Format 29 x 22
208 pages,
250 aquarelles et croquis

Éditions du Rouergue  2004

Couv Aveyron Carnet de rtes- Alain MARC - V

(Épuisé, on peut encore en trouver par exemple ici)

Ce qu’en dit la presse :

Centre Presse du 23 – 07 – 2014 :

« Alain Marc un aquarelliste des schistes amoureux de l’Aveyron »

Le 23 juillet à 16h05 par Frédérique Verhaeghe | Mis à jour le 30 juillet

  • Alain Marc sillonne les pays du monde avec le même appétit.
    Alain Marc sillonne les pays du monde avec le même appétit. ( FV/CP )
  • Alain Marc et son dernier ouvrage "Carnet de routes".
    Alain Marc et son dernier ouvrage « Carnet de routes ». ( FV/CP )

Voici quarante ans qu’il se mélange les pinceaux sur les routes de l’Aveyron. Dans la boîte à gants de la camionnette, il a soigneusement replié sa carte fétiche, annotée, soulignée, triturée. Dans la poche arrière d’une veste de pêcheur, un carnet de croquis se tient à carreaux entre une mine 2B rétractable et une palette d’aquarelles miniature. Le carnettiste voyage léger. Qu’il soit à Ouarzazate, au fin fond de la Birmanie ou sur les routes de l’Aveyron. C’est là qu’il emmène ses stagiaires, dix à douze personnes maxi, désireux d’en découdre avec les peuplades de l’Asie mineure ou les paysans du Causse noir, avec un bleu outremer ou un vert émeraude, à la manière d’un Titouan Lamazou ou d’un Eugène Delacroix.

Un professeur voyageur

Alain Marc est leur mentor, leur professeur voyageur: « J’ai appris de mon père, lui-même peintre, sculpteur et carnettiste« . Jean Marc le père dessine son époque épique et une Espagne encore aux mains de Franco, il entraîne son fils à qui il offre son premier carnet quand d’autres reçoivent leur première dinky toys: « C’était un jeu, je dessinais ma journée« . Mais si, sur le croquis, le coq ne semblait pas prêt à chanter: « Mon père me disait de regarder davantage… Le dessin et particulièrement le carnet de voyages est un formidable moyen d’ouvrir les yeux sur le monde. Le dessin permet d’observer, de mémoriser » Et le voyage: « Comme le “duende “au flamenco, permet de vivre de temps à autre des moments magiques, surtout lorsqu’on s’écarte des sentiers battus pour découvrir des territoires moins connus, révéler des richesses cachées, rencontrer des minorités ethniques. Il y a un petit côté ethnologique dans les carnets de voyage…« 

Fête du train dans un village birman

Pour ces carnets de voyages au bout du monde, la logistique est confiée à une agence d’Albi (Culture au cœur), mais sur les routes de l’Aveyron, Alain Marc est seul maître à bord: « J’ai un planning, un itinéraire, mais je prévois toujours des moments libres pour pouvoir répondre à l’imprévu… » Une invitation à la fête du train dans un village birman ou celle d’une bergère et ses moutons sur le plateau du Larzac.

Un petit truc « Personnellement, je n’utilise pas de gomme »

Alain Marc et sa troupe tournent la page, une bergère dans un coin, une alouette, un buisson d’aubépines dans l’autre: « Il faut déjà bien maîtriser le dessin pour se lancer dans le carnet de voyage, parce qu’il faut être rapide, il faut savoir saisir l’instant et savoir dessiner n’importe quel sujet.«  Le carnet de voyage ne se peaufine pas comme l’aquarelle. Première leçon: « Éviter de s’éparpiller, prévoir, même de manière succincte, une sorte de story board ou de fil conducteur ne serait-ce pour éviter les redites. Ne pas raconter ce que l’on voit déjà sur l’image, apporter d’autres informations. Et inversement. » Un petit truc ? « Personnellement, je n’utilise pas de gomme. Ca apprend à dessiner plus juste. Si on se trompe, il suffit de redessiner un trait plus exact à côté. Du coup, il ne faut pas appuyer sur la mine lors des esquisses, c’est au moment du trait définitif qu’on peut forcer. Mais le trait doit être exact, ensuite, on peut se permettre toutes les libertés… «  Et la liberté, ça le connaît !

 

La Dépêche du Midi 27-11-2004

« Aucune primauté accordée, aucun souci hiérarchie entre les sujets ou entre l’aquarelle et le dessin.  Le bric-à-brac d’une cour de ferme a droit à une aquarelle et la fort célèbre Vierge d’Inières à un simple crayon qui souligne sa beauté. L’orgueilleux Viaduc de Millau est réduit à l’épure d’un ingénieur. Des moutons qui paissent sous la garde d’un berger retiré dans sa sagesse millénaire ont droit à une double page panoramique. À l’horizon, chaque ondulation est marquée d’une flèche avec sa dénomination. La plume court entre les illustrations pour dire une émotion, un regret. Le vieux muret de pierres où l’on avait ménagé un passage pour les petits animaux est remplacé aujourd’hui par Lin barbelé ou une clôture électrique. Mais dans l’Aveyron on est toujours sûr d’aller à la rencontre d’une simple maison intacte depuis toujours  sur la route de Mur-de-Barrez.

