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Technique mixte sur toile 110 x 81 cm, grande toile informelle évoquant la permanente influence des éléments naturels sur l’évolution et les productions de la pensée humaine, jusqu’à l’inversion du processus dans les périodes modernes et contemporaines (collection personnelle).

Pendant des millénaires, l’espèce humaine s’est adaptée à son environnement naturel dont les éléments étaient respectés, honorés, souvent vénérés…

Mais au fur et à mesure où se développaient les civilisations, ses stratégies comportementales se sont surtout attachées à adapter et exploiter cet environnement pour le mettre au service des besoins artificiels créés par des sociétés de plus en plus déconnectées des équilibres naturels, au point de créer de réels déséquilibres dans la biodiversité mettant en péril l’espèce humaine tout entière à travers les nombreux changements induits (amoindrissement des ressources naturelles, accroissement des sources de pollution, déséquilibres climatiques majeurs, etc.).

Je ne traite pas dans cette toile d’une apocalypse annoncée, mais d’un questionnement face à une prise de conscience de l’humanité de sa nécessité à modifier ses stratégies comportementales vis-à-vis des équilibres naturels et de sa capacité à agir : – va-t-elle y parvenir ?

Le ciel est ocre rouge : – rougeoiement d’incendie, immense nuage de pollution, ou aube nouvelle ?

Entre la lune qui brille hors d’atteinte des nuisances planétaires, satellite éternel et (encore) « pur », et le monde des humains où tourne en rond un immense poisson rouge (nage-t-il sur le dos pour regarder la lune ?) s’écoule le sablier du temps. C’est qu’il en reste peu pour agir…

Plus bas, dépassant d’improbables brumes, continuent de s’ériger à l’exponentielle les tours de cités de plus en plus tentaculaires, aveugles totems de la puissance humaine puissance, fruits de son intelligence égocentrique et infaillible…

« Face à la complexité de la situation et au peu de temps requis pour agir, l’espèce humaine n’a même plus le temps de répondre à la question : « L’état actuel de l’évolution de l’espèce humaine favorise-t-il sa capacité de survie ?«  : à voir pour prolonger cette réflexion.