verdier ??.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Stéphanie, et pardon pour mon manque de réactivité, il faut dire que depuis hier j’ai fait quelques centaines de kilomètres et que je suis sur un autre « chantier » dont le trajet m’a éloigné d’Internet !
      Oui, il y a pas mal à voir (plus encore si vous allez sur mon ancien blog « aquarelle-en-voyage.com », et je vous invite si ce n’est fait à vous inscrire à mes newsletters (en bas de cette pas), vous serez ainsi au courant de tout ce que je fais.
      En tout cas, merci pour votre sympathique visite,

  7. gaullier jacqueline
    | Répondre

    Bravo Alain et Françoise, quelle originalité, quelle osmose entre vous deux. Une exposition que j’aurais aimé visiter. J’espère que vous avez eu tout le succès que vous méritez. On ne se lasse pas de revenir sur les images que tu diffuses. Bravo, bravo, c’est étrange, captivant, et nous fais réfléchir. Toutes mes amitiés

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Merci, Jackie, et tu vois (tu dois être pareil), on n’est encore pas assez contents de ce qu’on a fait, on va bien améliorer la prochaine fois ! Grosses bises,

  8. Une très belle « conjugaison de travaux » et un dialogue aussi entre le 2D et la 3D.

    • Alain-MARC
      | Répondre

      Oui, faut avouer que la connivence est réelle, ce qui n’était pas évident au départ !

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