Derrière une ferme, abandonnés un métier à ferrer les bœufs, une meule à aiguiser qui a tant servi qu’elle n’est plus tout à fait circulaire, témoins de la vie de naguère qui émeut Alain–Marc. Un chemin à peine carrossable conduit à une ferme où on n’attendait pas qu’elle se présente avec ses lignes si solides, si harmonieuses, tant de beauté. Et Conques? Il faut aller la chercher au fond de sa gorge, imposant l’arrêt méditatif: « Ne rien dire, ouvrir les yeux, et dessiner ». Tout au contraire, Villefranche est saisie dans ses bruits et ses agitations, le jour du marché, sur la place Notre-Dame, au pied de la collégiale.

On devine jusqu’aux propos en occitan. Le livre est ainsi une encyclopédie rouergate. On va à la rencontre d’un pays qui a su conserver ses habitudes, ses mœurs, une tradition vivante, assiégée par la modernité. Il ya ainsi dans le livre toute une mélancolie qui est au fond du cœur de chaque Aveyronnais. »

 

JOURNAL DE MILLAU – 9-11-2004

Pendant plusieurs saisons, Alain Marc a parcouru l’Aveyron, l’«explorant »  sous tous ses aspects, avec son regard de peintre, mais aussi son regard de spéléologue, de grimpeur et de randonneur. 

Traversant les paysages et les villages du département, il a rassemblé ses croquis, ses aquarelles et ses réflexions qui sont nés de ses rencontres et de ses découvertes.

Il s’agit manifestement d’un regard différent et nouveau sur notre Aveyron, qui fait figure de province à lui seul.

A travers ses carnets de croquis et d’aquarelles, Alain Marc nous fait découvrir l’Aveyron autrement. L’artiste peintre nous invite à la rencontre d’un patrimoine, mais aussi de personnages singuliers, dont certains sont très peu connus malgré leur intérêt et leur originalité, et ceci est un des traits caractéristiques de ce bel ouvrage.

Oh oui! À coup sûr on aimera beaucoup ce carnet de route d’Alain Marc « né des couleurs plein la tête et dès son plus jeune âge » qui a appris de son père à fixer sur le papier les plaisirs de la découverte. Il n’a cessé, carnets et aquarelles en mains, de sillonner le département qu’il apprécie beaucoup, presque au-delà du raisonnable. Croquant les localités diverses et variées qui émaillent nôtre territoire, ainsi que leurs habitants, les routes et les chemins, les panoramas comme les sites isolés et tenant quotidiennement et avec régularité le journal de ses rencontres et de ses impressions. ‘Des splendeurs du printemps aux fastes de l’été, des rutilances de l’automne aux sublimes blancheurs de l’hiver », il a restitué avec sensibilité les couleurs et les jeux de lumière, les sites et l’architecture, les paysages et les hommes qui sont au cœur de l’Aveyron.

En nous offrant « ce portrait intime d’une terre par l’un de ses enfants », « Aveyron, carnet de routes » n’est-il pas la plus belle des invitations au voyage?

A notre tour, comme l’auteur, nous aurons nous aussi l’envie de partir sur les routes, comme des explorateurs amoureux de leur terre et, au cours de ce périple rouergat, nous irons à la rencontre de nouvelles découvertes. « Traduire la réalité de ce département et de ses habitants n’est pas facile » reconnaît Alain Marc, « car constitué de tissus multiples, à l’image des contrées qui en déterminent l’identité ».

Et c’est vrai que le voyage qu’il nous propose dans son livre est varié et changeant.

Il s’est laissé guider par les routes et chemins, et séduire plus par le hasard que par le désir d’investigation organisée. Avec toujours le désir de trouver un lieu enchanteur et il y en a tant en Aveyron, et « d’être ainsi dans l’émotion d’un jeu de lumière, d’une belle architecture, dans la chaleur d’un échange » .

Un parcours de l’Aveyron sans contrainte de temps ni d’itinéraire.

Bien sûr le Sud Aveyron et singulièrement Millau sont magnifiquement représentés. Si le peintre écrivain est passé par les principales villes et les hauts lieux touristiques dont la notoriété mérite croquis et aquarelles, Alain Marc avoue que jamais sa joie à saisir les pinceaux n’a été aussi forte que dans des contrées plus méconnues où il a été comblé par les paysages, les beautés de la nature, les originalités architecturales ou les caractères humains.

Un carnet de routes réalisé tout au long de l’année à travers les paysages, les villes et villages de l’Aveyron par un aquarelliste, très connu et apprécié des Aveyronnais dans et hors du département (l’occasion de rappeler que 360.000 Aveyronnais vivent en région parisienne).

Nous apprécierons cette superbe œuvre d’Alain Marc qui, à travers son regard de peintre, de spéléologue, libériste et randonneur, a façonné ce carnet de routes de façon informelle et avec un talent tout à fait étonnant.

Chaque sentier, chaque coin de rue ou de faubourg des villes et villages de notre Aveyron méritent « un arrêt, un silence, une respiration ». C’est un bonheur avec cet artiste et son œuvre de goûter aux couleurs et à la lumière de tous ces lieux si changeants au fil des saisons. Des sommets méridionaux de l’Auvergne aux rivages de la Méditerranée, des Causses du Quercy aux pentes des Cévennes, les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, les bastides royales, les cités templières. Des villages incomparables: c’est tout cela l’Aveyron. Mais c’est surtout écrit Alain Marc « des femmes et des hommes qui protègent leur tradition, leur gastronomie, leur patrimoine, tout en étant tournés vers le futur, l’innovation, la création ».

Au moment de ranger ses pinceaux et ses couleurs, à la fin de l’ouvrage, on peut imaginer qu’il se prend à espérer que beaucoup d’autres voyageurs mettront leurs pas dans les siens. C’est aussi le souhait partagé par l’auteur de ces lignes.

 

Le Midi Libre Dimanche 28/11/2004

« L’auteur, doué, a la chance de posséder plusieurs techniques, qu’il répartit avec talent au fil des pages de son carnet de voyage. Aquarelles, croquis, textes (écrits à la main) donnent une image juste et artistique de sa longue balade à la rencontre des villes, des villages, des gens, des paysages, sur lesquels il pose son regard d’observateur averti.

…Le peintre écrivain fait figure d’explorateur sur ces terres qui lui sont pourtant familières. Par sa curiosité et son talent, cet Aveyron-trotter transporte le lecteur dans un monde toujours à découvrir. »

 

Le Progrès Saint-Affricain du 02/12/2004

« Un seul mot pour résumer tout cela : merveilleux ! »

 

Le Journal de Millau du 09/12/2004

« Nous apprécierons cette superbe œuvre d’Alain Marc qui, à travers son regard de peintre, de spéléologue, libériste et randonneur, a façonné ce carnet de routes de façon informelle et avec un talent tout à fait étonnant. »

 

La Dépêche du Midi du 11/12/2004

« Plus de 250 croquis et aquarelles, réalisés chacun en un ou plusieurs jours, sont autant de témoignages de patrimoines, de paysages, de personnages, d’objets ou de scènes. un livre très émouvant, promis à un bel avenir en librairie… »

 

Voix du Midi 09 – 15/12/2004

« …Ce carnet de route devient une véritable déclaration d’amour à ce pays riche d’un patrimoine et de personnalités qui vont bien au-delà de la triviale connaissance que nous en avons. à découvrir de toute urgence ! »

 

Le Villefranchois 16/12/2004

« Toute notre région s’y retrouve, et parfois ses habitants. Certains, croqués sur le marché du jeudi auront la surprise de se reconnaître. »

 

Robert Guinot, La Montagne Dimanche 26/12/2004

« Alain MARC signe un carnet de routes en Aveyron, aux éditions du Rouergue. Il révèle, en associant le texte et l’aquarelle (et les dessins), des trésors de ce vaste département qui ne se résume pas au viaduc de Millau ! Nous découvrons des églises, des paysages. Le périple semble se situer en dehors du temps. Il est didactique, plaisant, chargé d’intimité et proche de l’homme.

 

Balades en France de janvier / février 2005

« Beaucoup d’authenticité dans les dessins, de la joie dans les couleurs, un bien ludique voyage au cœur de l’Aveyron. »

 

Ce qu’en pensent des lecteurs :

 

« Alain Marc est un artiste de talent. Comme l’aquarelle est un art difficile, l’artiste ne garde pas pour lui ses secrets et par des explications claire vous guide dans votre découverte. Il fait partager son amour de sa région et son plaisir de peindre. »

« Je n’ai pas acheté ce livre ici, mais je l’ai déjà. Il est superbe, et nous donne envie de marcher avec Alain et de peindre avec lui. La mise en place de ses dessins avec le texte est mûrement réfléchie et peut nous servir d’exemples pour nos futurs carnets de voyage.
Je le recommande à tous ceux qui aiment non seulement cette région, mais peindre dehors, tout ce qui plait à l’œil. »
Micheline VAUDENAY (sur le site de FNAC.com)